La Filiation Ulpien

est à l’origine du droit des gens que les romains appellent « jus gentium »= un droit universel. Là encore, on a des articles brefs avec des cas concrets concernant le droit pénal, le droit des terres, le droit de la famille, les testaments, la filiation, la légitimité, le mariage et puis les principaux contrats tels que le droit des obligations. Dans ce code, on a une synthèse de ce qui s’est pratiqué auparavant. On a le sentiment qu’Hammourabi a souhaité respecter les pratiques archaïques. De plus

citoyenneté. Ce système peut se révéler « sclérosant » car on se rend compte que ca va inciter les mêmes familles à se marier entre elles, reproduire entre elles et à terme, cela peut entrainer une absence de renouvellement du sang. Il n’y a aucune filiation possible si on s’unit avec un étranger. Le mariage ne donne pas la citoyenneté. Ce qui compte avant tout pour les athéniens est la cité et son immortalité. Avec une telle conception, on accorde beaucoup d’importance au droit du sol. Athènes est une

temps record, 10 années de prévues mais 3 ont suffi. Des 3 millions de lignes que formaient le matériau de départ, 150 000 furent extraites. Les œuvres de 38 juristes furent utilisées mais 4 forment l’essentiel de la matière : Gaius, Paul, Papinien, Ulpien. Le digest se compose en 50 livres chaque livre est divisé en titres, chaque titre correspond à un thème. Sous ces titres on trouve des fragments des œuvres des jurisconsultes. Chaque fragment est numéroté, précédé d’une inscription qui indique l’auteur

juristes réfléchissent aussi sur des sujets philosophiques : Ulpien a donné une définition du droit naturel : « Le droit naturel est tout ce que la nature enseigne aux animaux, car il ne concerne pas seulement les Hommes, mais tous les animaux nés sur terre et dans la mer ». Sels donne une définition du droit et de l’équité : Jus est ars aequi et boni (Le droit est l’art du bon et du juste). D’où une définition de la justice selon Ulpien : La justice est la volonté constante et perpétuelle de rendre

pour Gaius, la constitution impériale « a valeur de loi ». Au début du iiie siècle, Ulpien, l’un des derniers grands jurisconsultes, cisèle une formule qui aura un grand avenir : « Ce qui a paru convenable au prince a force de loi » (Quod principi placuit legis vigorem habet). Comprenons : ce que veut le prince, et qu’il exprime par un acte public, doit être désormais considéré comme une loi. Gaius et Ulpien justifient leur position par un argument qui prendra par la suite une importance considérable

à fréquenter les sources formelles du droit : la loi , la coutume ou encore la jurisprudence et en progressant nous rencontrerons des notions de fonds ex : En droit publique , la constitution l’état la souveraineté En droit privée , la filiation ou encore les obligations Toute ces notion sont une histoire pour certaines très récente et pour d’autre très anciennes il apporte donc de connaître l’évolution de ces notions pour mieux les métriser. Chaque époques de l’histoire apporte donc des

patriarcale qui domine. Elle est fondée sur l’autorité du chef, le pater familias, qui a un droit de vie et de mort sur ses sujets incapables juridiquement. Cette famille est entendue au sens large : elle ne se limite pas aux liens du mariage et de la filiation, mais s’étend aux parents collatéraux et leurs descendants. Bien que certaines femmes aient pu exercer une influence sur le pouvoir politique à Rome, telle que Livie, épouse de l’empereur Octave, ou Agrippine la Jeune, mère de Néron, cela restait

lois des citations, seuls 5 juristes pourront être utilisé en justice : Paul, Gaïus, Ulpien , Modestin, et Papinien. Quand Justinien fait son digeste , il ressort tous les juristes. Ceux-ci qui vont inventer une science pour améliorer les règles juridiques. II. Une science juridique Les romains vont définir concrètement et juridiquement le droit. Première distinction : droit privé / droit public Ulpien : « le droit public est ce qui regarde l’Etat de la chose romaine ? le droit privé est

sénatus-consultes a disparu, l'empereur est alors devenu seule source du droit, source législative unique. Le pouvoir législatif de l'empereur s'exprime à travers les C impériales qui sont les manifestations de la volonté de l'empereur, or ainsi que l'écrira Ulpien, par cet adage : Quod principi placuit habet legis vigorem, ce qui plait au prince à la vigueur de la loi et ce qui plait au prince est ce que le prince constitue càd de ce que l'empereur veut. On parle de C impériale car c'est ce que l'on veut constituer

il pense à un homme abstrait et est porté à faire de lois qui soient les même pour tous et s'approche plus d'une légalité de tous. Il y a d'autre grand maître de la jurisprudence : Gaius et Julien relève plutôt du courant Sabinien. Papinien, Paul, Ulpien et Modestien Ces différents auteurs vont ce voir reconnaître la possibilité d’être une source du droit. Après avoir simplement étaient des conseillers ils sont devenus des sources du droit, c'est l'effet d'une nouvelle source du droit appelée jus