Le Cid Intrigue

théâtre classique a repris cette distinction : Molière a écrit des comédies célèbres (l'Avare, le Bourgeois Gentilhomme, le Misanthrope, Dom Juan, le Malade imaginaire, etc.) ; Corneille et Racine, des tragédies non moins fameuses (par exemple, le Cid, pour le premier, Phèdre, pour le second). • Le théâtre baroque, lui, n'hésitait pas à mélanger dans une même pièce le comique et le tragique. C'est ce qui s'est fait à nouveau, à l'époque romantique, époque à laquelle Victor Hugo a créé le drame.

siècle jusqu'à ce que s'imposent la tragédie et la comédie. Il a surtout été illustré par l’œuvre du prolifique Alexandre Hardy (Il 569-1632). La distinction entre tragi-comédie, comédie et tragédie est souvent subtile et incertaine: c'est ainsi que Le Cid a été défini par Corneille tour à tour comme une tragi-comédie puis comme une tragédie. Si le comique et le tragique se trouvaient mélangés dans la tragi-comédie latine, ce n'est pas le cas dans la tragi-comédie française. L'ANALYSE DU THÉÂTRE :

d'une pièce de théâtre, autour duquel s'organise le déroulement des scènes. Il existe dans la notion d'intrigue un aspect complexe puisque celle-ci renvoi à une difficulté qu'il va falloir surmonter ou à un problème qu'il va falloir résoudre. Une intrigue sous-entend forcément une dynamique puisqu'elle induit un dépassement. Quant à savoir si ce nœud complexe est l'essentiel au théâtre, c'est-à-dire s'il s'agit de quelque chose “qui est absolument nécessaire” à une pièce, c'est ce que cette étude

Aragon (1897-1982),… L’absurde : pour les philosophes et romanciers Sartre (1905-1980) et Camus (1913-1960), la vie de l’homme est absurde et ne peut tirer sa grandeur que de l’action. Au théâtre, l’absurde rejette les structures traditionnelles (intrigue, place de la parole,…). Dramaturges : Beckett (1906-1989), Ionesco (1909-1994) … Le nouveau roman : les nouveaux romanciers remettent en question les ressorts traditionnels du roman, dont les notions de personnage et d’intrigue. Auteurs : Sarraute

protection des troupes par la haute société incitera un certain nombre d'auteurs à créer des scénarios pour ces « masques » de cour, ou à intégrer des éléments de ce genre dans leurs pièces (Roméo et Juliette de Shakespeare). Par le procédé de la double intrigue (mise en parallèle des destins des personnages) ou du « théâtre dans le théâtre », Shakespeare amplifie l'intensité dramatique de ses pièces, tout en opérant une forme de distanciation. Aussi mêle-t-il la méditation philosophique à l'écriture poétique

aussi bien sur la scène nationale avec la mise en valeur de l'autorité, qu'en Europe avec la mise en valeur de la culture française classique. A travers les pièces classiques, Racine et Corneille maintenaient l'autorité Royale en place. (Phèdre, Le Cid... L'honneur et la rigueur règne avant tout) Il se montre extrêmement dépensier en allouant des sommes immenses aux frais de la cour royale. Il se comporte en mécène et patron des arts en finançant les grandes figures culturelles de l’époque tels

l’enchevêtrement des intrigues brise l’unité d’action ; deux années s’écoulent entre la fin de l’acte IV et le début de l’acte V ce qui est inconciliable avec l’unité de temps(qui est de 24h) ; l’unité de lieu est également mise à mal puisque l’acte I s’ouvre dans la grotte d’Alcandre (en Touraine), les trois actes suivants se passent à Bordeaux, tandis que le dernier a lieu à Paris. On pourrait donc penser que nous sommes bien éloignés des préceptes du théâtre classique qui privilégie une intrigue unique

baroque représente le théâtre du monde (theatrum mundi). Tous les hommes jouent la comédie de la vie dans un monde privé de consistance. Le monde n'est qu'une illusion, c'est le thème du theatrum mundi. Pour cela, les dramaturges multiplient les intrigues secondaires pour perdre le spectateur et recourent au procédé du théâtre dans le théâtre ou mise en abyme. 3. Quelques auteurs majeurs a. William Shakespeare (1564-1616) Dramaturge anglais, Shakespeare écrit environ quarante pièces durant une très

mère de la Princesse lui consacrera la première digression racontée à sa fille (p46 à 51) Dans un roman très court on a une très longue digression qui n’est pas le principal personnage de l’histoire. Cette très longue ne fait à aucun moment cette intrigue principale entre l’amour partagé du Duc de Nemours et de la Princesse. On passe du récit de Madame de Chartres au propos du narrateur extérieur, comme si rien n’avait été interrompu. Par la peinture de la passion néfaste, la mère dégoûte sa fille

représentations ont lieu l’après midi car on a besoin de lumière. Les places debout à ciel ouvert sont les moins chères, les places assises dans les galeries sont plus chères. Les Anglais jouent sur la «diversité» : ils développent des intrigues secondaires, les ellipses de temps sont nombreuses, les lieux divers. Les personnages ont de plus en plus de psychologie alors qu’ils étaient relégués au rang de personnages secondaires auparavant au profit de notions abstraites et symboliques. Les