La Liberté Selon Epictète

nous aide à nous construire, à nous connaître et qu'il est le fondement de notre propre humanité ? Selon Sartre, le regard d'autrui m'objective, me néantise, me chosifie. Il supprime tout ce qui ne correspond pas à son projet, à son intention. Je me vois et me juge comme je crois que les autres me voient et me jugent, et je suis malheureux: « ma chute originelle, c'est l'existence de l'autre ». Car selon Sartre pour qui Dieu n'existe pas, c'est autrui qui nous juge. Il incarne la plus implacable des

vrai, du bien ; avoir connu, grâce à lui, Thraséas, Helvidius, Caton, Dion, Brutus 19 ; avoir conçu l’idée d’un état juridique fondé sur l’égalité des droits, donnant à tous un droit égal à la parole, et d’une royauté qui respecterait avant tout la liberté des sujets. Et de lui aussi : l’estime constante et soutenue pour la philosophie ; la bienfaisance, la libéralité assidue ; la confiance et la foi en l’amitié de ses amis ; ne pas déguiser ses reproches envers ceux qui se trouvaient les avoir mérités

; nul ne te nuira ; tu n'auras pas d'ennemi, car tu ne souffriras rien de nuisible. (...) VIII. Ne demande pas que ce qui arrive arrive comme tu veux. Mais veuille que les choses arrivent comme elles arrivent, et tu seras heureux." Épictète (50-130 ap. JC), Manuel, § I et VIII. Je vous mets le poème de Kipling pour votre culture générale, il peut aussi servir sur bon nombre de sujets. Même si sa morale intrinsèque peut apparaitre décalée, il représente l’idéal du sage à l’ancienne

↳ ⌀ de loi universelle d’expérience humaine ↳ Hommes poursuivent leurs aspirations personnelles (richesse, amour,…) = ils échouent à être heureux / ⌀ satisfaction complète et définitive → Bonheur : concept empirique / varie selon les humeurs, âge, opinions des Hommes,… ↳ Contradictoire comme concept ⟹ il faut y renoncer dans ce monde Imagination : faculté (re)productrice d’image (copie déformée de la réalité, interprétation subjective modelée) ↳ Écouter son imagination

resserre le champ de la mémoire jusqu’à la faire coïncider avec un présent utile. La fonction du réel œuvre à chaque instant dans la conscience et son rôle pour Bergson est avant tout pratique, attaché à l’urgence de l’action. B. Le temps de la liberté La durée est d’autre part inséparable de l’avenir, c’est ce qui fait qu’elle est constante invention et changement. Elle est le jaillissement de la nouveauté. "Ainsi notre personnalité pousse, grandit, mûrit sans cesse. Chacun de ses moments

serait alors simplement l'état dans lequel on ne souffre pas (ex : plaisir de ne plus subir la douleur de ces chaînes dans le Phédon de Platon, qui ne défend pas cependant une conception négative du plaisir). 1) Schopenhauer : négativité du plaisir Selon lui, nous prenons conscience de ce qui est plaisant seulement quand on en est séparé. La chance et le plaisir (santé, jeunesse) apparaissent rétrospectivement. Nous avons conscience du temps quand on s'ennuie, alors que nous n'en avons pas conscience

Etre sage, c’est cesser d’éprouver tout désir. Tel est le point de vue des Stoïciens par exemple. Il faut cesser de vouloir que les choses arrivent comme je le veux mais vouloir que les choses arrivent comme elles arrivent comme le dit par exemple Epictète. C’est bien aux stoïciens que Rousseau s’adresse lorsqu’il nous invite à renoncer à « diminuer nos désirs ». La sagesse stoïcienne est pour une large part une école de résignation. Il faut apprendre à se soumettre à un ordre du monde indifférent

leurrer. L'illusion qui trouve sa source dans nos désirs peut nous amener à croire qu'on sait ce que l'on fait et à la pire des ignorances, celle qui s'ignore. Ce qui est en jeu, c'est donc la façon dont un sujet peut s'aveugler, et l'absence de liberté qui découle du fait de ne pas agir en connaissance de cause. « Notre psyché fait partie de la nature

existe différentes puissances inconscientes agissant sur nous-même. Enfin nous examinerons la manière dont l’inconscient peut intervenir en nous-même sans pour autant nous gouverner. 1 Ainsi, pour pouvoir revendiquer notre liberté nous devons en réalité avoir comme source de nos actes notre conscience. C’est-à-dire qu’indépendamment des pulsions de notre inconscient, nous devons savoir réguler et accorder tout notre esprit de façon à être socialement correct, en vertu des mœurs

(souffrance, tristesse, misère…). Il s’agit ici de savoir si l’homme peut vouloir le mal au sens moral. Le terme de « vouloir » renvoie quant à lui à la volonté, au principe de l’action et/ ou du choix de ces principes. Elle suppose la conscience et la liberté. Si je veux quelque chose c’est que j’en décide librement, rien (c’est-à-dire : ni les passions, ni l’inconscient, ni l’ignorance ne peut en être l’origine) ni personne ne m’y a poussé. La question de savoir si on peut vouloir le mal signifie donc