La Liberté Selon Epictète

autrement qu’il ne soit. Et d’après les Stoïciens, c’est surtout le désir insensé que les choses soient autrement qu’elles ne sont qui nous rend misérables. Voilà pourquoi : « Il faut tâcher de changer ses jugements plutôt que l’ordre du monde », Epictète, Entretiens, I, La Pléiade, p. 839. L’ordre du monde correspond au destin, c’est-à-dire à l’ensemble – fort enchevêtré – de toutes les séries causales. Il ne faut pas confondre destin et fatalité. La fatalité, c’est l’idée qu’un événement particulier

») est une doctrine selon laquelle le monde dans son ensemble, et l'existence humaine en particulier, suivent une marche inéluctable (fatalité), où le cours des événements échappe à la volonté humaine. De ce point de vue, le destin serait fixé d’avance par une puissance supérieure aux êtres humains, qui peut être Dieu, ou bien la nécessité naturelle, ou encore les lois gouvernant l’histoire. Du point de vue moral, le fatalisme est un déterminisme ou un prédéterminisme, selon lequel les causes du

l'ensemble des réalités soumises à des lois générales (comme le règne animal, par exemple), ou plus précisément encore, comme étant l'ensemble de tout ce qui existe, de tous les êtres soumis à une causalité de type mécanique (par opposition à la liberté ou à l'esprit). Au vue du problème ainsi posé, on peut tenir pour admis d'une part que l'homme est de ce monde avec la nature, c'est-à-dire tout simplement qu'il est un être parmi les autres, faisant partie de la nature, et d'autre part que les

(accidentel, conditionnel, éventuel, occasionnel, incertain). Nécessaire : qui existe sans qu'il y ait de cause ni de condition à son existence. => Y a-t-il un déterminisme qui fait du besoin la condition du désir ? Déterminisme : idée selon laquelle tout découle selon un enchainement nécessaire de causes et d'effets. Spinoza, p 94 -> définition du désir (l'Ethique, III, 9, scolie ; 17ème) « le désir est l'appétit avec la conscience de l'appétit » (ici, appétit = envie) En affirmant cette définition

Cicéron (106-43 av. J.-C.), écrivain, orateur et homme d'État romain, qui fut le plus important théoricien de la rhétorique latine. Épictète (v. 55-v. 135), philosophe grec, une des principales figures du stoïcisme de l’époque impériale. L’enseignement d’Epictète a marqué le développement du stoïcisme en posant les fondements de sa doctrine morale sur la liberté et l’humanisme. Marc Aurèle, de son vrai nom, en latin, Marcus Aurelius Antoninus (121-180), empereur romain (161-180) et philosophe

Introduction générale : La progression séquentielle sur la notion de liberté est orientée par la question « Peut-on être libre ? ». Cela permet de mettre en lumière le rapport difficile de l’homme à cette aspiration en développant les liens qu’elle entretient avec d’autres notions déjà vues dans l’année, notamment l’État et le devoir. L’objet de cette dissertation est de servir de point d’introduction pour le chapitre en commençant par questionner notre volonté à être libre au regard

(384-322) 20 Physique 21 Ethique 21 Le divin 22 Politique 22 Esthétique 22 Autres philosophes grecs 23 Diogène le cynique (410-323) 23 Epicure (341-270) 23 Le philosophe grec 24 L’époque romaine 24 Lucrèce (98-56/55) 24 Le stoïcisme : Epictète (50-130) 25 La philosophie médiévale 26 Saint Augustin (354-430) 26 Anselme (1033-1109) 27 Saint Thomas d’Aquin (1225-1274) 27 La modernité 28 La Renaissance 28 L’héliocentrisme et la révolution scientifique (Copernic, Kepler, Galilée, Newton)

sagesse. Hegel lui disait "On donne trop d'importance au renoncement et à ce à quoi on renonce" dans L’Histoire de la Philosophie, expliquant que les Cyniques accédaient à la sagesse par une réduction de leur dépendance à certains besoins, visant une liberté d'esprit. Par ailleurs, nous pourrions aussi nous baser sur un exemple plus moderne : dans une société ou la cigarette est dévastatrice, nous avons le choix de continuer d'acheter et consommer du tabac, pourtant ne serait-il pas certainement plus

c’est avant tout savoir questionner, construire un raisonnement, et penser par soi-même… Par une approche originale, L’Apprenti Philosophe vous initie à cette démarche à travers les grands thèmes du programme. Voici donc, pour s’interroger sur la liberté et le déterminisme : ● Des dialogues entre un « maître » et un « apprenti philosophe », qui dégagent les problématiques essentielles et les erreurs à éviter. ● Des citations, un résumé, et les définitions des notions à connaître, après chaque dialogue

L’épicurisme est un matérialisme non parce qu’il prône le plaisir mais parce que, selon lui, toute réalité est matérielle. Elle entrait en concurrence avec l'autre grande pensée de l'époque, le stoïcisme, fondé en 301 av. J-C. Le Stoïcisme : Ce courant de philosophie est l’un des principaux de l’antiquité grecque et romaine. Il a été illustré par deux hommes qui ont vécu aux deux extrêmes de l’échelle sociale : Epictète fut esclave, et Marc Aurèle empereur. Ce sont les stoïciens qui, les premiers