La Personnification Maupassant

gaillard-là ! » Il joue le rôle de l’ami fidèle, le modèle de l’ouvrier consciencieux.  Le romancier, même le plus épris de réalisme, est obligé de simplifier la réalité pour en dégager une signification. Dans la préface de Pierre et Jean, Maupassant insiste sur la nécessité pour le romancier d’organiser le réel afin de le rendre vraisemblable : la vie, celle dont nous faisons l’expérience tous les jours, est en effet trop foisonnante, trop variée et surtout trop chaotique, pour que le romancier

mouvements multiples qui provoquent éruptions volcaniques et séismes, est animée d’une force intérieure tel un être vivant. Or, il n’en est rien, du moins d’un point de vue scientifique qu’il ne faut pas confondre avec un point de vue poétique (personnifications anthropomorphiques : concevoir les êtres non vivants sur le modèle du vivant). Anthropomorphise : attitude souvent inconsciente qui consiste à attribuer à l’ensemble des réalités extérieures une vie et des caractères propres à l’homme. Dans

pavé sur l’épaule : la farine manquait. Je n’avais jamais entendu parler de rien de semblable à cela / Je commençai à comprendre le siècle, et à savoir en quel temps nous vivons.» (pages 89-90). Et on n’a jamais lu rien de semblable chez Flaubert, Maupassant ou Zola ! Dans le dernier chapitre sont évoqués «le jardin du Palais-Royal» et le restaurant des «Frères-Provençaux» où Octave et Brigitte se trouvent «dans une de ces petites chambres élevées d’où l’on découvre, dans tout son ensemble, l’un des

comme un chien échappé qu’on fait rentrer dans sa niche (le personnage de Rasseneur, dans Germinal) ; (métaphore) : L’on voit certains animaux farouches, des mâles et de femelles (…) ils se retirent la nuit dans des tanières…(LA BRUYÈRE). – La personnification*, qui donne forme humaine à une abstraction, à un objet. – L’allégorie*, qui rend concrète une abstraction : sentiment qualité, défaut. Ne valait-il pas mieux mourir tout de suite, en essayant de détruire cette tyrannie du capital qui affamait

un sentiment personnel. Il n’approuve pas la rhétorique. Selon lui le grand style est fait de logique et de clarté. Pourtant par rapport aux autres romanciers naturalistes son écriture n’est pas sèche et fragmentaire. Avec ses métaphores, ses personnifications et le rythme de ses phrases le style de Zola peut être qualifié de lyrique. Dans les œuvres de Zola on peut trouver les pages puissamment épiques. Alors que la psychologie des personnages n’est pas assez développée, Zola est un incomparable évocateur

comme un chien échappé qu’on fait rentrer dans sa niche (le personnage de Rasseneur, dans Germinal) ; Ex (métaphore) : L’on voit certains animaux farouches, des mâles et de femelles (…) ils se retirent la nuit dans des tanières…(LA BRUYÈRE). – La personnification*, qui donne forme humaine à une abstraction, à un objet. – L’allégorie*, qui rend concrète une abstraction : sentiment qualité, défaut Ne valait-il pas mieux mourir tout de suite, en essayant de détruire cette tyrannie du capital qui affamait

une source de spectacle et de fascination. Les formules superlatives; « plus lisse »; « plus belle » Exaltation de toutes les qualités de l’arbre; adverbe intensif « si » . Il possède également des qualités humaines : « noblesse et grâce »: personnification de l’arbre déjà présente dans le terme « beau »; la conscience humaine apparaît à travers le mot « justice » : On ne se lasse pas de le regarder « inlassablement ». Hypnotisme pour la beauté est un fil conducteur de l’œuvre : pour le sang et

bucoliques ou églogues pratiquées par les Anciens et le poètes de la Pléiade. a. Un soleil nourricier (v.9-12) L’image du soleil change dans cette 2ème strophe, la cruauté laisse place à des qualificatifs mélioratifs. v.9-10 : la personnification prend les traits paternels (« Ce père ») et sous-entend une autorité protectrice ; l’épithète « nourricier » rappelle le rôle essentiel du soleil dans les cycles naturels, comme celui du pater familias dans son foyer. La vertu protectrice

l’épaule : la farine manquait. Je n’avais jamais entendu parler de rien de semblable à cela / Je commençai à comprendre le siècle, et à savoir en quel temps nous vivons .» (pages 89-90). Et on n’a jamais lu rien de semblable chez Flaubert, Maupassant ou Zola ! Dans le dernier chapitre sont évoqués « le jardin du Palais-Royal » et le restaurant des « Frères-Provençaux » où Octave et Brigitte se trouvent « dans une

aussi la joie, le bonheur, l’ enthousiasme. C’est pourquoi on retrouve les thèmes de l’amour, de la fuite du temps, de la solitude, de la nature, de la désillusion. On peut reconnaître le registre lyrique par une : • Rhétorique amoureuse : personnifications, anaphores, comparaisons, métaphores. • Musicalité : rythme binaire/ternaire, allitérations/assonances… • Ponctuation expressive : exclamations, points de suspension… Le registre épique Associé au mot "épopée", le registre épique exalte