La Désaffiliation Robert Castel

actions/politiques d’emplois mise en place pour y remédier ? • Comment intervenir auprès de ce public et contribuer à lever les freins de la précarité et du chômage ? • Comment se situe l’insertion socioprofessionnelle dans l’axe de « désaffiliation sociale » ? • Les hypothèses • Les jeunes adultes issues de classe défavorisés ont moins de chance d’accéder à un emploi que les jeunes adultes issues de classe aisé. • Les jeunes avec ou sans diplôme ne trouvent pas d’emploi

est d'améliorer l'efficacité des facteurs pour cette Y. L'auteur dit : "L'ensemble des biens intermédiaires qui à travers des détours productifs et moyennant une dépense de temps a la vertu de rendre plus productif le travail." Investissement (Robert) : engagement de capitaux dans une entreprise (machine et capital humain : la formation). D'après l'INSEE, l'achat d'actifs financiers n'est pas un investissement. Celui d'une maison est un investissement. L'investissement est fixe et matériel

(c’est un risque) et suscite des réactions sociales de stigmatisation. Le processus d’exclusion sociale peut conduire à la perte de la capacité à lier des liens d’appartenance et à s’insérer dans les dispositifs institutionnels. Robert Castel parle alors de « désaffiliation sociale ». Il situe la question de l’exclusion dans le travail. Le parcours des exclus consiste à traverser plusieurs « zones » dans lesquelles la cohésion sociale est d’intensité variable. Ces « zones » sont définis par la précarité

capacité à orienter eux-mêmes leur vie. Le mérite pour explication Sur ce point, les néolibéraux ne s'embarrassent pas, en règle générale, de nuances: la situation de chacun est conçue comme procédant de choix individuels. Des penseurs tels que Robert Nozick, auteur de Anarchie, Etat et utopie (1974), n'hésitent pas à soutenir que l'inégalité sociale est liée au mérite particulier de celui qui en bénéficie. Pour ces auteurs, le "privilégié" tire légitimement avantage d'un talent qui est attaché

ressources (informations, conseils, amitiés…) qu’un individu peut mobiliser en vue d’un objectif (trouver un emploi, par exemple). • Désaffiliation : processus de fragilisation du lien social conduisant à la pauvreté, qui s’explique par un affaiblissement des solidarités de proximité (familles, principalement) et la précarité de l’emploi, on doit cette notion à Robert Castel. • Disqualification : processus conduisant à l’exclusion, par lequel les individus mal intégrés sur le marché du travail intériorisent

total (concept de Marcel Mauss) 37 Feed-back Voir « Rétroaction » 37 Féminisme pluraliste (ou « pluralisme féministe » ou « citoyenneté pluraliste » ou « projet pluraliste ») 37 Focus group 37 Fonction manifeste / fonction latente (concepts de Robert Merton) 38 Fonctionnalisme 38 Formes sociales (terme de Georg Simmel) Voir aussi « Sociologie formelle » 39 Foule 39 Framing (sociologie des médias) Voir « Cadrage » 40 Francfort (école de) 40 Gate-keeper ou gardien/sélectionneur de l’information

risque majeur d’exclusion sociale. La crise contemporaine du lien social est donc étroitement liée aux métamorphoses de la société salariale. En reprenant la perspective de DURKHEIM sur la fonction intégratrice du travail, le sociologue français Robert CASTEL a développé une analyse historique de la crise de la société salariale (voir chapitre précédent). Déjà vers la fin du 19ème siècle, les troubles sociaux (grèves, violence, alcoolisme, prostitution) engendrés par le paupérisme des

groupes, les organisations et les nations. Elle hypothèque l’avenir humain en pillant les ressources vitales de la planète au prix des équilibres écologiques et au bénéfice exclusif de quelques-uns. Nous sommes loin de la société de semblables que Robert Castel appelle de ses voeux. Place et rôle des organisations tiers Le retrait de l’État crée-t-il l’opportunité, pour la société civile, de prendre l’initiative et d’affirmer son rôle politique au-delà de l’élection de ses représentants ? Longtemps

Le chômage de masse, la relégation dans des quartiers difficiles, l’augmentation des insécurités, l’impossibilité pour les jeunes d’accéder au travail ou à un quelconque ascenseur social, donnent un sentiment d’exclusion et de « désaffiliation », comme dit Robert Castel( « Les métamorphoses de la question sociale » Fayard, 1995.) à l’égard des divers systèmes de protection sociale. C’est une source quotidienne de frustrations individuelles qui ne trouvent pas à se transformer en sentiment collectif

comme le souligne R. Castel, il y a là intervention de la société sur elle-même, à la différence des institutions qui existent de par la tradition et de par la coutume. Ainsi le travail social occupe cet espace de plus en plus large laissé par la fragilité des conditions de travail, mais également des fractures et des ruptures sociales qui mettent en avant « les questions de la précarité, de la vulnérabilité, de l’exclusion, de la ségégation, de la relégation, de la désaffiliation ». Pour continuer