La Vanité Humaine

Comme ses contemporains Descartes et Malebranche, pascal condamne l'imagination, une faculté humaine qui n'ets pas perçue à cette époque comme créatrice, mais au contraire comme nuisible, dangereuse pour la raison et le sens. Dans la liasse "vanité" des Pensées, il consacre l'un des plus longs fragments entièrement rédigés à l'imagination, qu'il désigne par de nombreuses images. Parmi celles-ci l'expression "cette maîtresse du monde". Qu'entend Pascal par ces mots? En quoi l'imagination étend-t-elle

bouleversements des guerres de religion, qui voient s’affronter les protestants et les catholiques. La sensibilité baroque naît d’un sentiment de mélancolie, d’une prise de conscience du paradoxe dans lequel l’être humain est enfermé : le monde de l’homme est marqué par la fragilité, l’inconstance, la vanité. Ces contradictions, qu’il vit douloureusement, engendrent, chez les auteurs des thèmes et une écriture baroques. Auteurs et Oeuvres appartenant au baroque : - Corneille L’Illusion Comique (1635) =

plaindre, contrairement au cageot: "suffocation". Ponge est communiste et ce cageot est la représentation des hommes qui doivent se donner tout entiers pour leur travail mais n'en sont pas récompensés. Le cageot est décrit comme "simple" et "sans vanité". Il est là pour servir, il ne se plaint pas, c'est son travail. ---> Le cageot est sympathique (on partage sa douleur). Il est très utile et serviable: "transport", "usage", "sert", "enferme". Le verbe "voué" montre qu'il a été conçu pour cela

malédiction ancestral du péché originel. Etant donné la volonté de Pascal de faire l’apologie de sa religion , il cherche a nous convaincre par une analyse morale de l’Homme dans les fragments. Pascal parle de la justice dans la liasse précédente « vanité » et continu sa réflexion dans celle-ci (frag57)  « justice comme la mode fait l’agrément ,aussi fait elle la justice ».La justice n’est pas un absolu pour Pascal mais une notion variable et changeante . Elle est variable selon l’humeur et les latitudes

maître du jeu   -Il a un projet et une méthode, il se présente donc comme la maître du jeu qu'il a mit au point. -Il fait respecter la règle du jeu, prolonge la cure, se contente d'orienter le jeu en suggérant des idées, touche à des travers humains féminins classiques, et oblige Euphrosine à participer au spectacle. Il est là pour obtenir des précision, et s'efface en se contentant d'être un spectateur quand il obtient satisfaction. -C'est donc un Trivelin metteur en scène que voit le spectateur

Montaigne humanisteINTRODUCTIONNé en Italie à la fin du XVe siècle, l’humanisme est un courant de pensée qui s’est répandu en Europe de l’Ouest au cours de la Renaissance. Fondé sur la redécouverte des textes et de la culture antique, ce mouvement remet l’homme au centre des réflexions et des préoccupations intellectuelles et entraîne un essor du savoir et de la connaissance, dont la diffusion est favorisée par l’invention de l’imprimerie. Imprégné depuis son plus jeune âge par ce courant de pensée

sommes-nous cooptés ou acceptés pour devenir ce « Nous » ? Non pas « parce que je le vaux bien », ce qui justifie une évaluation de mes actes mais « parce que je suis », ce qui est un argument d’humilité attestant que l’on fait confiance à l’être humain dépouillé de ses « métaux ». C’est ce que l’on retrouve dans l’opéra de Mozart5 lorsque l’orateur justifie la qualité de l’impétrant Tamino en disant, qu’il peut être initié car il est Prince et, que Sarastro précise ensuite, non pas parce qu’il

du mouvement, un évêque hollandais, Jansénius, à la suite de saint Augustin, pense que toute société humaine, quelle qu'elle soit, est mauvaise, parce qu'elle est marquée par le péché et qu'elle est gouvernée par la soif de gloire mondaine et d'argent ; elle n'est que corruption et imposture. Jansénius insiste aussi sur la toute-puissance de la grâce de Dieu face à l'impuissance de la liberté humaine, et sur le petit nombre d'élus face à la masse des réprouvés, lors du jugement dernier ; c'est le motif

siècle ; c'est dire que le nihilisme, dans son principe, est un phénomène moderne, un phénomène que Paul Bourget, dans ses Essais de psychologie contemporaine, décrivait déjà, en 1885, comme « une mortelle fatigue de vivre, une morne perception de la vanité de tout effort ». • Révolte et nihilisme En fait, le nihilisme commence à prendre conscience de soi lorsque D. I. Pissarev déclare la guerre aux institutions et à la culture existantes et lorsque V. G. Biélinski a l'audace d'écrire : « La négation

portrait : la satire des vices : a- Les vices critiqués et le courtisan fustigé : La Bruyère dénonce les vices de la société. Il porte un regard de moraliste sur le monde et utilise le registre didactique afin de persuader le lecteur de la vanité de la Cour. Le présent de vérité générale (très utilisé pour les maximes et sentences), et l’usage du pronom personnel indéfini « on » (« l’on court … l.1 l’usage du « l’on » transforme l’accusation en proverbe) permettent au lecteur de s’identifier