La Fin Justifie Machiavel

* La critique des Anciens chez Machiavel : Les Grecs avaient une conception idéaliste de l’homme et de la politique. Par exemple, la « République » de Platon permettait d’instaurer la justice car elle était gouvernée par des philosophes, des hommes sages et vertueux. Mais pour Machiavel, ceci est une utopie, car Platon a envisagé les hommes tels qu’ils devraient être et non pas tels qu’ils sont. * Les trois principes de la philosophie politique de Machiavel (« Le Prince », 1513) : - Le principe

Machiavel approche de la pensée de Machiavel 1469 (à Florence)-1527 I. Biographie de Machiavel Le livre Le Prince est inséparable de l’histoire de Florence. Les Médicis régnaient sur Florence et toute sa province. Léonard de Vinci avait à l’époque 17 ans et Christophe Colomb 18. En 1494, le roi de France (Charles VIII) va chasser les Médicis et va installer le moine dominicain Savonarole. En 1498, Savonarole est brulé, s’établit alors une République. Machiavel va être nommé secrétaire

» avant la lettre (interdiction de la boisson et du jeu). Après son supplice en 1498, Florence devient une république à part entière, dirigée par un Grand Conseil (où siègent 3000 citoyens), d’où est issu un gouvernement élu, le « Conseil ». Machiavel, né en 1469, va avoir trente ans. Il fait partie d’une génération arrivée aux affaires après la chute des Médicis. Ami des républicains, il devient ambassadeur de Florence. Il visite ainsi plusieurs villes italiennes, la France, l’Allemagne. Il rencontre

De moi ne peut vous venir plus grand don, que de vous donner la faculté de pouvoir en très peu de temps comprendre tout ce que j’ai, pour ma part , en tant d’années, avec tant de tourments et de périls, appris et compris. » C’est par ces mots que Machiavel présente son œuvre Le Prince à Laurent de Médicis qui régnait alors sur Florence. Par ce traité de politique, il s’inscrit dans la lignée des grands penseurs qui ont essayé de faire de leur roi des « despotes éclairés » : Platon pour Dion de Syracuse

2) La fin pathétique d’un prince 3) Le symbolisme de la mort de Fama CONCLUSION INTRODUCTION Bon nombres de penseurs ont influencé l’histoire de l’humanité A) NICOLAS MACHIAVEL (1469 – 1527) I- Biographie Nicolas Machiavel (en italien : Niccolò di Bernardo dei Machiavegli ; Niccolò Machiavelli), est un penseur italien de la Renaissance, philosophe, théoricien de la politique, de l'histoire et de la guerre. Né à Florence le 3 mai 1469, dans une famille noble, Nicolas Machiavel est le

de la République de Florence. En 1512, date du retour des Médicis à Florence, il est écarté du pouvoir politique et condamné à l’exil. C’est pendant cet exil qu’il écrit la majorité de ces œuvres et notamment Le Prince, son texte le plus célèbre. Machiavel a très mal vécu le fait d’avoir été exclu de la vie politique Florentine et c’est pour cela qu’il dédie Le Prince à Laurent de Médicis, chef de la cité à l’époque, dans l’espoir de retrouver son statut politique antérieur. Mais son entreprise reste

pays. Le pays tout entier en paie le prix. Le patriotisme doit être le moteur de toute personne. B. HESIODE Il est né sur des terres arides dans une famille rongée par la misère. Hésiode et Persée (imbécile) sont des frères. Qu’est ce qui justifie la misère dans se monde ? Le secret du bonheur a été caché aux hommes par Dieu et les Dieux. Le secret du bonheur a été transgressé par la Prométhée. La rupture d’avec l’âge d’or. Pour lui la quête effrénée du bonheur conduit au malheur.

fonctionnelle qui privilégie la volonté du peuple à l’expansion du territoire ou encore à l’enrichissement. Le philosophe qui suit se nomme Nicolas Machiavel qui lui est né en Italie en 1464. Il s’opposera formellement à l’Utopie de More durant toute sa vie. Selon cet ancien Secrétaire, le monde imaginaire de l’utopie est inconcevable et pour se justifier, Machiavel nous explique sa vision de l’homme et du monde. Loin d’être une beauté parfaite, la vie est une perpétuelle suite de guerre et de conflits sociaux

Séance 4 : la transformation moderne de la politique Introduction : continuité de la politique et de l’histoire et non succession de rupture et de tranche. Machiavel et BODIN inconscient de ce qui se développe. La modernité : jusqu’ici on a étudié le monde ancien de l’occident. Le monde ancien c’est globalement un monde dans lequel l’individu, l’homme, est soumis à un ordre qui le dépasse. C’est techniquement l’hétéronomie. La loi est déterminante et extérieure à l’homme (cosmos, loi de nature

ses Politiques, dont les principes, s’ils diffèrent en substance de ceux de Platon, ne sauraient trop se distinguer dans leur application ; car il envisage la question en termes de Τήλoς, c’est-à-dire, de la fin que la nature a conçue pour chaque chose qu’elle a engendrée. Pour Aristote, la fin de l’homme est le bonheur, lequel est obtenu par la connaissance pratique de la vertu, à laquelle la science politique est concomitante, car elle vise à rendre la cité propice à la pratique de la vertu par ceux