La Théocratie Pontificale

CHARLEMAGNE ont approfondit cette relation avec l’Église qui a été déterminante pour le destin politique de Pépin Le BREF. Les emprunts au droit public des romains se font plus nets si bien que l'on peut parler de retour à la notion d’État. 1) La théocratie chrétienne Pépin pour renforcer sa légitimité a eu recours au sacre. Cette cérémonie du sacre a lieu la proclamation, on procède ensuite à l'onction avec de l'huile sainte et enfin la couronne est posé sur la tête du roi. La couronne étant circulaire

(intervention de l’Eglise dans le pouvoir des mérovingiens). Les relations tissées en l’Eglise et les rois, conséquences beaucoup plus importantes. C’est la conception même du pouvoir qui est complétement renversé. D’une royauté guerrière on passe à une théocratie royale : conception chrétienne du pouvoir. Ceux qui ont reçu mission de gouverner ont été investis par Dieu. Le rôle prépondérant de l’Eglise dans la conception et l’élaboration du pouvoir commence avant même que la dynastie carolingienne ne soit

pouvoir et de l’État A/Une royauté chrétienne La royauté carolingienne est une royauté chrétienne. Cela résulte d’un rite — qui apparaît comme on vient de le voir avec Pépin — constitué du sacre royale et qui conduit à une doctrine, celle de la théocratie royale. 1 Le nouveau sacre Le sacre royal est une nouveauté en Gaule et sera très durable car désormais, et cela depuis Pépin donc, tous les rois sans exceptions seront sacrés en France ; cela jusqu’à la Révolution. Un fait montre l’importance

respecter les propriétés de l’Eglise, il inscrit au cœur même du principe fondateur du pouvoir une promesse, le serment du sacre. Le gouvernement carolingien ne sépare pas le politique et le religieux, c’est pour cela qu’au 9ème siècle on parle d’une théocratie royale. Elle était déjà celle que père Augustin expliquait dans son ouvrage la cité de Dieu. Le couronnement impérial et la rénovatio imperii Premier carolingien qui va porter le titre impérial, c’est lui qui va faire revivre l’Empire. Charlemagne

de l’eglise comme St Augustin. Les CANONS CONCILIAIRES sont les décisions des CONCILES qui sont des assemblées d’eveques qui se reunissent pour apporter des solutions aux questions touchant la discipline et la foi chrétienne. Les DECRETALES PONTIFICALES sont les décisions du pape. Jusqu’au 16eme siecle, le droit canonique s’applique en France et est une source du droit. Le droit canonique devait regler les differends entre eveques. Il etait d’excellente qualité et lorsque le droit romain disparait

de Saxe, empire romain-germanique, qui subsiste jusqu’en 1806. A)   La théocratie royale   Deux pouvoirs : spirituelle et temporelle (roi empereur). Epître romains de saint Paul : tout pouvoir vient de Dieu, même si par ailleurs, la religion chrétienne prône le pouvoir du Dieu. Ecarté par Machiavel. Théorie selon laquelle : tout pouvoir vient de Dieu- contestée de manière marginale au 16ème et par Machiavel théocratie : celui qui gouverne est investi par Dieu. Mais plusieurs pouvoirs se considèrent

règle ordonné les une a la suite des autres en chapitre. La législation de ces concils prend la forme d’une série de canon. Les concils ont donc bien été la premier source du droit canonique. Mercredi 3 novembre §2 : Les premières décrétales pontificales Le terme de decretale vient d’une expression qui apparait d’une expression fin 4e « epistola decretalis » cette expression signifie lettre décisoire et au cour du moye âge cette expression va se simplifier et on dira decretalis et ce terme donnera

Cette subtile politique pontificale montre que les papes étaient condamnés à saper l'unité politique qu'ils prétendaient vouloir réaliser. Ils ne pouvaient fonder leur suprématie que sur un jeu de balance entre souverains rivaux. Le calcul du pape qui couronne Charlemagne empereur pour empêcher la fusion des empires d'Orient et d'Occident rejoint la forfaiture d'Aetius à Châlonssur-Marne. Cette lutte contre tout pouvoir temporel fort est une constante de la politique pontificale. Le Kulturkampf de Bismarck

droit privé actuel. Il y a un regain de toute la culture (musique, littérature, architecture) et une embellie culturelle. Il part à la conquête de l’Italie (II siècle) et y laisse des traces (au Nord) => Ravenne. Il y a un développement de la théocratie royale (VIII siècle) => roi Franc. Ce modèle vient de la culture latine qui se développe dans l’empire byzantin au VI siècle. Il existe une confusion du trône et de l’autel. Ce qui sonne le glas de cette embellie de l’empire byzantin, de cette

impôts y compris sur les terres d’Église et rassembler la nation naissante pour faire bloc contre le pape qui ne peut accepter de telles taxes et proclame la primauté du spirituel sur le temporel (par la bulle pontificale Unam Sanctam de 1302, Boniface VIII revendique l’instauration d’une théocratie). D’autre part, pour les besoins du commerce, puis pour sa propre ascension sociale le patriciat urbain a pris en charge une partie de la culture, créant des écoles laïques36 et finançant un mécénat culturel37