La Laideur Fascination

est jugée “insipide et sans intérêt”. Au pire le rejet va jusqu’à la violence, ainsi chez les autres enfants à l’orphelinat de Mme Gaillard. Il est vrai que les rares descriptions physiques que l’auteur nous donne du personnage insistent sur sa laideur, qui va en s’empirant au fil des mauvais traitements et des maladies. On peut citer deux extraits, le premier à la page 25 : “…il en garda des cicatrices, des crevasses et des escarres, ainsi qu’un pied quelque peu estropié qui le faisait boiter…”

manière, dans le document B, le point de vue est celui du personnage féminin : « Un fou, avec un fou dans une chambre (…) Appeler au secours ? » (l.2-3). En outre, certains indices lexicaux sont communs au topos, notamment le champ lexical de la fascination que l’on trouve dans le texte de Cohen : « apparue, redoutable de beauté » (l.18), « l’élue » (l.22). Le moindre des mouvements de la jeune femme est relevé, notamment les « battement(s) » de paupières (l.21, l.23, l.30 deux fois) ; enfin le verbe

peut également revêtir des aspects attirants, voire envoûtants. « - J'allais mourir. C'était dans mon âme amoureuse/ Désir mêlé d'horreur, un mal particulier »( Le Rêve d'un curieux) Comme nous le verrons, cette ambivalence entre la crainte et la fascination face à la mort est très marquée dans Les Fleurs du Mal où ce thème revient constamment sous des visages variés et contrastés, tantôt effrayants et horribles, tantôt consolateurs et porteurs d'espoir, reflétant à la fois la peur face à la pourriture

peut être associé à l’art que ce qui est créé et perçu visuellement, est trop restreinte. Non, c’est tout ce qui est perçu par nos sens, par notre conscience humaine globale, tout ce qui peut transporter des sensations de désir, de plaisir ou de fascination, qui peut participer de l’art » Asplund Gunnar. « je ne pense pas être un architecte révolutionnaire , j’utilise simplement des technologies et des matières existantes d’une façon différente » Ban Shigeru. « un bâtiment doit suivre une idée

John raconte à Bernard son enfance à Malpais : les nombreux amants de sa mère, l’hostilité des gens du village, son premier amour malheureux, son apprentissage de la lecture à travers un vieil exemplaire des œuvres complètes de Shakespeare, sa fascination de la société nouvelle. Parce que blanc, il a toujours été écarté de la collectivité. Aussi, quand Bernard lui propose de l’emmener avec lui à Londres, accepte-t-il avec le plus grand enthousiasme : il ne connaît bien sûr du monde civilisé que ce

la passion qu’il éprouve pour George Sand, il la nomme ma mère, mon frère et en vient à aimer l’amant de sa maîtresse, Pagello au prétexte qu’il vit une expérience unique d’amour moral. Un amour évidemment impossible. Comme individu, Musset a la fascination du dédoublement ( La Nuit de Décembre  : Un jour je soulevai mon verre./En face de moi vint s’asseoir/Un convive vêtu de noir/Qui me ressemblait comme un frère puis ce « frère » dévoile son identité Je te suivrai sur le chemin ;

portraits avec caractéristiques spécifiques ou des personnages quelconques. Selon eux, les thèmes majeurs sont les jongleurs, les prostituées et les pécheurs. Un motif commun serait la langue sortie. L’auteur nous parle de nombreuses manifestations de laideur rendues par des exagérations des traits anatomiques et nous parle de la variété des classes sociales représentées. Ces sculptures peuvent être moralisatrices ou comiques selon les sujets représentés. Dans le livre Images dans les marges

beauté de son corps remplace sa voix et son talent d’actrice, la fascination de ces messieurs pour ses mouvements de hanches, ses rondeurs et son visage souriant, la fait monter au sommet en une soirée. De même que Nana dans le roman, qui a été connue sur une scène, Cora Pearl, courtisane réelle et très réputée du XIXème siècle, est découverte dans des cabarets aux environs de douze ans (Après une enfance difficile). Cette fascination pour Nana doit être entretenue. En effet, cette dernière, afin

manière, dans le document B, le point de vue est celui du personnage féminin : « Un fou, avec un fou dans une chambre (…) Appeler au secours ? » (l.2-3). En outre, certains indices lexicaux sont communs au topos, notamment le champ lexical de la fascination que l’on trouve dans le texte de Cohen : « apparue, redoutable de beauté » (l.18), « l’élue » (l.22). Le moindre des mouvements de la jeune femme est relevé, notamment les « battement(s) » de paupières (l.21, l.23, l.30 deux fois) ; enfin le verbe

cours de l’histoire où il doit assumer un destin dont la maîtrise semble lui échapper. Avec Faust que Nerval traduit en 1828, c’est la figure de l’homme défiant Dieu qui est proposée, le génie prométhéen. En Angleterre, Lord Byron développe sa fascination pour les contrées lointaines et la liberté. L’Orient grec cristallise ses aspirations. Son destin est une incitation à l’engagement, les écrivains sont appelés à ne plus être seulement des témoins de leur époque, mais à devenir des acteurs de