La Pauvreté Selon Kant

sa finitude, au malheur et à l'insatisfaction. C'est ce que remarquait Kant, qui, dans les Fondements de la métaphysique des moeurs , écrivait : "Puisque, en effet, la raison n'est pas suffisamment capable de gouverner sûrement la volonté à l'égard de ses objets et de la satisfaction de tous nos besoins (qu'ellemême multiplie pour une part), et qu'à cette fin un instinct naturel inné l'aurait plus sûrement conduite (...) " (Kant : Fondements de la métaphysique des moeurs , Première section, tr. fr

intérieure 9 B. La liberté de vouloir 9 1. La liberté des Stoïciens 9 2. L’indépendance à l’égard de nos instincts (Rousseau, Kant) 10 C. La liberté de penser 11 1. L’évidence de la liberté intérieure (Descartes) 11 2. La libération par la raison (Spinoza) 11 3. Liberté de penser et liberté d’expression (Kant) 12 4. La liberté de penser : un fardeau bien pénible (Kant) 12 D. L’aliénation 13 1. L’inconscient (Freud) 13 2. L’aliénation économique et sociale (Marx) 13 3. La version existentialiste

intérieure 9 B. La liberté de vouloir 9 1. La liberté des Stoïciens 9 2. L’indépendance à l’égard de nos instincts (Rousseau, Kant) 10 C. La liberté de penser 11 1. L’évidence de la liberté intérieure (Descartes) 11 2. La libération par la raison (Spinoza) 11 3. Liberté de penser et liberté d’expression (Kant) 12 4. La liberté de penser : un fardeau bien pénible (Kant) 12 D. L’aliénation 13 1. L’inconscient (Freud) 13 2. L’aliénation économique et sociale (Marx) 13 3. La version existentialiste

émanation des Lumières. En revanche, si l'on cherche à fonder tout l'édifice sur l'usage de la raison, alors le texte de Rousseau introduit une distorsion du projet. Je reviens ici brièvement sur l'opposition Kant / Rousseau que nous avions présentée dans le cours sur vérité et morale. Chez Kant, la raison seule peut nous indiquer, par le "test d'universalisation" imposé par la "Loi morale", ce qu'est l'action morale ou immorale. La Loi morale s'énonce : "Agis toujours de telle sorte que la maxime de

dans cette population. La notion de valeurs traduit des orientations générales, des choix de vie, voir des croyances. Dans la conscience collective, elles représentent des façons idéales d’être ou d’agir. On considère les valeurs comme subjectives selon l’importance, le désir ou le sentiment attribué à la chose ou à la personne par autrui ou par la communauté. L’ensemble des valeurs d’une personne ou d’un groupe social joue un rôle important : il comporte un noyau commun à partir duquel s’élabore

"Expliquer c'est déjà un peu vouloir excuser". Ces paroles ont été prononcées par Emmanuel Valls à la suite des attentats de 2015, ce qui avait provoqué de vives réactions. Selon lui, expliquer comment les individus devenus terroristes le sont devenus relève d'une culture de l'excuse. Cette dernière est une notion péjorative qui désigne le fait de décharger la responsabilité des délinquants et des criminels en les montrant comme des victimes qui subissent des injustices sociales. De plus, elle

raison sur toute chose. C’est le siècle de la raison. Les lumières représentent le pouvoir de la raison qui permet de voir les choses telles qu’elles sont. Elles s’opposent aux préjugés, au dogmatisme, à l’obscurantisme et au fanatisme. Emmanuel Kant (1724-1804) : «Les lumières, c’est la sortie de l’homme de sa minorité dont il est lui-même responsable.» *minorité : incapacité de se servir de son entendement sans la conduite d’autrui *entendement : Faculté psychique, intellectuel qui permet de

de leur caractère commun. Cette méthode est celle des sciences de la nature. Or, la définition du droit garde, chez Cicéron, une forte coloration philosophique : « il faut donc ici poser la fin du droit civil : c’est d’observer fidèlement l’équité, selon les lois et les usages, dans les divers cas opposant les citoyens » 12. Il n’existe aucune contradiction à organiser le droit en science et à considérer que sa finalité est la recherche du juste, de l’équitable. C’est qu’à l’époque, la science n’est

Les personnes sont seules à faire le choix de modifier ou non ce qu’on leur a légué. La période des Lumières est un grand bouleversement pour la notion d’héritage : « Combattre la raison contre l’obscurantisme et la superstition religieuse » selon PATURET. C’est à partir de cette période qu’intellectuels et penseurs veulent que chacun s’autonomise et se libère des idées reçues par le clergé qui prônait le don de soi et l’amour de son prochain. Cependant dans les faits historiques, la place du

religion particulière, et tenter de situer ce qui est commun à toutes, et même au-delà, jusque dans des formes apparentées, telles que les sectes et certains mouvements sociaux politiques. . Il ne sera pas ici question de Dieu (dont on sait depuis Kant qu’il ne peut être prouvé par l’exercice de la raison), mais d’un phénomène social et psychologique humain, commun à toutes les sociétés et à toutes les époques, y compris  «  l’âge de pierre »(traces magico- religieuses) et les sociétés officiellement