La Liberté Selon Epictète

que l’on désire quelque chose que l’on ne peut pas obtenir. 1. Il semble contradictoire de désirer l’impossible. Analyser les termes du sujet : Le désir est une tension qui pousse l’homme à combler un manque. On peut rappeler l’origine du désir selon Platon, dans le Banquet : Eros est le fils de Poros et Pénia, le dieu de l’abondance et la déesse de la misère. Eros est donc un être caractérisé par la misère et le manque, et qui cherche l’abondance, c’est-à-dire à combler ce manque. On peut en

peux donc apprendre à ne plus désirer l'impossible qui ne dépend pas de moi, fait souffrir, et à désirer le possible qui peut me rendre sage, me procurer - ici aussi - l'ataraxie. Il est donc en effet absurde, pour des stoïciens comme Marc Aurèle ou Epictete, de désirer l'impossible : ce serait s'assurer une vie de souffrance ; s'interdire le bonheur. Et si nous avons des désirs impossibles à satisfaire, alors mieux vaut >, comme l'écrira Descartes avec des accents nettement stoïciens. En effet, on trouve

décadence de la cité grecque et tyrannie sous l'empire romain) ainsi qu'à la variété de leur condition sociale ( parmi les STOÏCIENS, on compte Marc Aurèle, empereur romain mais aussi Epictète, esclave). Cela explique pourquoi leur objectif de sagesse, la question qui anime leur mouvement de pensée est : comment conquérir sa liberté intérieure? Pour eux, la maîtrise des désirs consiste à fournir un travail sur soi, sur ses propres idées ou représentations car ce sont les seules choses qui dépendent de soi

coté des prêtres, il y avait aussi des savants, que l'on appelle des physiologues. (physis : la nature) Les physiologues étaient des savants qui vivaient en Ionie sur la côte Turque. Ils avaient une connaissance de la physique et avaient des théories selon lesquelles tout naît de l'eau, tout naît de l'air, tout n'est que combat. Héraclite afrmera qu'il n'y a qu'une guerre perpétuelle entre les choses. La grande transition s'est opérée au 5e siècle avant JC avec ce couple de penseur : Socrate (470 – 399

 Sa pensée est directement liée aux totalitarismes qu’elle a connus et dont elle a souffert. Elle  ne peut et ne doit pas être étiquetée dans l’échiquier politique sous les rubriques du socialisme, du  libéralisme ou du communisme etc., étant donné qu’elle a toujours prôné la  liberté de penser et de  modifier ses convictions, faculté de penser essentiellement individuelle dont l’absence est considérée  comme  une  des  causes  prépondérantes  des  « crimes  contre  l’humanité »  de  la  Seconde  Guerre  Mondiale.  Il suffit de penser à Eichmann à Jérusalem 

Pour Aristote, l’homme est fait pour vivre en société, et est donc un “animal politique”. Activité politique = spécifique à l’H car fait appel à la raison et à la morale. Le philosophe étudie des constitutions et les juge bonnes ou mauvaises selon si elles permettent à l’H de vivre libre et d’être gouverné en H libre, ou si au contraire, elles réduisent l’H en esclavage. La cité doit donc élever la vertu de l’H. "La philosophie est fille de l'étonnement" : rien n'est normal ou naturel

procurent liberté et bonheur. Aussi, à propos de toute idée pénible, prends soin de dire aussitôt : « Tu es une idée, et non pas exactement ce que tu représentes », ensuite examine-la, éprouve-la selon les règles que tu possèdes, et surtout selon la première, à savoir : concerne-t-elle les choses qui dépendent de nous ou celles qui ne dépendent pas de nous ? Si elle concerne l'une des choses qui ne dépendent pas de nous, que la réponse soit prête : « Voilà qui n'est rien pour moi ». ÉPICTÈTE

que d’autres ne le sont pas. C’est précisément ce qu’il nous faudra élucider, en tentant de voir, justement, ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous. Enfin, nous verrons en quoi la notion de bonheur est intrinsèquement liée à celle de liberté : l’homme libre, en effet, est responsable de sa propre existence, et par conséquent de son propre bonheur. PROPOSITION POUR UN PLAN I- Qu’est-ce que le bonheur ? a) Différence entre le plaisir, la joie et la béatitude. Aristote – Spinoza

la rue d’ULM – une nouvelle cléricature se met en place ainsi progressivement qui n’est plus titulaire de la 4 Toutefois, sur 25 professeurs de lycée, 13 enseignent également dans l’enseignement supérieur. En 1789, 250 professeurs sont en fonction selon Paul Gerbod, « L’Université et la philosophie de 1789 à nos jours », Actes du 95e congrès national des sociétés savantes, t. 1, Paris, Bibliothèque nationale, 1974, p. 237-330. 6 Patrice Vermeren, Victor Cousin, le jeu de la philosophie et de l’État

tout-puissant. Tout a un prix. Dans nos sociétés capitalistes, tout est marchandise. Il n'y a rien qui puisse échapper aux échanges économiques. Dire que l'argent permet de tout acheter, c'est réduire l'homme à n'être qu'un moyen et non une fin en soi selon Kant. Tout a-t-il un prix ? Peut-on ramener toute chose à une marchandise ? Qu’est- ce qui peut avoir une valeur ? Ce qui n’a pas de prix peut-il être acheté ? Après avoir vue de prime abord que tout ce qui est matériel peut en effet s'acheter, nous