La Littérature Moyen De S Instruire

- la fin justifie les moyens - qui sème le vent récolte la tempête - il n'y a pas de fumée sans feu - on ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs IV- Synthèse sur l'apologue et plus particulièrement sur la fable. Petit rappel historique. 1- L'apologue L'apologue est un genre très ancien, à visée didactique qui unit 2 éléments : un récit souvent agrémenté de dialogues et une moralité explicite ou parfois seulement implicite. Il cherche à plaire et à instruire. La fable et le conte

largement en Europe, dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, il se traduit par un regard tourné vers l’antiquité. Il marque la fin du règne de Louis XIII (1648 – 1652), le régime est sur le déclin. La démarche des écrivains classiques est la même qu’au Moyen Age et plus particulièrement à l’époque de la renaissance, où les principaux auteurs se penchaient sur le talent des anciens, pensant que la perfection avait été atteinte. Les écrivains classiques, impressionnés par la longévité de la reconnaissance

chemin à suivre afin de pouvoir rentrer dans le cercle des dramaturges classiques. L’un de leurs objectifs est de ‘plaire et instruire’, tout en dessinant les caractères, les désirs et les sentiments humains. Mais ils veulent préserver et réutiliser les savoirs et les œuvres de l’Antiquité. Le théâtre, qui existe donc depuis cette période, apparait comme un moyen possible de s’exprimer. Une représentation théâtrale est une mise en scène du texte écrit par le dramaturge. Pour un texte,

science, pédagogie, art, littérature) * par son contexte (événements historiques, culturels, histoire des idées, intertextualité…) * par son sujet (thèmes principal et secondaires), sa thèse (ses prises de position), ses citations des thèses d’autrui pour confirmer ou préciser la sienne propre ou pour dénoncer les erreurs des adversaires… Le dialogue d’idées Une argumentation peut prendre la forme d’un dialogue entre deux ou plusieurs personnes. Le dialogue est un moyen essentiel pour confronter

formes de la littérature médiévale et cherchent à développer et à enrichir la langue française. LE BAROQUE LE CLASSICISME Env. 1660-1690 En réaction contre l’exubérance du Baroque, le classicisme cherche à créer des Principes modèles, en fondant chaque genre littéraire sur des règles de construction claires et rigoureuses. Il revendique l’usage d’un style simple et naturel.  placer l’Homme au centre imiter les œuvres de l’Antiqui-  refuser la codification des  instruire le lecteur

contraires dont on a parlé précédemment s’illustre également à l’échelle de l’œuvre. On le voit, le baroque semble ne pas vouloir se donner de limite dans son expression. Ecriture surchargée, mélange des genres, on retiendra que le baroque est une littérature de l’excès. Le saviez-vous ? le mot baroque vient du portugais « baroco ». Le mot désigne alors une perle de forme imparfaite. Au XVIIème siècle, le mot baroque a une connotation négative, il fait référence à ce qui est bizarre, anormal, excessif

philosophie ; les autres sciences, et qui visent ailleurs, n’être que fard. Je voudrais que le Paluel1 ou Pompée2, ces beaux danseurs de mon temps, apprissent des cabrioles à les voir seulement faire, sans bouger de nos places, comme ceux-ci veulent instruire notre entendement, sans l’ébranler ; ou qu’on nous apprît à manier un cheval, ou une pique, ou un Luth, ou la voix, sans nous y exercer, comme ceux-ci nous veulent apprendre à bien juger et à bien parler, sans nous exercer à parler ni à juger.

distingue de l'épopée, écrite en vers). Au IVème s. après J.C, les œuvres de Petrone sont définies comme des << récits d'aventures fictives qui arrivent à des amoureux »>. On peut voir là la toute première définition du roman. Au Moyen-âge , le mot « roman » renvoie à la langue parlée en France -langue romane-, par opposition au latin, qui est la langue de l'écrit. Au XIIème siècle, Chrétien de Troyes utilise pour la première fois le mot « roman » afin de désigner un

s'interroge sur la portée d'un récit ou même hésite sur les leçons qu'il comporte (VII, 3 ou VIII, 7). Tout cela - et surtout le dernier procédé - confère aux Fables de La Fontaine l'allure d'une conversation. C'est d'ailleurs un trait général de la littérature du XVIIème siècle de se présenter volontiers comme une causerie dans laquelle les récits apparaissent en "abyme". Plusieurs traits concourent à donner cette impression. Le narrateur peut s'adresser à une personne précise (dédicataires comme Mme

père Michaëlis, le père Surin, Théophile de Viau, Charles Sorel, Cyrano de Bergerac, François de Sales. La présence du diable dans les récits édifiants du XVIIe siècle La figure du diable et tout l'univers qu'on lui prête ne sont pas nés au Moyen-Age, comme on est souvent amené à croire, mais bien aux XVIe et XVII siècles. Le diable provoque alors toutes sortes de craintes et représente une véritable menace pour la population[2]. Forts de cette constatation, plusieurs écrivains vont utiliser