La Loi Expression De La Volonté General Rousseau

L'idée de Rousseau s'oppose mot pour mot à une formule de Bossuet: "Les hommes naissent tous sujets". L'idée sera reprise dans la Déclaration des droits de l'homme (articles I et II). Elle est partagée par les théoriciens du droit naturel. La liberté est la seule qualité naturelle spécifique à l'homme reconnue par Rousseau. Pour lui, l'entendement n'est pas spécifique à l'homme. Les animaux ont en effet la faculté eux aussi de former des idées, bien qu'ils n'atteignent pas les idées générales. Seule

plus complexe à légitimer. Comment ne pas qualifier de violentes certaines actions du pouvoir politique (la prison par exemple) ? Le pouvoir politique est donc éminemment lié à la violence qui est sa condition de possibilité en même temps que son expression masquée lorsqu’il prétend ne pas être fondé sur elle. Mais son fondement paraît au grand jour pourrait-on dire lorsqu’il la force pour se faire respecter : le pouvoir avoue simplement ses origines lorsqu’il s’impose pas la violence. Né de la violence

De l’esprit des lois (1748) = > thèse du doux commerce => Individuel, commerce non favorale dvlpm de la vertu Adam Smith => théorie de la main invisible (Recherche de chacun de son propre intérêt -> intérêt général, le plus grand bien pour tous => éloge du marché libre) ==> échanges économiques => principal vecteur de l’unité sociale C/ Le lien social est-il une marchandise ? Les échanges économiques ne peuvent

devons aux Grecs la naissance du « politique », nous devons au Romains celle du « juridique ». Le droit romain se caractérise, selon lui, par un haut niveau de technicité, par la constitution d’une classe spécialisée de juristes (dit jurisconsultes). La Loi des douze tables constitue le premier corpus de lois romaines écrites. Un instrument de contrainte des plus faibles par les plus forts? Théorie marxiste en réaction aux abus. Basé sur les idées du philosophe Karl Marx (1818-1883), le marxisme

parlement: sitôt qu'ils sont élus, il est esclave, il n'est rien. "J.J. Rousseau, extrait du contrat social, livre III, chapitre XV Dès le XVII ème siècle, des philosophes comme Thomas Hobbes commencent à réfléchir sur la notion de l'état de nature de l'homme. Cet état étant défini comme une hypothétique situation dans laquelle l'humanité se serait trouvé avant la naissance de la société. Des philosophes comme Locke ou encore Rousseau s'accordent à dire qu'à cet état, l'homme jouit d'une liberté naturelle

consiste à "faire ce que l'on veut" et une liberté "civile", celle qui consiste à "faire tout ce qui ne nuit pas à autrui" - cette limite trouvant son expression dans une loi qui protège chaque citoyen autant qu'elle le menace. Aussi la question de la liberté semble-t-elle se dissoudre dans la question du droit. LE DROIT Si le citoyen accepte que la loi restreigne sa liberté, c'est parce qu'elle est la même pour tous, et qu'elle restreint de la même manière la liberté de tous ses concitoyens. Les

verbe être (l'accent circonflexe signale l'ancien "s" du verbe que l'on voit à la troisième personne du singulier : il est et qui apparaît encore en allemand : ist, en espagnol : esta). On notera que cela apparaît dans la traduction anglaise du mot "loi" : "settelment". D'ailleurs, "to set", qui signifie "poser", affirme bien l'idée d'un équilibre, d'un état qui se maintient, comme l'allemand "setzen". Ou "sitzen", ou "stehen" ou dans le mot "der Stand" (l'état dans lequel on se trouve) ou dans le

définit la souveraineté. La souveraineté est le pouvoir qui va faire découlé tout les autres pouvoirs. La souveraineté, c'est le pouvoir de fixer et d'obéir à ses propres règles. Les attributs de la souveraineté: ♣ Pouvoir faire la loi, c'est un acte général et impersonnel qui s'impose à tous sans leurs consentement. Seul le souverain peut imposer des règles. ♣ Pouvoir de battra-monnaie. (Cf. la mise en place de l'Euro). ♣ Pouvoir de faire la paix et la Guerre. Tous ses principes découle

Se révolter c’est opposer à la loi un refus : celui d’obtempérer et de respecter cette loi. Un droit, c’est une liberté garantie par la loi : mes droits sont l’ensemble des libertés que me reconnaît la loi. On voit tout de suite la difficulté : comment la loi pourrait-elle me garantir la liberté de ne pas la respecter ? Si la révolte – c’est-à-dire le refus d’obéir aux lois – est un droit garanti par ces lois, alors j’ai tous les droits : celui d’obéir à la loi ou, aussi bien, celui de lui désobéir

Le critère du pouvoir légitime La tâche principale du souverain d’après Rousseau est de décider des règles sous lesquelles il veut vivre, c’est-à-dire de voter les lois14. Comment la mener à bien ? Tout citoyen qui fait partie du souverain doit se renseigner sur le critère qui lui permet d’accepter ou de refuser une loi. C’est le sens de la question liminaire de Rousseau : y a-t-il dans l’ordre civil une « règle d’administration légitime et sûre » sur laquelle on puisse s’appuyer pour voter