La Gouvernance Actionnariale

cette crise sont multiples, mais la délégitimation des acteurs du compromis fordistes (patrons mis sous tutelle de la gouvernance actionnariale), et syndicats de salariés (confrontés à un refus de taylorisme et du productivisme qui les portaient (Postel, Rousseau, Sobel, 2006)) en est une importante. Cette délégitimation se traduit par l’entrée en scène de la gouvernance actionnariale, imposant un régime de rentabilité du capital plus élevé aux entreprises, par la montée des exigences environnementales

recul et des pistes de réflexion, relatifs à l’exercice de l’audit interne à l’international. Avec la contribution de : l L’audit interne est devenu un acteur majeur du dispositif de maîtrise des risques, du contrôle interne et de la gouvernance des sociétés. La fonction en elle-même est de plus en plus large et la valeur ajoutée des missions des auditeurs internes leur confère une véritable force de proposition et de conseil. Cette évolution, qui s’est accélérée à la suite de la promulgation

social et environnemental. Les racines du concept de RSE se situent dans le courant de l’éthique des affaires (qui évoque à l’origine la responsabilité sociale du dirigeant, Barnard, 1938). Il s’agit d’une question de gouvernance d’entreprise : -d’une représentation actionnariale de la firme : Friedman (1970) « La seule et unique responsabilité de l’entreprise est de faire du profit » -à une représentation partenariale : approche stakeholder Freeman (1984) « une partie prenante est un individu

valeur. Capitalisme actionnarial et apparition des "zinzins" Outre la croissance de la liquidité et des transferts de risque, les années 70 voient l’apparition d’une nouvelle forme de gouvernance des entreprises. Le capitalisme managérial va ainsi être détrôné par un capitalisme où le contrôle et la propriété (Berle et Means [4]) ne sont plus séparés, où le principal, l’actionnaire, va pouvoir avoir un contrôle sur l’agent, le manager. Ainsi, la capitalisme va devenir actionnarial et l’outsider qu’est

grincer des dents du côté des actionnaires. Mais cette fois-ci, la critique porte plutôt sur le manque de transparence et de contrôle par ceux qui détiennent les parts de la société. La dernière étude de Proxinvest, un organisme d'analyse de la gouvernance des sociétés et de conseil pour les investisseurs, pointe ainsi du doigt "l'échec de l'auto-régulation" en matière de revenus des grands patrons. Après trois années de baisse consécutives, les dirigeants du CAC 40 ont ainsi vu progresser leur rémunération

Introduction Ces dernières années, un environnement économique instable, ponctué de quelques scandales et faillites retentissants (Enron, Worldcom, Xerox), a mis plus que jamais l’accent sur la gouvernance de l’entreprise. L’ampleur et la brutalité des crises actuelles amènent plus que jamais les actionnaires et les autres parties prenantes de l’entreprise, à exiger des dirigeants qu’ils s’assurent que leur organisation est bien sous contrôle et le démontrent. Selon Power (2005), la légitimité

42 CHAPITRE 5 : GOUVERNANCE ET CONTRÔLE DE GESTION 44 THÈME 11 : ANALYSES DES PARTIES PRENANTES ET STRUCTURE DE GOUVERNANCE 44 Section 1 : Les parties prenantes 44 Section 2 : Les attentes des parties prenantes 44 Section 3 : L’éthique des affaires et les attentes sociétales 45 Section 4 : Le projet d’entreprise 45 Section 5 : Culture et identité 46 THÈME 12 : SYSTÈME D’INFORMATION DES PARTIES PRENANTES POUR LA GOUVERNANC 46 Section 1 : Le contrôle de gestion et gouvernance 46 Section 2 :

siècle, le pilotage des entreprises américaines privilégiait, avec le ROI (Return on Investment), une finalité purement financière. Aujourd’hui, la supériorité du système de gouvernance anglo-saxon laisse à penser que la conduite d’une entreprise doit être édictée par le seul objectif de maximisation de la valeur actionnariale au travers de mesures de performance de nature boursière ou fondées sur la valeur ajoutée économique (EVA). Est-il sain toutefois que la conduite d’une entreprise ne dépende

Capitalisme actionnarial et apparition des "zinzins" Outre la croissance de la liquidité et des transferts de risque, les années 70 voient l’apparition d’une nouvelle forme de gouvernance des entreprises. Le capitalisme managérial va ainsi être détrôné par un capitalisme où le contrôle et la propriété (Berle et Means [4]) ne sont plus séparés, où le principal, l’actionnaire, va pouvoir avoir un contrôle sur l’agent, le manager. Ainsi, la capitalisme va devenir actionnarial et l’outsider qu’est

du cours : I. Les déterminants des comportements individuels - Analyse des choix des consommateurs - Analyse des choix des entreprises - Fiscalité et comportements individuels II. Les conséquences de l’interaction entre agents rationnels - La gouvernance d’entreprise : Ensemble des règles et des procédures qui permettent de contraindre le pouvoir de ce qui dirigent les entreprises, et de les amener à gérer les entreprises conformément aux intérêts des actionnaires. - Les effets de la concurrence