La Machine Infernale Tragique

quelque sorte, la pensée de l'auteur. Ainsi, dans La Machine Infernale, Jean Cocteau présente, à l'Acte I, Tirésias et Jocaste qui entrent en scène avec un dialogue comique aux nombreuses allusions. Lorsque Jocaste se plaint « Tout le jour cette écharpe m'étrangle. Une fois elle s'accroche aux branches, une autre fois, c'est le moyeu d'un char où elle s'enroule, une autre fois tu marches dessus » Cocteau fait référence, non seulement à la fin tragique de Jocaste, mais encore - et c'est par-là qu'il transpose

laisse une assez grande liberté à son auteur qui peut alors imaginer les scénarios les plus extravagants. Ainsi, le corpus présenté propose des extraits de quatre pièces de théâtre : Dom Juan de Molière, Hamlet et Macbeth de Shakespeare et La machine infernale de Jean Cocteau. La spécificité de ce corpus outre qu’il soit exclusivement théâtral est qu’il y’a présence de personnage surnaturels dans chacun de ces extraits. Trois pièces sont issus du XXVII siècle et une du XX siècle. Les auteurs ont donc

aucun acte ni aucune scène. Cette absence de divisions peut représenter le mécanisme tragique de la fatalité qu’on ne peut arrêter. 2) Scène d’exposition : « Voilà. Ces personnages vont vous jouer l’histoire d’Antigone. […] Quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort. ». Le Prologue présente les personnages de la pièce, tous présents sur scène, introduit l’histoire tragique et résume l’histoire des fils d’Œdipe : Etéocle et Polynice. Il s’adresse au public

au massacre de la cité. Issue du peuple. Peut-être en est-elle le symbole. • Tous ces personnages parlent-ils de la même façon ? Avez-vous noté quelque chose quant au langage dans cette pièce ? Personnages adoptent tantôt un registre sérieux (=> tragique) tantôt un langage plus familier qui fait que la pièce semble proche de nous, comme une comédie. + Rappel sur ce que sont la tragédie et la comédie (sera repris dans la S.8) Tragédie : tout est joué d’avance, dès le départ on sait que la fin sera

un monde inerte et imperturbable. A travers son œuvre, il nous fait goûter au fruit d’une profonde réflexion sur la destinée humaine. Ayant tenté d’élucider la question métaphysique du sens de notre existence, il va s’attacher à souligner la part tragique contenue en chacun de nos actes et nous pousser à la réflexion en y mêlant misère, grandeur, dérision et pitié. Mais comment Buzzati, dans une œuvre si modeste en taille et où l’action se résume à si peu, a-t-il été à même de mener une méditation

pour le passé. Enfin à cette époque apparait également un certain goût pour le voyage, l’orientalisme avec des poèmes comme « Les orientales » de Victor Hugo. Question 2 : Contrairement au Classicisme qui est une forme fixée et s’inspirant du tragique ainsi qu’aux Lumières qui sont le progrès, l’avenir et la raison ; La poésie Romantique revendique une sensibilité nouvelle qui repose sur l’exaltation du sentiment la nostalgie pour le passé. Elle propose donc de nouveaux thèmes mettant en avant

fascine plus que jamais. Certes, après les tentatives infructueuses de la seconde moitié du XXe siècle, les auteurs semblent avoir renoncé à inventer une tragédie moderne. En revanche, l’engouement pour la mise en scène et l’adaptation d’auteurs tragiques, notamment grecs, que Georges Banu interrogeait dans « Tragédie grecque, défi de la scène contemporaine1 », ne faiblit pas. En ce seul printemps, on peut voir dans l’hexagone Les Bacchantes d’Euripide à la Comédie française, Le Sang des Atrides,

Cristina qui travaille chez Pedro Vidal. Ensemble, ils aident secrètement Pedro à améliorer le roman auquel il travaille depuis si longtemps et qui est très mauvais. A force d’épuisement, David tombe sérieusement malade. Il continue de mener un rythme infernal, écrivant un roman par mois et corrigeant celui de Vidal dans son temps libre. Sa maladie s’aggrave ; il est condamné. Renversé par un tramway, il est recueilli par Andreas Corelli qui lui propose de travailler pour lui. Sachant qu’il n’en a plus

dimension tragique (cf. la machine infernale) « Tu vas mourir dans une heure et demie [...] le mieux de la fin » p. 37 à 44 Montrez ce qu’il y a de tragique et de dérisoire dans ce passage Situation du passage : arrivée du roi sur scène p.30. Les personnages doivent lui annoncer qu’il va bientôt mourir. Conforme à une technique dramatique éprouvée, le roi apparaît tardivement. Situation grave, terrible et en même temps on trouve des éléments cocasses qui rompent la tonalité tragique. I) Les éléments

l'action proprement dite, récitée par un personnage généralement étranger à l'action, et qui raconte des événements antérieurs, explique les intentions de l'auteur ou s'efforce de gagner l'indulgence du public. Exemples : Le prologue de La Machine infernale, de Jean Cocteau, récité par l'auteur ; le prologue d'Antigone de Jean Anouilh. Un acte : Partie d'une pièce correspondant à une étape importante dans le déroulement de l'action. Les tragédies classiques sont divisées en cinq actes, l'action