La Théocratie Pontificale

fonction religieuse. Le sacre permet de développer cette fonction royale. Décrite ainsi, la royauté carolingienne est une véritable théocratie (Dieu exerce le pouvoir), cela signifie aussi que le pouvoir spirituel (dieu) et temporel (homme) sont intimement liés.   On précise les choses généralement en disant que la monarchie carolingienne est bien une théocratie, théocratie royale. En effet si le pouvoir du roi et du clergé se mêle il y a néanmoins une hiérarchie, le roi carolingien, parce qu’il est

l’humanité. Cependant ne nous méprenons pas sur la portée immédiate des épîtres de Paul : en lui-même, le principe d’égalité paulinien ne contient pas la nécessité d'une remise en cause politique des différences. En effet, il y aurait dans ce cas théocratie ; or le christianisme a posé aussi une autre distinction : « Rendez à César … ». Mais le fait de voir en l'Autre un égal conduit nécessairement à façonner, non pas de façon théorique ou idéologique, mais de façon pratique, par unité d’inspiration

fut au cours du Moyen Âge que le pape est devenu le souverain autocrate qui régnait en Avignon au XIVème et à Rome à partir du XVème siècle, entouré d’une cour nombreuse qu’entretenaient les revenus collectés dans tous l’Occident et ceux de l’Etat pontifical. Couronné depuis Nicolas Ier au milieu du IXème siècle, libéré de la tutelle des empereurs depuis Grégoire VII (fin du XIème siècle), chef incontesté de la chrétienté sous Innocent III (début du XIIIème siècle), le pape était source du droit canon

principale : l'excommunication, à son rôle dans l'essor de la chrétienté, à travers la croisade, mais aussi grâce à son pouvoir temporel et grâce à ses richesses. Le pape Innocent III applique lors de son « règne » (1198 – 1216) les principes de la théocratie pontificale, qu'avaient formulés pour la première fois les Dictatus Papæ du pape Grégoire VII en 1075). Christianisation de l'Europe occidentale Le baptême de Clovis, par Le Maître de Saint-Gilles, peinture sur bois, vers 1500. Cette cérémonie scelle

d’opposition permanente au roi. Ouverte si le roi est faible fermé si le roi est fort. Paragraphe 2: La transmission du pouvoir I) LA NOUVELLE CONCEPTION DU POUVOIR A) La théocratie royale Charlemagne ou l’idée d’empire retrouvée : c’est une conception du pouvoir qui résulte d’un rite qui est le sacre du roi. 1) Le sacre royale  C’est une nouveauté

l’Eglise (parce qu’il a en charge de mener ses peuples vers le salut dans leur vie sur Terre). Dès le début du Xème siècle et dès les jours qui suivent son couronnement, Othon Ier promulgue un édit qui établit un contrôle impérial sur l’élection pontificale. Or face à cela, la réforme grégorienne a, parmi ses objectifs, d’affranchir l’Eglise de l’influence des princes laïques (problème des Simonies : négocier les fonctions religieuses contre de l’argent). La réforme grégorienne vise aussi à établir

pas savoir ». Il veut dire par là qu’il faut apprendre à apprendre et mémoriser des choses comprises. B) L’imprimerie : un nouveau moyen de communiquer sans entraves ? 1) Recherche : - enluminure - Gutenberg - incunable - xylographie - bulle pontificale - index - ordonnance royale - xylogravure 2) Documents analysés : 1, 2, 3, 5, 6, 7, 8 3) Synthèse : L’imprimerie permet de lire plus vite, avec une meilleure qualité et un public plus large. C’est grâce aux Chinois que les Européens ont créé l’imprimerie

période précédente l’équilibre entre les différentes sources du droit canonique se modifie ; la législation des Papes entre en crise à l’époque mérovingienne alors même que la législation conciliaire explose. 1) La décadence de la législation Pontifical. Parce que d’abord les Papes de l’époque mérovingienne ne sont pas des papes qui perdurent dans le temps. En deux siècles (fin 5 e et début 8 e siècles, 3’ papes se sont succédé). La durée moyenne d’un Pontificat est inférieure à 6 ans. C’est

puis en 754 par le Pape en personne à St-Denis, il est venu le sacrifié lui-même pour le remercier de l’avoir défendu. Pépin le Bref va alors lui faire don du territoire autours de Rome et de Raben : Les états pontificaux. C’est ce que l’on a appelé la donation de Pépin. Les états pontificaux prendront fin en 1870, avec la constitution de l’unité italienne. La deuxième fois en 754 Pépin le bref est oint avec ses deux fils : Carloman et Charles (Futur Charlemagne). Avec ce deuxième sacre la légitimité

Philippe IV le Bel (1285-1314), suppléant l’administration, la justice et la fiscalité du roi aux juridictions féodales : baillis et sénéchaux, parlements, Cour des Aides. Par ailleurs, allié de l’Église mais 7 non soumis à l’autorité de la théocratie pontificale, le roi de France, appelé le « Très Chrétien », put se dire aussi, à partir de Charles V (1364-1380), « empereur en son royaume ». De nouvelles conceptions de gouvernement s’annonçaient, théorisées par les « légistes » de Philipe le Bel, et