La Passion D Oreste

de son vivant furent Médée (431 avant JC), Hippolyte (428), Les Troyennes (415), Hélène (412) et Oreste (408). Des thèmes nouveaux, une forme nouvelle avec des actions plus complexes, une liberté dans le traitement des sujets mythiques, une inventivité musicale révolutionnaire caractérisent l'œuvre d'Euripide. Une œuvre nourrie d'un profond pessimisme, habitée par des personnages emportés par une passion unique et qui ne peuvent opposer leur grandeur au destin qui les accable. Euripide n'est pas un

origine religieuse, il est synonyme de cérémonie et de célébration. Au Vème siècle, il prend une importance majeure dans l'activité de la cité et constitue un lieu de réflexion sur de nombreux thèmes. C'était à la base une sorte de chœurs, de chants passionnés, enthousiastes, accompagnés de danses rapides en l'honneur de Dionysos, dieu du vin et de la fertilité. Il célébrait  les aventures tristes ou gaies du dieu, trois fois par an. Les spectacles avaient lieu à ciel ouvert dans un théâtre de

Phéniciennes (-410 à -408), Oreste (-408), Iphigénie en Aulide Iphigénie en Aulide et les Bacchantes, composées en Macédoine et représentées après la mort du poète, en -405. Nous n'avons aucune indication chronologique sur le Cyclope. Quant au Rhésos, on s'accorde aujourd'hui à penser qu'il n'est pas d'Euripide selon des critères stylistiques. ANALYSE Comparé au théâtre d'Eschyle et de Sophocle, le théâtre d'Euripide présente beaucoup de nouveautés : importance de l'analyse des passions amoureuses et des

qu’un seul dénouement malheureux. Comme exemple contraire, l’auteur cite l’Odyssée où la fin est différente pour les bons et pour les méchants. L’idéal pour ce schéma d’histoire est d’utiliser les personnages des maisons de l’Antiquité comme Œdipe, Oreste et Thyeste, par exemple. Chapitre XIV Dans le chapitre XIV, Aristote nous explique que les effets de crainte et de pitié dans la tragédie doivent découler de l’agencement des faits et non du spectacle. En effet, Aristote dit dans le chapitre VI

Ludivine et Sarah, du destin « Et alors, toi et moi, moi et toi, on aura tordu le cou au destin […] » ; ou alors pour Thyestre de la Nature qu’il implore : « Ô Terre ! Peux-tu supporter un si monstrueux forfait ? » ; ou encore pour Hermione, de sa passion, de son cœur : « Ah ! ne puis-je savoir si j’aime ou si je hais ? », « Mon cœur, mon lâche cœur s’intéresse pour lui ! ». ??????????? Ainsi ils se heurtent tous à un dilemme. Chacun de ses dilemmes est mis en valeur par de nombreuses questions rhétoriques

argument, et ceci à travers les sentiments des personnages qui les conduisent au désastre. Chaque personne aime la mauvaise personne et au final Hermione, amoureuse de Pyrrhus est brisée par la décision du roi qui a choisi Andromaque. Elle demande à Oreste, qui est amoureux d'elle, de tuer Pyrrhus. Cette notion de tout ou rien est parfaitement représentée ici car l'on voit que Hermione ira au suicide après avoir tué, par l'intermédiaire d'Oreste, l'homme qu'elle aime. Elle reprochera d'ailleurs le meurtre

elle décide de tuer son époux. Jules Barbey d’Aurevilly développe une histoire similaire, dans le Bonheur dans le crime, Le compte Serlon de Savigny, marié à la comtesse de Savigny, tombe amoureux de Hauteclaire une fille diabolique, à cause de la passion destructrice qu’est l’amour, il va tuer sa femme grâce à un poison qu’il va lui faire apporter. Dans le même temps la comtesse sait que son époux la trompe et qu’il désire la tuer. Elle a préféré boire le poison et mourir que vivre sans l’homme qu’elle

Uranus, Marcel Aymé, 1948 Dans ce roman, l’auteur raconte comment, à la fin de la deuxième guerre mondiale, un cafetier, Léopold, accueille dans son café un professeur et ses élèves, qui récitent maladroitement des vers d’Andromaque. Il se prend de passion pour la pièce et pour le personnage éponyme, qui lui permettent d’oublier ses soucis de tous les jours. Tout en marchant, Léopold se laissa distraire de sa colère par le souvenir d’Andromaque. Ces gens qui tournaient autour de

perpétuellement de nouvelles formes. Extrait du corrigé : Ex : Marivaux n'écrit pas ses pièces de la même manière si elles sont pour les comédiens italiens ou pour la Comédie française. Pour chaque genre, personnages. Comédie : caricatures.../tragédie : passions (jalousie...) II- Un art pas si éloigné de la vie Le théâtre est le monde de l'illusion mais cependant, l'illusion est parfois témoin de la réalité et les romantiques ont même essayé de créer des héros plus proches des hommes que n'auraient

“Nous avons pitié, dit-il, de ceux que nous voyons souffrir un malheur qu'ils ne méritent pas, et nous craignons qu'il ne nous en arrive un pareil, quand nous le voyons souffrir à nos semblables.” (Aristote) Sur la noblesse des personnages et leurs passions hors du commun: “ Outre que ce n'est pas une nécessité de ne mettre que les infortunes des rois sur le théâtre. Celles des autres hommes y trouveraient place, s'il leur en arrivait d'assez illustres et d'assez extraordinaires pour la mériter, et