La Légitimité Démocratique Pierre Rosanvallon

philosophe Pierre Rosanvallon. Cette apparition du peuple comme acteur de l’histoire est au cœur de la mythologie républicaine. Après la victoire de Valmy, où le peuple se bat contre les armées monarchistes européennes et gagne, la république est proclamé, le 21 septembre 1789.C’est le début d’une nouvelle période : celle d’une république insurrectionnelle et sociale. L’assemblée nouvellement élu proclame la république et commence la rédaction d’une nouvelle constituante, qui se veut démocratique. Plusieurs

soumis à un statut et une fonction prédéfinis par sa naissance, mais il est un être pensant et rationnel qui jouit de droits fondamentaux à l'intérieur d'une communauté politique basée sur le droit. Ces droits sont assurés et régulés par l'État démocratique dont un des fondements est la séparation des pouvoirs. Mais très vite, la question de l'équilibre entre la liberté individuelle et l'égalité entre tous et donc celle des prérogatives de l'État va se poser. Ainsi, A de. Tocqueville défendra l'idée

objectif et la loi positive, 1901, rééd. Dalloz 2003, p. 241. 12 L. Duguit, op. cit., p. 11. 13 Selon l’expression employée aujourd’hui par S. Pierré-Caps. Voir, « La VIe République et la constitution démotique », in Demain la Sixième République ? Presses de l’Université des sciences sociales de Toulouse, 2007, p. 133. Egalement, V. Constantinesco et S. Pierré-Caps, Droit constitutionnel, PUF, coll. « Thémis », 3ème éd., 2007, p. 325 et s. 3 gouvernés à la décision politique (par la réhabilitation

l'inverse, il faut que la majorité ne profite pas de son pouvoir pour imposer sa force à la minorité en question. Le principe démocratique repose donc sur un certain équilibre qui a mis plus d'un siècle à se mettre en place. Jean JAURES, 1908 : « La Révolution française a abouti ». La Restauration (1814-1830) : Conseils de lecture : – Pierre ROSANVALLON, La monarchie impossible (plutôt technique). La monarchie impossible. Autopsie d'un échec. La Restauration a un sens

préalable et un échange d’arguments entre les membres d’un public . 3) Un critère d’effectivité : l’opinion publique (est ou devrait être une) opinion organisée. On retrouve ici l’argument célèbre développé d’abord par Herbert Blumer puis par Pierre Bourdieu ou la politiste américaine Suzan Herbst selon lequel puisque la société est essentiellement un champ de forces et de tensions entre des groupes organisés, plus ou moins influents, toutes les opinions ne se valent pas et certaines ont plus

théorie bodinienne de la souveraineté. Selon Bodin, le pouvoir souverain réside dans l’Etat, et la souveraineté est donc assimilée de facto à la personne du Roi, incarnation vivante de l’Etat. La conception révolutionnaire opère un renversement de légitimité : elle proclame que la souveraineté se concentre dans la société, càd dans le « corps politique » formé par la communauté des hommes. Mais comment confisquer la souveraineté au Roi sans pour autant tomber dans les travers de la souveraineté populaire

destin hors du commun. Chronos avait eu cette prédiction qu’il fallait qu’il fasse attention parce qu’un jour l’un de ses fils allait le tuer et allait prendre sa place : il mangeait ses enfants, Gaya va lui soustraire Zeus, et va absorber la pierre et Zeus va tuer Chronos. Le besoin irrépressible de prolonger leur confiscation jusqu’au bout, ce besoin d’immortalité. Pour ceux là le pouvoir c’est la vie. Dans les mémoires de DGE il a écrit : le pouvoir et la vie, mais plutôt le pouvoir est la

de reproduction très forte car héréditaire. Sentiment de mépris très fort car le maître ne se met jamais à la place du serviteur, aucun sentiment d'empathie. Ce dernier apparaît avec l'état social démocratique car l'on est censés être tous égaux, je souffre pour lui. Dans l'état social démocratique, les choses changent radicalement:le principe d'égalité juridique et politique s'établit entre les citoyens. Nous sommes, en démocratie, tous supposés au moins être égaux en droits et cette égalité de

approche plus humaniste qui visent à aider les populations en difficulté ; la présence au sein de l’Etat d’un corps d’experts, le corps de médecins hygiénistes n’est pas étrangère à cette évolution.   Fin XVIIIe, la conception de l’Etat change ; Pierre Rosanvallon qualifie l’Etat d’institution du social ; l’Etat commence à se soucier de l’unité de la nation et de l’égalité des citoyens. Or à l’époque il n’y a pas d’administration unifiée, et il existait un système de droit de péage sur  le territoire

mouvement syndical puisqu’il existait avant, c’est uniquement sa légalisation). Jusque-là le mouvement syndical était interdit par la loi Le Chapelier. Pourquoi fin XIX° siècle un gouvernement décide que les syndicats ont le droit d'exister ? Pierre Rosanvallon, fondateur de La République des idées : La Question Syndicale : si les syndicats sont légalisés en 1884, c'est parce que cette légalisation va rendre la société gouvernable. Avant la fin du XIX° siècle c'est arrivé qu'un mouvement explose dans