La Cour Du Lion

La Cour du Lion" est la 6ème fable du livre VII. Elle est écrite en vers mêlés, avec des alexandrins et des octosyllabes. Elle met en scène une société d'animaux où le roi Lion convoque ses sujets dans le palais du Louvre où règne une odeur insupportable. Le Singe et l'Ours donnent leur avis et se font exécuter. Le Renard feint un rhume et échappe à la cruauté du roi. La Fontaine fait ici une satire de l'absolutisme royal et de la cour. Mais, afin d'éviter la censure, dans ses critiques, Jean de

foi du lion dans la confession de ses pêchés : v. 24 Son aveu donne l’exemple pour que les courtisans se confessent à leur tour : cf. l’emploi des verbes à l’impératif. b) Des courtisans inégaux à la Cour Certains animaux ont la parole, d’autres non. Le lion, le renard et l’âne parlent. Le loup, le tigre et l’ours ne parlent pas. Personnages avec des caractères personnels identifiables : Tous les animaux-courtisans ont un nom qui commence par une majuscule : personnification. Lion : roi

Analyse du corpus [livre VII] Quelles leçons de sagesse peut-on tirer des fables ? Il faut savoir réfréner ses appétits - le lion : Les animaux malades de la peste Ne pas transgresser sa condition (manger le Berger) : Les animaux... La condition sociale est déterminante; elle influence même la justice - le lion, l'âne : Les animaux... Savoir se contenter de ce que l'on a : la femme du Mal marié Unir bonté et beauté est un idéal qu'on ne peut atteindre - Le mal marié

Au XVIe siècle, sous le règne de Louis XIV, les nobles sont réunis dans la cour de Versailles. Leurs vies se résume à l'armée et la cour du roi où il y a beaucoup d'artistes qui sont leurs source distraction. Jean de La Fontaine en fait partie mais garde une indépendance face au pouvoir royal et porte un regard assez critique sur la cour . Jean de la Fontaine a un certain esprit de jugement de la cour de France dans ses écrits. Dans certaines de ses fables, il utilise des animaux pour pouvoir

des idées et qu’elle est souvent apparue comme le lieu de la dénonciation de l’injustice et de l’oppression. Lectures analytiques : La Fontaine, Fables, " Les animaux malades de la peste "; VII, 1 La Fontaine, Fables, " Les obséques de la lionne ", VIII, 14 Diderot, Supplément au voyage de Bougainville, " Les adieux du vieillard " ( "C’est vieillard qui parle... vertus chimériques" ) Lecture cursive : Diderot, Supplément au voyage de Bougainville LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE (1678)

pas lui qui en faisait le blâme directement. « Les obsèques de la Lionne » est un récit vivant qui est extrait du livre VIII. Il s’agit d’un court texte versifié. Cette fable s’inspire d’un malheur survenu à la Cour du Roi Soleil : le décès en 1683 de la reine Marie Thérèse d’Espagne que Louis XIV a épousé à l’occasion du traité des Pyrénées (Juin 1660). Cette fable est une véritable satire de l’absolutisme royal de la cour de Louis XIV vu à travers le cerf. Il reproche aux courtisans de Louis

contre-courant de l’issue attendue : « Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense ». Ici, le verbe « dévouer » au futur annonce avec certitude le sacrifice du Lion, certitude aussitôt anéantie par les deux restrictions : « s’il le faut » et « mais ». B/Le discours naïf de l’âne -L’âne commet l’erreur de ne pas avoir su décoder le discours du lion. Il prend ses paroles au sens littéral et confesse ses fautes sans concession et avec une certaine maladresse. -Les faits qu’il avoue sont sans gravité :

courage d'agir et la réunion se termina ainsi. Morale: « Ne faut-il que délibérer,La Cour en conseillers foisonne; est-il besoin d'exécuter, L'on ne rencontre plus personne.»= tjrs plus facile à dire qu'à faire 6) Le lion et le moucheron(p.53) Un lion agressa un moucheron en lui disant qu'il n'était rien. Le moucheron attaqua le lion pour lui prouver le contraire : il appela d'autres moucherons qui s'attaquèrent au lion et il finissent par l'achever. En fêtant sa victoire, le moucheron s'est pris dans

plaisante et acerbe, d’un comportement social. Les textes A et B dénoncent le s relations hypocrites ou cyniques qui sont en usage à la cour entre les courtisans et le roi (Du Bellay désigne d’emblée sa cible par la formulation cinglante « ces vieux singes de cour », tandis que La Fontaine évoque plus sèchement au début de sa fable la « société » établie entre le lion et la génisse la chèvre et la brebis) ; les textes C et D visent l’i nanité des mœurs bourgeoises, dans des circonstances sociales

la fable « Les obsèques de la Lionne », connaissant bien la cour, il fait la satire de celle-ci où il met en scène des animaux. Il utilise donc le discours narratif mais également le discours argumentatif et une « morale ». Il écrit cette fable sous forme de vers. Et s’adresse aux lecteurs. Comment la fable permet-elle à La Fontaine de dénoncer les travers de la cour ? Tout d’abord, nous allons voir l’aspect du récit en analysant l’anecdote de la mort de la Lionne et la forme du texte. Ensuite