Le Cid Intrigue

Boileau dans son Art poétique. Que dès les premiers vers, l'action préparée Sans peine du sujet aplanisse l'entrée. Je me ris d'un acteur qui, lent à s'exprimer, De ce qu'il veut, d'abord, ne sait pas m'informer, Et qui, débrouillant mal une pénible intrigue, D'un divertissement me fait une fatigue. J'aimerais mieux encor qu'il déclinât son nom, Et dît : « Je suis Oreste1, ou bien Agamemnon », Que d'aller, par un tas de confuses merveilles, Sans rien dire à l'esprit, étourdir les oreilles. Le sujet n'est

mil, la nouvelle vitalité́ de l'Occident fait que les rôles sont désormais inverses, au moment où̀ le monde ibéro-musulman d'Al Andalous connait une crise grave. La prise de Tolède en 1085 par Alphonse VI de Castille, celle de Valence en 1094 par le Cid Campe Ador, enfin celle de Huesca en 1096 par Sanche Ramirez d'Aragon semblent annoncer une victoire rapide et définitive des « croises d'Espagne ». L'irruption de nouveaux défenseurs de la foi musulmane remet alors en cause la reconquête castillane

Proposition de lecture analytique pour l'exposition de Ruy Blas (acte I, scène 1) ✔ La fonction d'une exposition est d'abord d'informer (mise en place de l'intrigue, présentation des personnages, ancrage dans un lieu et une époque), mais aussi de séduire : il faudra étudier comment cette première scène s'articule autour de ce double objectif d'information et de séduction. ✔ Notons qu'en réalité l'exposition à proprement parler s'étend sur tout le premier acte : mise en place du motif de la vengeance

sa cohérence mais au-delà de cela il y a des points communs entre toutes les histoires. Quelque soit l’histoire elle possède un début, un milieu et une fin. Une histoire s’organise autour d’une intrigue principale, qui peut être démultipliée dans des intrigues secondaires. Dès lors qu’il y a une intrigue, il y une contradiction, l’exposition de cette contradiction, ses ingrédients (c’est le début). Ensuite il y a le développement de cette contradiction (des actions rythmées). Il y a enfin la résolution

est mis en valeur par le rapprochement des termes « mortel ennemi ». La mort est ici omniprésente avec les mots « lacs ( qui sert à étrangler le gibier) , mourir, mortel..) Et le rat accourt, c’est donc la mort seule, le désespoir en tout cas, qui intrigue et qui réunit. Le fabuliste va ensuite ironiser en qualifiant le chat de « pauvre » et en l’appelant « mon chat » (avec le déterminant possessif). La chat a ensuite recours a un discours hypocrite, qu’il débute par « mon cher ami » en s’adressant

spectateurs en savent donc plus que les acteurs et apprécient mieux l’histoire ainsi. Pour rendre les monologues plus crédibles, les auteurs les introduisaient aux moments ou le personnage est sous le sous d’une émotion violente c'est le cas dans Le Cid, Don Diègue se lamente à haute voie de son déshonneur : O rage ! Ô désespoir, ô vieillesse ennemie ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers

ATELIER  DE LITTERATURE (Calabre) Corpus de documents : Corneille, Le Cid (1636),Acte I, scène 6. 1637 Racine, Bérénice , Acte IV, scène 5 , 1670 Molière, Dom Juan ou Le Festin de Pierre, Acte I, scène 2, 1665 Madame de La Fayette, La princesse de Clèves, Tome IV, 1678 http://www.tv5.org/TV5Site/publication/publi-314-le_Jeu_de_l_amour_et_du_hasard__de_Marivaux.htm Objectifs didactiques: Se familiariser avec le théâtre du XVII, passage du baroque à la tragédie racinienne. Comprendre

confrontés au malheur. Ceci peut donc être tiré de la vie de tout à chacun et aborde des sujets vrais, l’auteur s’inspire de la vérité pour traiter le déroulement de son intrigue. De cette manière, le théâtre confronte le spectateur à la vérité puisqu’il le met face à des situations que lui-même a vécu. Tout comme c’est le cas dans « Le Cid » de Corneille, lorsque Don Rodrigue se trouve face à un terrible dilemme et que celui-ci préfère privilégier son honneur ainsi que celui de son père plutôt que son

passée ! Œuvre de tant de jours en un jour effacée ! Nouvelle dignité fatale à mon bonheur ! Précipice élevé d'où tombe mon honneur ! Faut-il de votre éclat voir triompher le comte, Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ?  » Corneille, Le Cid, 1636 Cette exigence morale de la littérature classique fait de la tragédie, de la fable, des maximes et des portraits des genres privilégiés. La forme est aussi soumise à de fortes contraintes : la langue classique est marquée par un souci constant

les répliques qui ont marqué et marquent encore aujourd’hui les esprits des lecteurs. Les plus romantiques par exemple, sont très sensibles aux déclarations telles que celle que fait indirectement Chimène à Rodrigue dans la scène 4 de l’acte III du Cid : « Va je ne te hais point. » Au contraire, les lecteurs qui préfèrent le registre comique au registre tragique, gardent en mémoire la fameuse réplique du Bourgeois Gentilhomme, dans laquelle le Maître de philosophie tente d’expliquer à Monsieur Jourdain