La Potestas

plus veritablement maitriser l’election de ses evêques et le pape n’hesitera pas à intervenir pour faire savoir sa volonté. Les théologiens vont alors reprendre une célèbre distinction: l’auctoritas et la potestas L’auctoritas: c’est l’autorité morale universelle affiliée au P° La potestas: c’est le pouvoir de coercition qui appartenait à tout magistrat romain. Ces distinctions proviennent du 1er siècle après JC durant la décadence romaine afin de legitimer le P° d’Auguste. Les papes

défendue par la papauté à la suite des écrits de Gélase (pape de 492 à 406) Doctrine gélasienne : il y a deux pouvoirs qui viennent de dieu. Il existe une hiérarchie avec d'un coté l'Autrocritas (pouvoir de nature absolu) du Pape et ensuite la Potestas (pouvoir administratif) du roi. Le pape est le chef suprême dans les affaires religieuses alors que le chef suprême dans les affaires temporelles est l'empereur. L'empereur et le pape sont amenés à coopérer. Il y a une remise en cause au XIe

personne. Souveraineté = liberté et indépendance, elle permet de considérer la figure du juge sans cette décadence du pouvoir politique. Grâce à cela la souveraineté royale s’exprime en rapellant els origine divine de cette souveraineté : « omnis potestas a Deo sed per populum » le peuple confirme sa souveraineté par ce qu’il y a légitimité. : • Conséquences : o Le roi se présentera comme le seul à assurer la paix dans le royaume, la souveraineté

considérable de puissance et leur conféraient la prééminence sur tous. Celle-ci s'exerce pour l'essentiel dans trois domaines, et d'abord dans celui de la politique. En effet, l'empereur possède à la fois l'imperium, de nature civile et militaire, et la potestas, plus administrative.  Politique et militaire, le pouvoir impérial est enfin, et peut-être surtout serait-on tenté de dire, religieux.   Père de la patrie, il garantit la vie matérielle des citoyens qui, en retour, lui doivent obéissance. Bien

l'homme (Aristote) ou l'homme est au service de l'État (Platon). Les formes du pouvoir diffèrent évidemment suivant l'un ou l'autre des préceptes. La seconde grande question a été celle de l'origine du pouvoir, qui est d'abord venue de Dieu (omnis potestas a Deo), puis du peuple (État-nation). Pour qu'un État fonctionne, il doit permettre l'exercice du pouvoir, mais doit également veiller à ce que ce dernier soit légitime. Cette légitimité a d'abord été, dans les sociétés primitives, un rapport de

Pélagie Valion Note de synthèse Jean-Jacques Rousseau disait : « Le lien conjugal n’est-il pas le plus libre ainsi que le plus sacré des engagements ? ». En effet, dans son ouvrage Julie ou la nouvelle Héloïse publié en 1761, l’auteur insiste sur l’importance du libre consentement des époux au mariage et de l’épanouissement personnel avec l’effacement de toute tutelle parentale, une vision également portée par l’Église catholique. Le mariage

sortants et avec accord du Sénat. En pratique, les magistrats vont se recruter dans le milieu sénatorial. Pour l’essentiel, ce sont les consuls, mais par démembrement, on va voir apparaître la magistrature des préteurs. Les consuls disposent de la potestas (puissance). Ça fonctionne avec l’autoritas. Le magistrat prend la décision et le Sénat augmente la validité. Cela distingue les magistrats de leurs subordonnées. Le magistrat dispose de l’imperium. C’est le pouvoir de contraindre et de punir. C’est

la nomination des magistratures au côté des comices. On trouve également des sortes de ministres disposant eux aussi de l’imperium (pouvoir de commandement) et de la potestas (puissance de dire le droit, qui symbole l ‘idée de coercition). Quelques grands magistrats : - les Consuls (qui, en plus de l’imperium et de la potestas, ont un pouvoir spirituel) ; - les Prêteur ; - les Censeurs (qui recense la population et qui veillent à ce que les lois soient respectées) ; - les Édiles (chargés

est transféré par le droit. Ce sont les règles communes qui assurent sa dévolution. Dans cette conception, il y a différentes autorités de superposition, notamment à Rome, il y avait l’Imperium du de l’empereur que l’on distinguait de la patria potestas. Stratification du pouvoir liée à la fonction du magistrat romain. A partir du IIème siècle, deux grandes familles de droit qui mettent en place la distinction entre le droit public et le droit privé. Pouvoir providentiel : d’origine divine. Tout

générale » comme son expression. Par-delà l’analyse juridique qui décèle dans le concept de souveraineté la clef du droit public, le sens philosophique de cette catégorie première du droit politique se concentre dans le thème du Pouvoir (potestas). Hobbes, le premier, a fait de cette notion le pivot de la politique moderne, autour duquel ont d’ailleurs cristallisé de nombreux contresens, probablement dépourvus d’innocence. Le Pouvoir, construit par le contrat comme opus rationis et confondu