Le Bonheur Selon Epictete

accompli, nous satisfait pleinement. Ainsi, l'homme ne peut se défaire de cette caractéristique qui prouve que le désir symbolise la puissance d'exister. De plus, Baruch Spinoza, dans son Ethique de 1677, soutient cette thèse selon laquelle " le désir est l'essence de l'homme ". Selon lui, le désir est "le moteur des hommes", car pour être heureux, pour nous réaliser pleinement, il faut que nos désirs s'accordent avec la Nature, nous devons en conséquence, nous libérer des passions qui nous empêcheraient

l'impossible. Si nous désirons le possible, nous sommes donc un être raisonnable, à qui satisfaire ses désirs apportera une satisfaction certaine. Partant du même raisonnement, il faut donc se méfier des désirs que l'on ne peut réaliser, comme le disait Epictète : « Quant au désir, pour le moment, renonces-y totalement : car si tu désires l'une des choses qui ne dépendent pas de nous, tu ne seras pas heureux, c'est inévitable. ». Notre raison nous dicterait donc de renoncer aux choses impossibles à avoir

perdre son humanité. Lhomme étant un être de désir on pourrait alors penser que son devoir est d’accomplir tous ses désirs. Si le désir est « un manque, souffrance, aspiration à une plénitude » il semble évident que son devoir est de rechercher le bonheur comme résultat des désirs accomplis. Cependant certains désirs sont excessifs passionnels voire maladifs ou violents qui peuvent nous déstabiliser (perte de l ataraxie). L’accomplissement de tels désirs peut-il alors constituer une bonne règle de

sujet ne porte pas sur l’essence du bonheur (même s’il est évident qu’on ne peut pas traiter correctement ce sujet si on ne la connaît pas) mais il pose une question à propos de son advenue ou, plus précisément sur les modalités de son advenue. L’expression « affaire de » est intéressante pour analyser le sens de cet intitulé. Elle peut simplement signifier question comme dans l’expression « c’est une affaire de mœurs ». L’intitulé deviendrait alors « Le bonheur est-il (une) question de chance ? »

Le bonheur est-il un devoir ? Introduction . « L’homme n’est heureux que de vouloir et d’inventer » nous dit Alain dans Propos sur le bonheur. En effet les humains sont constamment à la recherche du bonheur mais encore faut il s’y prendre correctement. Dans le texte d’Alain sont rapprochés les termes de bonheur et de devoir ; nous pouvons obtenir le bonheur tout en rendant service au monde, ou seulement à un simple être humain ou encore à nous même. Nous avons tous des devoirs envers le monde

se tourner vers de nouveaux objets dont il est privé. Sans manque, le désir s’éteindrait. On pourrait dire que cette « fuite en avant » du désir résulte de la distance qui sépare l’homme du seul état en lequel il pourrait se repaître, à savoir le bonheur. Mais on peut aussi penser que jamais le désir ne pourra trouver dans le monde d’objet qui lui convienne ou le satisfasse pleinement. Le désir se définit ainsi par une démesure à l’égard de ses objets. Comme pure puissance de l’homme, comme dimension

est le bonheur qui consiste dans le plaisir le plus durable. Or, le bonheur doit pouvoir trier dans les désirs. On ne peut pas satisfaire tous ses désirs car certains désirs risquent de nous éloigner du bonheur. Il faut donc distinguer les désirs « vains », les désirs « naturels » mais non-nécessaires et les désirs « naturels » et « nécessaires » pour le bonheur (sérénité de l’âme, « ataraxie »), pour la tranquillité du corps et pour vivre. Selon Epicure (voir aussi page 436 sur le bonheur), il faut

Le désir Le désir est l’ « essence de l’homme » selon la plupart des philosophes le désir se définit comme une tendance du sujet vers un objet, objet réel ou imaginé, mais que le sujet se représente toujours comme source de satisfaction. Il faut prendre garde de ne pas confondre le désir avec d’autres tendances qui animent le sujet humain : l’instinct, le besoin, la volonté. ... Le désir est un effort de réduction d'une tension issue d'un sentiment de manque et en ce sens, comme le disait Platon dans Le

permanents, que dans la retraite absolue ». Schopenhauer. Quelle est donc la condition du bonheur ? Tel est le problème auquel Schopenhauer se confronte dans ce texte. Il établit ici une relation entre le bonheur et la solitude. Pour Schopenhauer, le seul moyen d’accéder au bonheur serait la solitude, c'est pour cela qu'il établit deux conditions au bonheur. Constatant que en effet, l'une des conditions du bonheur serait l'importance du « moi », il nous informe que en se donnant de l'importance nous

signifierait « le regret d'une étoile ». En psychanalyse, le désir est dans l'interdit et par conséquent dans le manque. Il est associé aux péchés et aux vices, d'une certaine façon il est la cause du malheur. Mais peut être est-il une forme de bonheur ? La faiblesse quant à elle est un manque de force. Elle existe sous toutes les formes : faiblesse physique, faiblesse de caractère... Le désir est-il une faiblesse en lui-même où est ce le fait d'avoir plusieurs désirs qui nous rendent faible