La Raison Peut Elle Vouloir La Violence

droit a tout permis, tout justifié, la trahison, l'exploitation, la torture, le meurtre. Même si justicia en latin vient de jus, le droit, même si « à bon droit » signifie « en toute justice », ce n'est pas la justice qui est la fonction du droit, sa raison d'être, mais l'ordre. C'est ce qu'exprime l'origine géométrique de la métaphore : l'adjectif droit, en français et dans de nombreuses autres langues, désigne ce qui n'est ni courbe ni tordu ; son contraire est tort, justement. Au sens figuré, le mot

cultivables et habitables, les hommes ont détruit beaucoup de forêts.    Se demander si la nature humaine est responsable de la violence entre les hommes c’est se demander si l’homme est violent par nature, si c’est dans sa nature qu’il faut rechercher les origines de la violence. Le spectacle de l’histoire de l’humanité nous renvoie, la plupart du temps, à des manifestation de violence et de cruauté.  Soutenir que les hommes sont violents par nature n'est possible que s'il existe en eux quelque chose

seulement au caractère familiaux mais élargissent leur apprentissage parmi leur génération actuelle. A cela vient s’ajouter le célèbre roman de Huymans A Rebours, écrit en 1884, qui expliquent lui aussi le rejet du groupement humain, la satisfaction de vouloir appartenir à une autre classe que la sienne par le jeune héros qui veut s’identifier à un autre groupe mais qui finalement ne trouve pas de liens précis qui les lient. Alors il va décider de trouver des repères seules, sans pour autant oublier les

1 Leçon 19 : L'État. La Société. (abrégé) Peut-on être homme sans être citoyen ? L'homme est-il par nature un être politique ? La finalité de l'État doit-elle être la liberté individuelle ? Existe-t-il des violences légitimes ? "La fin de l'État est donc en réalité la liberté." Spinoza La société Quel rapport entre individu et groupe ? Entre un état de nature et un état social ? Conflit entre désir de liberté absolue et les contraintes d'origine sociale (obligation de travail, répression

un travail d’examen permanent. Le texte se termine par une alternative : douter ou dire “adieu à liberté”. Douter est donc nécessaire aussi bien sur le plan moral et politique que dans le domaine de la connaissance. En toute rigueur, le doute ne peut cesser qu’en présence d’une certitude absolue, d’une vérité définitive indiscutable. Une telle vérité est-elle accessible ? Si non ne faut-il pas faire une place à la croyance ? Mais définir le doute contre toute croyance, faire de l’incrédulité un

Cet extrait de texte est issu « Du mensonge à la violence » écrit en 1994 par Hannah Arendt. Hannah Arendt était une philosophe allemande, naturalisé Américaine, qui étudié le phénomène totalitaire et la modernité. Dans ce texte, l'idée principale est la désobéissance civile. La désobéissance civile est le refus assumé et public de se soumettre à une loi, un règlement, une organisation ou un pouvoir jugé inique par ceux qui le contestent, tout en faisant de ce refus une arme

Discours sur les sciences et les arts nous montre, contre son époque, que le développement des arts, des techniques et même du luxe, loin de contribuer à l’émancipation du genre humain, le mène inévitablement vers la déchéance, la corruption et la violence. Le progrès n’est donc pas source de libération pour l’homme mais, au contraire, l’enlace davantage dans des chaînes qu’il s’est lui-même imposé. Quelques années plus tard, le même cri du cœur est lancé à travers le Discours sur l’origine et les

tension entraine un combat, l’homme à la possibilité de donner la mort. Ainsi il y a présence de violence. Donc le principe d’ami, d’ennemi et de combat sont forcement lié car l’ami peut donner la mort à l’ennemi, comme l’inverse ce qui est une possibilité au combat. Ainsi, la guerre est un acte violent. En quoi la guerre qui nait de tension entre ami et ennemi peut pousser les hommes à une violence extrême ? En nous appuyant sur Les Perses d’Eschyle, le livre I De la nature de la guerre de De la

: excès ou manque de foi ? L’Histoire a été marquée par l’apparition et le développement de nombreux groupes fanatiques, tel les nazis, ce qui a entrainé de nombreuses analyses différentes sur la définition même d’un fanatique. Alors l’on peut se demander si le fanatisme est caractérisé par un excès de foi ou bien plutôt par un manque de foi. Nous verrons dans un premier temps l’analyse rationaliste qui prône l’excès de foi, puis nous analyserons la réfutation de cette thèse rationaliste

au particulier. Comment appliquer la généralité de la loi à des situations qui sont toujours particulières ? Là, on rejoint le problème de la légitimité. Ex. : pb de l’autodéfense. La loi générale punit toute violence et pourtant, si elles ne sont pas légales, il existe peut-être des violences légitimes. La légitimité semble dépasser le seul cadre de la loi précisément parce que = le lieu d’application de la loi. C’est le point de jonction entre la loi générale et le fait. C’est là également que se