La Perfectibilité Rousseau

Sujet-texte de Jean-Jacques ROUSSEAU, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes Question 1 Se proposant de réfléchir sur ce qui différencie l’homme de l’animal, une question qui apparaît à première vue difficile à résoudre, mais pour l’auteur, Jean-Jacques Rousseau, un élément ne fait aucun doute et marque la différence essentielle entre l'homme et l'animal, c'est la faculté de se perfectionner qu'il nomme perfectibilité, Jean-Jacques Rousseau se demande dans le présent

se trouver les hommes en l’absence de toute organisation politique de leur vie commune). Originalité de Rousseau : entre l’état de nature et l’organisation politique souhaitable, Rousseau introduit un troisième terme : la société, c’est-à-dire ce que sont les rapports et les comportements réels, effectifs des hommes, tel qu’il les constatait dans la réalité sociale de son temps. Rousseau est un penseur de la société, il en est aussi l’un des plus virulent critique : –> Valorisation contre

naturelle de l’homme, une sorte d’homme animal. En devenant l’homme, cet être naturel passe alors nécessairement d’un état naturel à un état civil, parce qu’il fait l’acquisition d’un savoir. C’est cette opposition des deux états que Jean-Jacques Rousseau énonce dans le Contrat social : « Ce passage de l’état de nature à l’état civil produit dans l’homme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice à l’instinct, et donnant à ses actions la moralité qui leur manquait auparavant

J.J. Rousseau Discours sur l’origine et le fondement de l’inégalité parmi les hommes     Le sujet proposé au concours de 1754 par l’Académie de Dijon est «quelle est l’origine de l’inégalité parmi les hommes et si elle est autorisée par la loi naturelle ?  ». Il y a deux aspects dans cette question : Le problème de l’origine de l’inégalité dans le sens où existe des riches et des pauvres, où existe une distinction entre gouvernants et gouvernés. Le problème est de savoir s’il s’agit

naturelle de l’homme, une sorte d’homme animal. En devenant l’homme, cet être naturel passe alors nécessairement d’un état naturel à un état civil, parce qu’il fait l’acquisition d’un savoir. C’est cette opposition des deux états que Jean-Jacques Rousseau énonce dans le Contrat social : « Ce passage de l’état de nature à l’état civil produit dans l’homme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice à l’instinct, et donnant à ses actions la moralité qui leur manquait auparavant

les siècles passés. Nous allons pouvoir analyser la question suivante; à savoir qu’est-ce qui distingue l’humain de l’animal, par l’entremise de deux philosophes. Tout abord, par la pensée de René Descartes, par la suite, celle de Jean-Jacques Rousseau. Nous allons pouvoir enfin faire une comparaison, et ressortir les points de ressemblance. Pour finalement, parvenir à prendre position par rapport à l’un des philosophes. Commençons par René Descartes, selon lui, la propre nature de l’être Humain

jamais dû perdre. Nous verrons dans un premier temps que l’homme s’est construit sur une double négation puis dans un second temps que la culture fait office de dénaturation positive puis dans un troisième temps comment comprendre cette phrase de Rousseau extraite du Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes : « L’homme qui médite est un animal dépravé ». Par observation, nous pouvons dire sans pour autant l’affirmer que l’homme s’est construit sur une double négation

Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes – JJ. ROUSSEAU (1754) Dessein et démarche : Le texte décrit la genèse historique de l’inégalité et du droit qui lui est associé. Rousseau veut montrer comment le mal est apparu dans l’histoire, comment s’est fait la genèse historique de l’inégalité : l’apparition et le développement de la vie en scté sont les causes irrémédiables et irréversibles de la naissance et de l’extension de l’inégalité et de tous les maux

nécessairement agir comme un animal ? D’ailleurs qu’est ce qu’avoir un comportement animal ? Il faudrait donc avant tout savoir comment nous pourrions définir objectivement ce qu’est l’homme ? Ce qu’est l’humanité ? Là se trouve un gros problème : pour Rousseau cette question est « la plus difficile à résoudre » à cause de la constante évolution de l’être humain. Ainsi, par la suite nous étudierons le problème posé grâce à différentes parties. Tout d’abord nous tâcherons de nous demander si l’humanité

humains. II – Ambivalence de la culture A – Une critique de l'homme civilisé : Rousseau • 2 parties. 1Ère , parle de l'homme sauvage. 2Ème retrace le fondement progressif de la civilisation. DOI 1755 : discours répond à l'académie de Dijon : Quelle est la sourde de l'inégalité parmi les hommes. Homme propriétaire donc inégalités. Thèse Rousseau : pas d'origine naturelle des hommes. 1 – La thèse et la démarche de Rousseau dans le DOI • Expose la difficulté pour l'homme civilisé de se connaître. Culture