La Honte Pour Sartre

donnée fondamentale et irréductible. Mais il est important de remarquer que ce jugement est très manichéen : ce regard peut nous apporter beaucoup de bien personnel mais celui-ci peut aussi nous être intolérable. Prenons l’exemple de Huis-Clos : SARTRE, qui est, selon moi, le théoricien le plus affirmé dans le domaine des relations avec les autres, affirme que « l’Enfer, c’est les autres ». Chacun est le bourreau de l’autre, qu’il torture en le soumettant constamment à son jugement, en le condamnant

française et nourri de Baudelaire entre autres, Tchikaya publiait, à 24 ans, son premier recueil de poèmes « Mauvais Sang » dont le titre même trahissait son admiration pour Rimbaud. Le ton, dès l’abord, marquait sa préoccupation de l’existence qui, selon Sartre, précède l’essence : « Pousse ta chanson/ Mauvais sang/ Comment vivre ? » écrit-il anxieusement au seuil de son livre. Dans le même florilège composé de poème coulés dans un moule prétendu caduque, il posera l’une des questions troublantes et fondamentales

soigne. Un simple regard, une grimace, une façon de se comporter peut être interpréter par le patient comme un manque de respect ou le sentiment de ne plus être une personne digne, ce qui serait indigne venant d’un soignant. Comme le dit Sartre : «  On a jamais honte tout seul » c’est par le regard de l’autre que la patiente se sentira dénigrée ou mise en lumière. Cette infirmière a su faire abstraction de ses sens, dans le but de respecter la dignité de cette dame, elle a pu analyser la situation

suffit pas. Les qualités personnelles, ce qui nous distingue et nous définit dans notre unicité, vient d’autrui. Cela nous est transmis par le miroir de l’altérité. L’échec du personnage narcisse : s’est consumé à force de ne regarder que lui. La honte de Sartre qui lui permet de comprendre que notre liberté ne se définit que comme une réaction aux autres. On sent qu’on est jugé = notre liberté est une réaction à cette action d’autrui sur nous. On n’est jamais seul au monde. Le sentiment de solitude est

peut résister à la vérité A. La dualité du psychisme est la condition de possibilité d’une telle résistance Il arrive fréquemment que l’on sente une résistance intérieure à reconnaître un désir ou une réalité qui nous blesse, une pensée dont on a honte. Or ce refus de reconnaître une vérité que l’on juge, « au fond de soi », épouvantable ou dérangeante ne saurait être l’effet d’une simple erreur de méthode, susceptible d’être rectifiée grâce aux secours de la réflexion et de la volonté, comme

UTILISER SES CONNAISSANCES • Comte : critique de l’introspection comme connaissance de soi. La subjectivité risque en particulier de fausser toute observation. • Freud : l’inconscient comme vérité profonde du sujet. Comment puis-je y accéder ? • Sartre : le jugement d’autrui est néantisation ou chosification. • S’il s’agit de connaître autrui en tant que tel, on ne peut le traiter ni comme un simple objet, ni comme un alter ego. Cf. Levinas. 7 CORRIGÉ Le plan détaillé est rappelé entre crochets

propre vie par les yeux des questionnaires administratifs ou policiers.15 Peu ou prou, toutes les grandes autobiographies modernes sont marquées par la volonté de ne pas souscrire aux attentes et aux clichés de la vie-pour-autrui (dans le sens où Sartre parle d’ « être-pour-autrui »), par la subversion des codes, des repères, des rubriques qui balisent et remplissent la sociale vie visible, qui sous-tendent le « modèle officiel de la présentation officielle de soi, carte d’identité, fiche d’état

scolarité sera marquée par de nombreux renvois, dont le Couvent des oiseaux pour « manque de spiritualité ». Cependant, elle lit énormément de grands auteurs et aura même une très grande admiration pour l’un d’eux : Jean Paul Sartre (avec qui elle se liera d’amitié par la suite)[footnoteRef:1]. Son œuvre compte une trentaine de romans dont le Château en Suède (Prix du Brigadier), Un certain sourire (1956), Aimez-vous

Par cet apprentissage, il intériorise les quatre sentiments fondamentaux qui forgent les identités collectives : la fierté, la honte, l’envie et le mépris. Sentiments fondateurs des identités collectives Ces traits sont valorisés Positivement Négativement L’individu possède ou ne possède pas certains traits Groupes d’appartenance Groupes de référence Fierté Honte Envie Mépris Sachant que l’individu attribue une importance centrale à son amour propre, à l’estime de soi, il fera tout ce qu’il

Durée de l'épreuve : 4 heures OBJET D'ETUDE : LE THEATRE, TEXTE ET REPRESENTATION Le sujet comprend : TEXTE A: MARIVAUX, L'île des esclaves, scène 1 et 2 ( 1725) TEXTE B: Jean ANOUILH, Antigone, extrait (1944) TEXTE C: Jean-Paul SARTRE, Les Mains sales, 6ème tableau, scène 2 (1947) TEXTE D: Bernard-Marie KOLTES, Le Retour au Désert, extrait (1988) TEXTE A A la suite d'un naufrage, Iphicrate, le maître, et Arlequin, son serviteur, ont trouvé refuge avec quelques compagnons