La Vanité Humaine

Voltaire * dévalorisation et humilité de l’Homme face à Dieu périphrase euphémisante « faibles créatures perdues… univers » * formule d’imprécation « oser te demander » * registre pathétique V met en valeur la misère et la faiblesse humaine * répétition de « erreurs » mot lié à l’errance de l’Homme face au sens de la vie : quête d’un sens intrinsèque à l’Homme, l5 « attachés à notre nature » * problématique de la finitude liée à notre caractère mortel : opposition avec la nature

III- Le portrait d'une coquette a) un portrait narratif...: Marivaux ne fait plus le portrait d'une personne, mais celui de toute une classe sociale. A travers les paroles de Cléanthis, il s'attaque l'un des plus grand défaut humain: la vanité « vaine, vanité muette », mais aussi à l'apparence et aux mensonges: « j'ai perdu le sommeil il y a huit jours ». Le portrait devient narratif avec l'utilisation du présent qui peut avoir une valeur de présent de narration si seule Euphrosine est concernée

prince de l'Europe. Il n'a point de mines d'or comme le roi d'Espagne son voisin ; mais il a plus de richesses que lui, parce qu'il les tire de la vanité de ses sujets, plus inépuisable que les mines. On lui a vu entreprendre ou soutenir de grandes guerres, n'ayant d'autres fonds que des titres d'honneur à vendre1 ; et, par un prodige de l'orgueil humain, ses troupes se trouvaient payées, ses places munies, et ses flottes équipées. D'ailleurs ce roi est un grand magicien : il exerce son empire sur

point, un instant, un atome ainsi que dans la ligne 15. La fantaisie vient aussi de la rencontre de ce dialogue, plein de modestie avec la conscience du lecteur ordinaire, c'est à dire un simple Terrien qui se trouve aussi de considérer sa propre vanité face aux "15 000 ans" de vie du Saturnien ou encore de la vie "700" fois plus longue que la votre (habitants de Syrus). Ainsi, le premier paragraphe illustre de manière plaisante, la thèse de l'insatisfaction de chacun en prenant appuie sur une idée

des biens de la terre. Son radicalisme s'apparente à l'anarchisme de Bakounine. II. Le testament de Meslier Dans son testament, ce prêtre s'est excusé d'avoir enseigné la religion catholique. Les préjugés religieux empêchent l'homme d'être humain et vertueux en l'aveuglant et en l'empêchant de connaître sa vraie nature. La morale et la vertu ne sont pas compatibles avec un Dieu décrit par ses prophètes et ministres comme cruel et tyrannique. Pour bâtir les principes de la morale, les hommes

preuve de vanité tout cela pour l’intérêts personnel de se sentir au-dessus des autres mais finalement il est mort seul, sans cérémonie et sans salut, comme s’il était privé du royaume de Dieu et donc qu’il vivait les répercutions des actes réalisés dans sa vie.Dans un second temps, les Caractères dénoncent Les Hommes ridicules et grotesques et plus précisément les portraits caricaturaux que La Bruyère a pu dresser. Dans le livre V, remarque 9, à la 1ère phrase, un portrait de type humain est dressé

étant mort, sa veuve, nommée Almona, qui était fort dévote, fit savoir le jour et l’heure où elle se jetterait dans le feu au son des tambours et des trompettes. Zadig remontra à Sétoc combien cette horrible coutume était contraire au bien du genre humain; qu’on laissait brûler tous les jours de jeunes veuves qui pouvaient donner des enfants à l’État, ou du moins élever les leurs; et il le fit convenir qu’il fallait, si l’on pouvait, abolir un usage si barbare. Sétoc répondit: « Il y a plus de mille

ceste orde charongne, et se tient à l'escart,Et laisse un souvenir de nous comme d'un songe ? Ce corps, qui dans la vie en ses grandeurs se plonge,Si soudain dans la mort estouffera sa part,Et sera ce beau Nom, qui tant partout s'espard,Borné de vanité, couronné de mensonge. A quoy ceste Âme, helas ! et ce corps desunis ?Du commerce du monde hors du monde bannis ?A quoy ces nœuds si beaux que le Trespas deslie ? Pour vivre au Ciel il faut mourir plustost icy :Ce n'en est pas pourtant le sentier

condamnation de l’homme et de sa justice pour finir sur une concession. Hypothèse de lecture  : Par quels procédés Pascal trouve-t-il moyen d’approcher la justice humaine, qu’il attaque, dans le but de dissocier une « vraie » justice ? Plan  : I) L’instabilité des lois humaines (jusqu’à « erreur au-delà »)II) Un mauvais usage de la force de pouvoir (jusqu’à la fin).I)Sur quoi la fondera-t-il, l’économie du monde qu’il veut gouverner ? Sera-ce sur le caprice

en doute de l'existence, ou de la légitimité de Dieu: « il est un Dieu »: expr. impersonnelle . dénonciation de l'insensibilité de Dieu face à la souffrance humaine: « un Dieu qui rit » répond à « Roi qui les raille » v. 3 et 9 opposition entre « rit », « s'endort » v.9 et 11, et « angoisse », « pleurant » v.13 . dénonciation de la vanité de Dieu: => amour du luxe: reprise anaphorique de « à » v.9.10 + gradation dans le luxe des objets évoqués: « nappes damassées, encens, or » rejet de « des