Le Champ Lexical Du Massacre

Lecture analytique n°9 D'Aubigné – France, mère affligée Ce texte est extrait des Tragiques qui sont l’œuvre d'un poète soldat qui prend parti pour les protestants. Il a été compagnon d'armes d'Henri IV et a assisté au massacre de la Saint Barthélémy. Les Tragiques sont une épopée commencée en 1576 et publiée en 1616. Le mouvement d'ensemble est net et comporte 7 parties : misère, prince, chambre dorée, feu, fer, vengeance, jugement. La France est comparée à la mère de deux jumeaux de la Bible :

de la guerre qui oppose les Bulgares et les Abares. Comment évolue la vision de la guerre de Candide, éternel optimiste ? Il est alors intéressant de voir comment est dépeinte la scène de guerre, son ordre et sa beauté, les horreurs causées par le massacre et de quelle façon Candide réagit à ce spectacle atroce. Ce troisième chapitre nous présente une guerre belle et « utile », décrite comme un spectacle ou comme un jeu. La guerre est considérée comme un véritable défilé, une parade. Le narrateur

comprendre l’équivalence qu’il y a entre le silence et le goût du sang. C- Une traque en plusieurs étapes Une fois le loup trouvé, on constate une forte dramatisation de la mise en scène avec des mots ou des phrases rappelant la guerre comme « massacre », « Au risque de nous fusiller les uns les autres » ou encore « Au risque même, au milieu de la confusion des cris, des coups, des fumées ». On remarque encore une fois que tout ce vocabulaire est lié à la contamination du mal car c’est en voyant

Claude Gueux , la mise en mort de celui-ci est mise en spectacle et montrée à tout le monde. Dans le passage suivant : « Admirable effet des exécutions publiques / les gens du marché s’ameutèrent pour une question de tarif et faillirent massacrer un employé de l’octroi. Le doux peuple que vous font ces lois-là ». Alors, Victor Hugo se sert d’un oxymore à : « Admirable effet des exécutions publiques » pour mettre une emphase sur la réaction du peuple qui est contraire

appel au professionalisme. Maintenant je passe à la lecture. 1.Description d’un monde sanquinaire et totalitaire a)Description de l’horreur -En lisant le texte on apercoit l’horreur de Timisoara -champs lexical de la violence l.4 „gens vidés de leur sang“ l.8.“ génocide, charniers, massacres, torture“l.18 „chambres de torture“ l.20 „cadavres“ -image forte qui cristalise le sens de la scène -images fortes: l.21 „on exposa devant les caméras dix-neuf corps, côte à côte, plus ou moins décomposés

fait également référence aux coupures et aux images de journaux que Picasso a utilisées dans ses recherches. Lien : Guernica peut être mit en relation avec le poème ‘’La victoire de Guernica’’ de Paul Eluard. Le poème parle du massacre de Guernica, le champ lexical de la mort est dominant dans tout le poème. Le titre ne représente pas la victoire des Allemands mais la future victoire et libération du peuple espagnol. Le poème et le tableau sont comme un appel à la résistance, résister face à

« Ailes d’or et flèches de flamme ». Victor Hugo nous donne une image personnifiée des abeilles, travailleuses et bataillant pour la justice, opposée à celle de l’empereur. Victor Hugo nous fait ressentir un combat épique pour cela il utilise le champ lexical de la guerre qui apparaît à partir du vers 13 : "ruez-vous" ; "guerrières" ; "flèches" ; "tourbillonnez", puis dans la dernière strophe: "percez-le" ; "aveuglez" ; "acharnez-vous" ; "farouches" ; "qu'il soit chassé". Tout cela est l'image d'un

Montesquieu . Tous les arguments de Montesquieu semblent suivre une logique qui est une cause exposée dans la première partie de l'argument et qui entraîne ensuite sa conséquence : l'esclavage ou la dévalorisation des "nègres" comme l’atteste le Champ lexical de la justice : "juger", "preuve".Pour trouver une excuse à l'esclavage, un argument est mis en place et est que les noirs n'avaient pas d'âmes, et n'étaient donc en somme pas des êtres humains. Montesquieu conduit á déshumaniser les esclaves comme

massacrera les protestants lors des guerres de Religions, les protestants ici deviennent des membres que l’en veut amputer. Ainsi ayant une fureur a la tête du pouvoir qui massacre le peuple au lieu de le rassemble. On ne peut s’empêcher de parler d’un règne malheureux. Règne misérable. En employant le champ lexical de la misère ‘’odieux’’, ‘’vicieux’’, ‘’insupportable’’, ‘’misère ‘’, d’Aubigné décrit un règne hideux. Un règne qui est, avec l’opposition ‘’Vicieux commencer, achever

relation : « une corde à l’un des bras »l.7, « l’autre bras »l.9, tendue entre les « amis » l.9. Deux réseaux forment l’image d’un lien communautaire, privé ou public, que le cannibalisme assure et renforce. On observe d’ailleurs la présence du champ lexical de la communauté lorsque Montaigne évoque l’acte cannibale : « ses connaissants »l.7, « ses amis »l.9, « en présence de toute l’assemblée »l.10, « en commun »l.11. Le cannibalisme prend alors son sens véritable : celui d’une pratique par laquelle