La Passion Est Toujours Malheureuse

terrestre. La vertu apparaît alors comme une exigence intérieure qui s'accomplit dans le renoncement héroïque à la passion. De l'autre côté, les classiques considèrent le sentiment amoureux comme obscur et dangereux ; effectivement, l'époque qui veut tout soumettre au contrôle de la raison et des bienséances ne peut insister que sur le caractère désastreux et excessif de la passion. La vertu consistera dans la maîtrise de soi, se traduisant également par le renoncement à l'amour et par le retour

force consolante qui rapproche de lui tout ce qu'il désire, qui le soumet à son imagination, qui le lui rend présent et sensible, qui le lui livre en quelque sorte, et pour lui rendre cette imaginaire propriété plus douce, le modifie au gré de sa passion. Mais tout ce prestige disparaît devant l'objet même ; rien n'embellit plus cet objet aux yeux du possesseur ; on ne se figure point ce qu'on voit ; l'imagination ne pare plus rien de ce qu'on possède, l'illusion cesse où commence la jouissance. Le

insiste pour lui dire qu’il l’a vu, elle lui répond de manière détournée en citant un proverbe comme « Des esprits médisants, la malice est extrême », « Les langues ont toujours du venin à répandre ; Et rien n’est, ici-bas, qui s’en puisse défendre. » ou encore « Mon Dieu, le plus souvent, l’apparence déçoit. Il ne faut pas toujours juger sur ce qu’on voit. ». Le spectateur est agacé mais éprouve également de la satisfaction car Orgon est puni pour son propre entêtement et vit la même situation que

Tourvel 1. Le vicomte a pour projet libertin de séduire la Présidente 2. La Présidente refuse de se laisser séduire 3. Le vicomte se lance malgré tout dans la séduction de la Présidente II-Madame de Tourvel prise dans la passion amoureuse alors que le Vicomte n’a toujours pas choisi entre sa réputation libertine et son amour pour la Présidente. 1. une femme qui ne cache plus ses sentiments pour le vicomte 2. un amoureux caché 3. un homme obnubilé par sa réputation libertine III- Peut-on

révolution freudienne); - l'oeuvre de Ronsard qui fait la synthèse des deux points précédents : en peignant des sentiments éternels, le poète nous laisse une image de la Renaissance; - de même, l'oeuvre d'Apollinaire : en s'inspirant d'une passion malheureuse, Apollinaire tend un miroir aux amants de toutes les époques. Dans " Zone ", il laisse le témoignage d'un homme face au " monde moderne ". Deuxième partie : Il s'agit de montrer que certains poètes, en rupture, ont voulu non pas refléter

l'esthétique « Sturm und Drang », qu'il illustre par la composition d'un drame en prose, Goetz de Berlichingen à la main de fer (1773). De retour à Francfort, où il exerce la profession d'avocat, Goethe compose et ébauche d'autres drames. De sa passion malheureuse pour Charlotte Buff, fiancée à son ami Kestner, il tire un roman Les Souffrances du jeune Werther (1774). Renonçant à l'avenir de bonheur conformiste qu'envisage sa fiancée Lili Schöneman, il rompt avec elle et accepte à Weimar, en 1775

la présence des instances du récit cadre. Résumé Adolphe rapporte l'histoire triste d'un jeune homme plein d'avenir qui croit s'éprendre d'une femme âgée de dix ans de plus que lui, Ellénore. Terrifié par les exigences de la passion, sa liaison devient rapidement malheureuse, et Adoplhe n'a pas le courage d'assumer une rupture, d'où un certain désespoir. Ellénore, dont la mort pourrait libérer le héros, le ramène dans le sentiment de culpabilité. L'histoire est celle d'un héros désespéré, qui échoue

voit pas celui qu'on aime. « Envoyer à un ami « Dans mon citabook « Sur un cadeau ? [Anton Tchekhov] « Plus sur l'auteur « Ses citations Extrait de Oncle Vania « Plus sur ce livre Quelle rage a-t-on d'apprendre ce qu'on craint toujours de savoir ! « Envoyer à un ami « Dans mon citabook « Sur un cadeau ? [Pierre-Augustin Caron Beaumarchais] « Plus sur l'auteur « Ses citations Extrait de Le Barbier de Séville « Plus sur ce livre Prenez un cercle, caressez-le

doigts confondus, on regarde les étoiles en faisant des projets. » (l. 10-12) → cliché des amoureux contemplant les étoiles. b. Un certain vague à l'âme : le mal du siècle ? Emma ressent un certain vague à l'âme, un malaise qui rappelle le « vague des passions » (Chateaubriand) et le « mal du siècle » (Musset) des romantiques. L'insatisfaction qu'elle ressent lui semble mystérieuse, indescriptible. Elle l'évoque à plusieurs reprises : - elle compare le bonheur à une plante qui ne s'acclimaterait bien que

féminines d’Apollinaire : la femme qui est belle, dangereuse et malheureuse. Cette femme souffre de sa grande beauté et de ses effets. On peut également relever ici, le champ lexical du merveilleux: "sorcière", "chevaliers"… Dans "Nuit rhénane", nous retrouvons l'univers fascinant des légendes, qui s'oppose a la réalité rassurante. Le poète nous parle tout d'abord des femmes maléfiques comparées a des sirènes, ou a des fées toujours dans l'univers du fantastique: "Ces fées aux cheveux verts qui