La Polyphonie Et Le Dialogisme

l’effet d’une superposition ou d’une polyphonie des voix. La voix du narrateur se mêle complètement à celle du personnage, ce qui engendre une sorte de dialogisme. On peut se rappeler ici que la notion de « polyphonie » a été introduite en littérature par M. Bakhtine qui a dans son Esthétique et théorie du roman traité les différentes dimensions dialogiques du langage, qui se manifestent à travers des particularités sémantiques et syntaxiques. La polyphonie au sens de Bakhtine peut « être sommairement

UNE SITUATION PARTICULIERE Le choc d’une rencontre Une horreur banalisée 1. Un pathétique sobre (refus du pathos) 2. La neutralité du ton 37 38 B. LA MISE EN SCENE D’UNE PAROLE VIVANTE OU L’EFFFICACITE DE LA POLYPHONIE Le discours enchâssé Un quintuple point de vue C. UN DIALOGISME EN FORME DE PLAIDOYER Le discours de Candide Le discours de l’esclave Les pronoms personnels COD / Le « Je » / Le réquisitoire / Le syllogisme / La religion / Une double rhétorique : l’africaine et l’occidentale

à justifier la réfutation d’une proposition en en montrant le caractère illogique, irrecevable et inadmissible sur le plan logique. Le locuteur intègre le propos adverse : on peut parler de dialogisme (idée qu’un discours fait par une seule personne intègre pourtant des éléments de dialogue) et de polyphonie (idée qu’un énoncé, un discours contiennent plusieurs voix), d’autant qu’il interpelle et cite Orou comme témoin. Ce procédé rappelle un procès et montre bien que ce discours s’inscrit dans la

invente une théorie du récit, une narratologie. Bakhtine et la poétique du roman Il a pour objet une nouvelle science du langage. Le point le plus important de cette théorie est le « dialogisme », l’intertextualité parce que la culture est un composé de discours ; le roman est le genre qui exprime le mieux cette polyphonie. Pour lui, le roman est le mélange, peut-être la synthèse de tous les genres. Sa poétique n’a pas la sécheresse des formalistes. Poétique et sémiotique : Philippe Hamon, Susan Suleiman

égrkne avec parcimonie. L'intertexte panaché de matériaux hdtéroclites sollicite la mémoire du lecteur et le confronte rZ une véritable herméneutique pour dégager la réalité africaine qui se profile sous le verre grossissant de la farce. Mots-clé: polyphonie - intertextualité - herméneutique - postmodernité - Afrique Resumen: Una novela construida a base de citaciones, alusiones, referencias de todo calibre. Los diferentes niveles de signz$caciÓn que se desprenden de 1a.escritura plurivoca del escritor

dans une tragédie, le héros, face à un dilemme, se demande que faire et expose les arguments en faveur de l’un ou l’autre choix devant lequel il se trouve. 3 Situations et enjeux de l’argumentation A Polyphonie et dialogisme Une argumentation fait toujours entendre plusieurs voix (polyphonie). En effet, même en l’absence totale des marques d’un destinataire, l’argumentateur n’est jamais seul : argumenter c’est se situer dans un débat déjà ouvert ; c’est prendre position par rapport à d’autres

témoigne la littérature qui s’y écrit, ppluriculturelle et traversée en longue durée par des traditions religieuses, culturelles, politiques en constante interaction, Montréal semble appeler la batterie notionnelle mise au point par Bakhtine (polyphonie, dialogisme, plurivocalité,etc.) Régine Robin : eloïse ( à voir !) Œuvres : « pour une socio-poétique de l’imaginaire social » ; Le réalisme socialiste. Une esthétique impossible, Payot ,1986. Le sociogramme en question… Marc Angenot : éloïse bcp

naturel, mais cela fonctionne quand même. La deuxième voix ayant les diverses fonctions d’écoute, de collaboration ou encore procurant au texte une certaine oralité fait figure parfois de lecteur ou de psychothérapeute, d’amie intime composant un dialogisme musical où la voix du narrateur choisit de se poser en discordance ou en concordance. Cependant, Philippe Lejeune remarque que tout cela n’est qu’une parade : en exhibant ses soupçons sur le travail de la voix narratrice, la voix narratrice détourne

séquences (codes) prises à d’autres textes ». Sémiotique. Recherches sur une sémanalyse, paris, seuil, 1969. Le texte littéraire se constituerait donc comme des codes utilisés par l’auteur. Cette définition de l’intertextualité, emprunte beaucoup au dialogisme tel que l’a défini Mikhaïl Bakhtime. Il considère en effet que le roman est un espace polyphonique dans lequel viennent se confronter divers composants linguistiques, stylistiques et culturels. La notion d’intertextualité emprunte donc à Bakhtime

conceptualisation permettant la comparaison des discours, champs génériques et genres; et aussi d'hypothèses informées, de façon à pouvoir unifier sous des propositions globales les observations de régularités partielles (définitions, marques de "polyphonie", etc.). Au-delà du discours comme tel, on étend un champ d'investigation à l'ensemble des discours. Leur étude relève de la linguistique comparée, dès lors qu'elle tient compte comme elle le doit de la dimension textuelle: elle s'assigne pour