La Vengeance Est Elle Légitime

choquer les bienséances, il n’y a pas de mort violente : Phèdre se suicide par le poison. Dans Electre, à la fin de la pièce, le personnage du Mendiant est utilisé par Giraudoux pour raconter l’assassinat d’Agamemnon par sa femme et son amant et la vengeance d’Oreste qui tue les deux meurtriers. La scène des trois meurtres est racontée, les règles classiques sont bien respectées. Cependant, dans la version moderne de ce mythe, Giraudoux s’écarte de la règle classique, en employant dans le récit des

se faire justice à eux-mêmes. » [3. Analyser le sujet pour en dégager la problématique] Il oppose dans cette affirmation deux formes et deux périodes de la justice : d’abord le moment où la justice est une justice individuelle, assimilable à la vengeance, puis le moment où la justice devient collective, matérialisée par des lois qui s’appliquent à tous. Il est certain que la justice doit être rendue au nom de tous, traiter tout un chacun à égalité, punir avec impartialité le coupable à l’issue d’un

Sommaire I. La période classique : vengeance / expiation PUIS justice 2 A. La répression vengeresse ou expiatrice 2 1. La vengeance : L’offensé cherche à se venger 2 2. Le sentiment de répression expiatoire et exemplaire. 3 B. L’avènement de la juste sanction 4 1. Les aspects politiques de la théorie classique : non à l’arbitraire du juge 4 2. Les apports criminologiques de la théorie classique : Qu’est ce qu’une juste peine ? 5 II. Les positivistes : idée de prévention

une conquête comme une expression de notre volonté de ne pas subir passivement des contraintes et au contraire d'exprimer notre liberté. On peut aussi remarquer que la vie est faite de contraintes qui ne sont pas toujours considérées comme étant légitimes. Hobbes dans l'extrait "hors de la société civile chacun jouit d'une liberté très entière, mais infructueuse" défend l'idée selon laquelle la vocation d'un état bien établi est de trouver le juste équilibre entre la liberté qu'on enlève à chacun

émotions et aux circonstances. Enfant abandonné et avide d'être reconnu par ses parents biologiques, il est plein de dépit et de colère devant leur rejet apeuré. Il agit en état de légitime défense en tuant son père ( qui l'a attaqué et pointe un revolver sur lui) et pris de panique en tuant sa mère. Il ne s'agit pas ici de vengeance même s'il en veut à ses parents de lui avoir permis de venir au monde. Le narrateur précise à la fin de la nouvelle que l'affaire est reportée à la session suivante, suite

attablés. Un dégoût viscéral des anglais s’installe alors dans son âme. Elle peine à donner un sens et à faire la part des choses entre cette épreuve traumatisante, son imagination fertile, sa conscience, ses discours intérieurs, ses pulsions de vengeance, son amour de Dieu et des hommes, les messages de la Bible et ses visions. On a l’impression que dans le film elle tombe dans la folie. Tout la convainc que Dieu la charge de chasser les Anglais hors de France et de faire sacrer le dauphin Charles

meurtres. Or ce n'est pas le cas, car les assassins espèrent toujours n'être pas arrêté * La peine de mort développe un climat de violence, parce qu'elle institutionnalise et légitime la mort; tuer semble être un moyen moral pour résoudre ses problèmes * La peine de mort est illogique car, d'une part, la vengeance n'apporte aucun apaisement et d'autre part, on tue précisément un assassin parce qu'il ne faut pas tuer. Il y a là une contradiction fondamentale! * La peine de mort n'est rien

le fait d’humilier un prisonnier sont très partager et contractifs. Pour ma part, je pense que ses « pratiques » ne sont pas nécessaire (du moins pas dans tous les cas). Un détenu pourrait faire preuve de rébellion, d’agressivité, voir même de vengeance envers l’instigateur de ces humiliations. Il y aussi la possibilité qu’il se renferme sur lui-même, ce braque complètement aux autres n’écoutant plus aucuns conseils, aucune paroles et interprète tout ce qu’on lui dit et chaque faits et geste de

cinq personnages plus un chœur. L’extrait étudié est tiré du cinquième acte. A ce moment de la pièce, Créon et sa fille Creuse qui était destiné à Jason, ont tous les deux péri dans l’incendie provoqué par Médée. Cependant Médée n’estime pas que sa vengeance est complète, et entend bien faire souffrir ce mari qui l’a abandonné. Dans cette longue tirade de 84 vers, on peut voir l’instauration du héros mythologique, un héros dépourvu de tout sentiment humain. Sous les yeux du spectateur et du lecteur,

unique et extrême où la vie est directement menacée, cas d’ailleurs prévu par la loi et connu sous le nom de la légitime défense, qui ne saurait se confondre avec l’auto-défense. Il faut à cet égard opérer une distinction entre deux adjectifs qu’on a coutume d’employer en évoquant la loi, en l’occurrence «  légal » et «  légitime » : est « légal » ce qui est conforme à la loi ; est « légitime » ce qui est conforme à la morale, à la justice ou au droit. L’opposition de ces deux termes souligne l’irréductibilité