La Raison Peut Elle Conduire Au Bonheur

hypothèse ravissante : se priver de l’unique intérêt que peut avoir la mort puisqu’on va peut-être le rencontrer. Le bonheur semble toujours nous culpabiliser, comme si nous le prenions à quelqu’un d’autre, comme s’il n’existait qu’en une seule unité et que l’on ne pouvait le partager, comme s’il existait une interdiction divine de présenter des instants heureux. Il est vrai que les religions se nourrissent davantage du malheur que du bonheur car le malheur contraint et induit ensuite le pardon du

le travail, son idéologie étant que le travail est une source de bonheur pour l’homme, Freud oppose son opinion du travail avec celle qu’il réfute, stipulant que l’homme ne peut travailler que par contraintes, et nécessité. Il crée aussi un lien entre libido et travail, deux termes opposés qui se complèteraient dans notre société. Quel serait l’intérêt de diriger la libido vers le travail ? Le travail peut-il être une cause du bonheur bien que son image auprès de l’homme soit majoritairement mauvaise 

recourir, ici encore, à Freud, mais Spinoza était peut-être plus indiqué (voir aussi ce cours). Faute, peut-être, « d’y croire » assez, les stoïciens abandonnent, sitôt attaqués par l’ordre du monde ; mais peut-être ne saisissent-ils pas bien la puissance du désir, qui peut vraiment, à l’occasion, déplacer les montagnes (ou, en tous cas, creuser le canal de Suez). Nous désirons l’impossible ? Eh bien, paradoxalement, c’est justement pour cette raison que nous avons quelque espoir de changer l’ordre

contribuer à notre bonheur ? Si l'on considère le désir comme manque, c'est-à-dire comme la quête insatiable de ce que nous n'avons pas, il semble certain que nous sommes condamnés à rester insatisfaits ; d'une manière générale, on pourrait dire que si nous désirons être heureux, c'est que nous ne le sommes pas effectivement. Le désir serait donc ce qui éloigne du bonheur considéré comme un état de repos et de satisfaction. Cependant, cette conception nous invite à penser que l'homme peut renoncer au désir

satisfaisable ? Selon le philosophe français Henri Laborit, «  on ne peut pas être heureux si l'on ne désire rien. ». Le désir, tout d'abord se distingue d'une part du besoin, qui renvoie à une nécessité et d'autre part de la passion, qui désigne un phénomène affectif intense et exclusif dominant la vie de l'esprit. Le désir désigne aussi un mouvement vers un objet que je me représente comme source de satisfaction, mais peut-on atteindre cet objet tout en étant satisfait ? C'est d'ailleurs la problématique

l'encourager.  L'auteur  utilise  des  thermes  péjoratifs  sur  la  guerre  tel  que  «  cruelle  »,  «  injuste  »,  «  dévaster » et « villes réduites ».  Donc  faire  la  guerre  relève  d’un  comportement  absurde  qui  pousse  à  renoncer  au  bonheur  pour  des  avantages  illusoires  (  “  édifices  chimérique”)  et  à  s’autodétruire  en  voulant démolir  ses  adversaires.  Cette  absurdité  est  bien résumée  par  la formule “ une  volonté  permanente  de  se  priver  des  avantages  “  l.10 

Dvp idée circonstance : Penser que le bonheur est le résultat de la chance, c’est l’envisager comme contingence, c’est-à-dire comme étant le résultat involontaire de circonstances extérieures à notre volonté, comme une bonne surprise qui nous arrive de manière imprévisible, de manière peut-être inexplicable ou accidentelle, mais sans que la vie heureuse ne soit en notre pouvoir. Ainsi, le malchanceux à qui il n’arrive que des ennuis, semble avoir bien de la peine à vivre heureux. Etymologiquement

son devoir = le signe de cette présence en nous de la conscience du bien et du mal. Rousseau considère le devoir comme un instinct. Les lois de la nature (determinisme) → inviolable Lois humaines (raison) → l'homme peut les violer L'IMPERATIF CATEGORIQUE de Kant « je dois me conduire de telle sorte que je puisse aussi vouloir que ma maxime devienne une loi universelle » une loi universelle applicable en tout temps et en tout lieu et n'est pas liée à des mœurs ou coutumes particulières

d’accoucher. Le travail pourrait-il alors être associé au bonheur ? Faut-il travailler pour être heureux ? C’est une interrogation qui suscite beaucoup de questionnements dans notre société actuelle. Serait alors heureux la personne qui jouirait du bonheur et qui serait durablement content de son sort, car du latin «  augurium » le mot bonheur signifierait «  chance ». Afin de développer la question nous nous intéresserons dans un premier temps aux raisons pour lesquelles le travail rend heureux et est utile

d’une obligation (qui peut-être religieuse, éthique, sociale, etc.). Cette définition requiert d’être analysée. Dire que le devoir est un impératif est équivalent à dire qu’il est un ordre : en ce sens, il instaure une relation de commandement et d’obéissance. L’instance qui commande, ici le devoir, doit être dans une position « transcendante » par rapport à celui qui obéit ; elle doit s’imposer à lui et en aucun cas se confondre avec lui. Ce n’est qu’ainsi que le devoir peut se distinguer des simples