La Raison Doit Prendre Les Devants Kant

astres, ô Théodore, et regardant vers le haut, tombant dans un puits ; une Thrace, servante bien faite de sa personne, charmante, se moqua dit-on de lui, qui désirait connaître les choses du ciel, et à qui échappait les choses se trouvant devant lui, devant ses pieds. La même plaisanterie s’applique à tous ceux qui se consacrent à la philosophie. Car en vérité un tel être ne connaît pas ce qui lui est proche, ignore son voisin, ne sait pas même ce que celui-ci fait, ni même s’il s’agit d’un homme

ou notre altérité ? Autrui est-il tellement différent de moi que rien ne peut nous réunir ? L’altérité d’autrui l’emporte-t-elle sur notre commune appartenance à l’espèce humaine? Ce qui fait la difficulté, c’est que nous sommes apparemment placés devant l’alternative suivante: soit je privilégie l’altérité d’autrui, et je ne peux plus le connaître. Soit, je privilégie notre identité, et ce n’est pas autrui que je connais, mais ce que je projette de moi en autrui. I. UN MONDE SANS AUTRUI L’égoïsme

Les attentats du 11 septembre 2001 sont venus marquer de manière indélébile cette spirale funeste de haine que d’aucuns appellent à tort ou à raison le «choc des cultures». Les peurs et les frayeurs qui se sont emparées du monde occidental notamment à chaque fois que l’on s’apprête à prendre un avion, à visiter les pyramides d’Égypte, ou un simple passage devant une synagogue du quartier Outremont à Montréal, nous imposent à «repenser» le sens de notre humanité, le multiculturalisme y relatif et les

idées justes, solidement fondées en raison, nous entretenons par habitude des idées confuses et qui n'ont pas vraiment de justification. L’habitude maintient le mental dans des ornières dont il ne sort pas facilement. Il faut une singulière vivacité d’esprit, un étonnement vivant, une continuelle curiosité intellectuelle pour que l’intelligence soit toujours éveillée. Sinon, elle risque de prendre ce qui est seulement familier pour ce qui est évident, de prendre ce qui est habituellement entendu pour

nombre, les nombres représenteraient le fondement de tout ce qui est. Il y aurait dans le cosmos une harmonie réglée par le nombre. Les décades (nb 10) serait la chiffre clé de l’Univers. Si l’Univers est régi par le rationnel et nous, disposant la raison, allons pouvoir connaître cet Univers. Héraclite Originiaire de Cphése, il évoque le feu comme principe de toute chose. Le feu transforme, détruit. Tout ce qui persisite dans ce qui change est le changement : « L’homme ne se baigne jamais deuc

la moral est super structure idéologique qui disparaîtra avec la lutte des classes. La morale est lié en France au monde catholique, et donc à un conflit entre religion et laïcité (Nicolas Sarkozy 2 textes : « le discours du Latran », « Discours devant le conseil national à Riad, Arabie Saoudite ») On emploie éthique car ça permet d’américaniser le mot, il est plus british, à la mode. En France, on a pris du retard sur ce point là. On distingue l’éthique et la morale. Paul Ricœur, « Soit même

nous intéresse ici) : une règle de conduite est un outil ou instrument de direction des conduites humaines. Elle trace une ligne de conduite à | |suivre, nous indique la latitude ou la marge de manœuvre à l'intérieur de laquelle notre conduite doit se tenir, ce que nous pouvons faire, ne pouvons pas | |faire, devons faire. Les suivre c'est donc se conduire d'une manière "droite" (cf. "rectitude"). | |Une norme signifie toujours :

de la place du sujet-supposé-savoir. 1. Sujet psychologique et intuitif ( à la manière d'Amiel ou de Bergson ), transcendantal ( selon Kant ), fictionnel ( d'après les artifices projectifs de l'art romanesque ). Ou sujet miroir -autrui supposé mieux placé que moi-même pour savoir ce que je suis parce qu' à distance et ainsi plus apte -semble-t-il-, à prendre la mesure de mon identité. 2. Mais l'expérience d'autrui est-elle plus pertinente que la succession des intuitions que j' ai de moi-même

Raison et experience : la lecon de Jules LagneauRAISON ET EXPÉRIENCE : LA LEÇON DE JULES LAGNEAU Emmanuel Blondel Association Le Lisible et l'illisible | « Le Philosophoire » 2007/1 n° 28 | pages 147 à 168 ISSN 1283-7091 ISBN 9782353380305 DOI 10.3917/phoir.028.0147 Article disponible en ligne à l'adresse : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- https://www.cairn.info/revue-le-philosophoire-2007-1-page-147.htm -

3.1 Le Consulat (1799-1804) Dès 1800, une nouvelle constitution est créée, le Consulat. Grace à celle-ci, Napoléon est nommé Premier Consul pour 10 ans et dirige véritablement le pays. Bonaparte sera assisté de deux consuls, mais lui seul peut prendre l’initiative de créer des lois et de les faire exécuter. Il nomme également les ministres et consulte les Français par plébiscite. Le suffrage universel refait surface mais sans pour autant rétablir un vrai pouvoir car ont empêche les assemblées