La Vérité Est Elle Affaire D Opinion

bien dans la science que dans la morale. La raison est la faculté de fonder des lois universelles, des lois qui valent toujours et pour tous. Or la croyance n’est qu’opinion spontanée, subjective. On ne sait pas si elle est vraie ou fausse. Une opinion, c'est ce que je crois être vrai, ce dont je suis persuadé, sans être capable d'en apporter la preuve. Je peux toujours me tromper. La croyance est donc l’opinion qui affirme quelque chose sans savoir. On attend donc de l’homme qu’il examine la

besoin d’intervenir dans les affaires du siècle. Mais en tant qu’hommes, oui. » Pensez vous que ce propos puisse s’appliquer particulièrement aux écrivains ? Bien souvent, la question de l’homme dans les genres du XVIème siècle à nos jours nous renvoie au mouvement littéraire ; l’humanisme. En effet, la littérature n'a cessé de s'interroger sur l’Homme du XVIe à nos jours. « En tant qu’artistes, nous n’avons peut-être pas besoin d’intervenir dans les affaires du siècle. Mais en tant qu’hommes

SUJETS CULTURE GENERALE -Reste-t-il dans les sociétés occidentales des droits à conquérir ? -Démocratie et opinion publique -Les Français sont-ils conservateurs ? -Votre bilan du XXe siècle -La crise de la représentativité -Les minorités dans les sociétés modernes -L’incertitude dans notre société -Religion et politique dans el monde contemporain -Education et inégalité -Les Etats sont-ils encore souverains ? -Principe de précaution, développement durable, risque zéro, les sociétés

: André Dacier né à Castres (1651-1722), philologue et secrétaire perpétuel de l'Académie Française. 2 PENSÉES I. DE toutes les choses du monde, les unes dépendent de nous, les autres n'en dépendent pas. Celles qui en dépendent sont nos opinions, nos mouvements, nos désirs, nos inclinations, nos aversions ; en un mot, toutes nos actions. II. CELLES qui ne dépendent point de nous sont le corps, les biens, la réputation, les dignités ; en un mot, toutes les choses qui ne sont pas du nombre

condamnions la manière dont on a eu l’idée de philosopher jusqu’à présent et les machines de guerre des syllogismes probables de la scolastique : cela exerce et excite par une certaine émulation les jeunes esprits, qu’il est préférable de former par des opinions de ce genre, si incertaines qu’elles paraissent étant discutées entre savants, plutôt que de les abandonner complètement à eux-mêmes » (Règles, II, Pléiade p.40). Ce que Descartes reproche à la scolastique, c’est précisément son verbalisme et

la mieux partagée […] Cela témoigne que la puissance de bien juger et de distinguer le vrai d’avec le faux, qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les Hommes ; et ainsi que la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses. Ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est

médiatique, au groupe rédactionnel en particulier, que les règles de sélection se fondent aussi bien sur des règles juridiques et des codes moraux que sur des règles économiques 1 2 3 4 Voir notamment le chapitre V de D. CORNU, Journalisme et vérité. Pour une éthique de l’information, Genève, Labor et fides, coll. “Le champ éthique”, 1994. Également les chapitres II et III de B. LIBOIS, Éthique de l’information. Essai sur la déontologie journalistique, Bruxelles, Éd. de l’Université de Bruxelles

savoir par l’action * Exemple 1: “Le grand but de l'éducation n'est pas le savoir mais l'action’’ (Herbert Spencer ). La recherche et l’enquête de ce qu’on ne sait pas contribue à la découverte de la vérité, on est donc impliqué dans l’élaboration du savoir. L’élève peut donc découvrir la vérité et les relations entre les concepts étudiés par tâtonnement et en cherchant autour du soi. Il apprend à affronter des situations nouvelles et parce que le monde change, la connaissance des solutions d'hier

cette liberté devrait reconnaître qu’elle ne peut prétendre à aucune vérité. Est-il juste d’en parler ainsi ? Interpréter n’est-il qu’une affaire de goûts et de couleurs où il suffit de donner son opinion ? C’est peut-être oublier que tous les choix ne sont pas équivalents. Comme dans d’autres domaines, il est possible de faire un mauvais usage de sa liberté. Il est donc légitime de se demander si l’interprétation est une affaire de choix, cette dernière expression devant, elle aussi, être explicitée

« longtemps, [il avait] laissé [sa] plume pour une épée », tous les écrivains ne sont pas du même avis. En effet, quand Sartre dit qu’il a posé sa plume pour l’épée, il fait référence à la prise de position, à l’envie de s’impliquer dans une quelconque affaire qui tient à cœur un écrivain : pour Sartre, qui a été condamné, ça sera la résistance (il écrira les Carnets de drôle la de guerre en 1940). Il est donc intéressant d’étudier si la littérature est efficace, ou non, pour défendre ses idées. Dans un