La Constitution Grévy

CHAPITRE II L EVOLUTION DU REGIME DEPUIS 1958 SECTION I : LA CONSTITUTION DES ORIGINES §1 La genèse de la constitution A) Le discours de Bayeux Il faut évoquer le Discours de Bayeux qui fixe des Juin 46 alors même que l’on est en train de discuter de la constitution de la 4em république, qui fixe et permet a DG d’enoncer sa conception des institutions. Et quand on relie cela, on a une représentation presque parfaite des futures institutions de la 5eme république. DG exige que

L’assemblée vote la loi du septennat pour le mandat du président. Mais c’est en 1875 que l’amendement Wallon fonde la république avec sa constitution. Le président a de larges pouvoirs, il est quasiment un « monarque parlementaire » et l’enfoiré de Mac-Mahon compte bien en profiter mais la chambre des députés le force plus ou moins à démissionner en 1879. Jules Grévy arrive au pouvoir et les assemblées quittent Versailles pour Paris, on est enfin dans une vraie République. La commune de Paris s’est

pas assurée car les monarchistes sont au pouvoir (doc. 3). Entre 1870 et 1879 les républicains vont conquérir un électorat et emporter successivement les élections à la chambre des députés et au Sénat, puis la présidence de la République avec Jules Grévy (doc. 2). 2. La République aux républicains (1880-1920) - Entre 1880 et 1920 les républicains sont au pouvoir, majoritaires au parlement (doc. 3) qui soutient des gouvernements composés de républicains. Par le suffrage universel, ils s’imposent

force publique. Ce président sera plus puissant que le roi déchu, parce qu’en tant qu’élu du peuple, il aura une légitimité démocratique ; il pourra donc agir au nom du peuple là où l’ancien roi ne pouvait le faire qu’en son propre nom. R 2. Jules Grévy développe deux arguments pour rejeter l’élection d’un président de la République au suffrage universel. Premièrement, d’un point de vue constitutionnel, parce qu’un tel président deviendra une sorte de monarque républicain disposant de pouvoirs trop

d'extraits de la Conférence de Presse du 31 janvier 1964 du Général De Gaulle et d'un entretien télévisé de Mr François Mitterrand en date du 9 décembre 1981: «Une Constitution, c'est un esprit...» affirmait De Gaulle lors de sa conférence de presse du 31 janvier 1964. L'occasion alors de se demander quel était celui de la Constitution de 1958, à l'aube d'une Cinquième République qui aujourd'hui encore perdure. Ce que tentera d'éclaircir le Général lors de ce qui est précisément sa dixième conférence

le droit constitutionnel comprend l’analyse de toutes les règles inscrites dans la Constitution, qu’il s’agisse des règles de droit civil, de droit fiscal, de collectivités territoriales ou de liberté publique. Certaines questions n’ont que peu de rapport avec le droit constitutionnel proprement dit, alors que d’autres ne peuvent être ignorées au regard de certains principes fondamentaux consacrés par la Constitution. C’est le cas par exemple du droit des collectivités territoriales, le droit des libertés

politique qui peut se définir comme l'analyse de la politique et des phénomènes politique. En revanche, on peut s'interroger sur le fait de savoir si le droit constitutionnel englobe l'analyse de toutes les règles inscrites dans la Constitution. En effet, dans la Constitution, on trouve des règles relatives aux institutions politiques, aux collectivités territoriales, aux libertés publiques, mais aussi au droit civil et au droit fiscal. Cette réalité montre que le droit constitutionnel gouverne de

15siècles d’existence. Elle commence avec la révolution, le pouvoir fut encadré par la constitution. Grand nombre de régime (6-7 régimes) par rapport aux USA et à la GB. Il y a cependant une césure qui se situe aux alentours de 1875-1880. Avant cette période les régimes changent très souvent. Section 1 1789-1875 Constitutions : Proclamation de droits et d’attribution de règles. Il existait donc une constitution avant 1789(des bribes de règles> les lois fondamentales du royaume, principalement

capable d’accepter la république si elle est conservatrice  proche des orléanistes de centre-droit. - Républicains modérés (110) : la représentation politique de la bourgeoisie des professions libérales. On y trouve les « Jules » (Ferry, Fabre, Grévy…). Partisans de la république et persuadés que, d’une part l’instruction et d’autre part le vote, permettent d’assurer les libertés et l’émancipation des citoyens. - Les plus à gauche de « l’Union Républicaine », radicaux et socialistes. Derrière

De la troisième république a la 5éme (1870-2007) I- Faire l'histoire d'une discipline 1) La constitution pédagogique de la science politique A) L'approche institutionnelle C'est a dire situé les institutions et l'histoire par rapport au régime politique donc cerné la vie politique. La vie politique évolue en deux directions : - Histoire politique (institution et acteur) - Sociologie politique: comportement