Le Cid Le Sublime

officielle, le moralisme, l'idéal de l'honnête homme, la règles des trois unités, la langue et son usage. Les thématiques sont : le devoir, la passion, l'exercice du pouvoir, l'aristocratie et la noblesse. Les œuvres et auteurs clés sont : corneille avec le Cid et Molière avec L'école des femmes. À partir du classicisme, la réflexion intellectuelle, la recherche de la perfection formelle et la vie sociale cessent d'apparaître comme des sphères séparées. Bien plus qu'un mouvement esthétique, le classicisme

notamment la règle des trois unités (sauf unité d'action). Dans ce genre, le souci de modernité et de réalisme prévaut ; on délaisse parfois le vers pour la prose et l'on privilégie le pittoresque et l'émotion : on mêle, selon le mot d'Hugo, « le sublime et le grotesque ». Certes l’intrigue présente encore au spectateur de quoi le faire pleurer, mais les personnages ne sont plus issus de la mythologie ou de l’histoire romaine (même si ce sont encore des personnages de haut rang, pour certains). Et

Niveau de langue soutenu ; son ton doit être essentiellement dramatique, pathétique. • Les personnages sont victimes de forces qui les dépassent. Les personnages sont prisonniers de leur destin. • Des personnages spécifiques : ex => Corneille, Le Cid : Rodrigue doit choisir entre l’honneur de la famille et l’amour : la passion amoureuse entre en conflit tendu avec le devoir du héros envers le pouvoir qu’il doit servir. • Question de la mort du personnage tragique : Afin de purger efficacement le

n'est pas pris au sérieux. « Ah çà drôle ! » lui répond-on quand il insulte la lignée des nobles. Le masque de bouffon lui colle à la peau. CONCLUSION : - Une scène emblématique du théâtre romantique de Hugo par l'alliance du grotesque et du sublime. - Un personnage poignant qui a inspiré Verdi dans Rigoletto : http://www.youtube.com/watch?v=BYxFFi39fY0 Autre video : Le Roi s'amuse à la Comédie française : http://www.youtube.com/watch?v=03kT76vA8Lg Je place une video de l'adaptation de

fatale. ╚►Auteur ? Racine : tragédien à succès du XVII° (2° moitié du XVII°), auteur d'Andromaque, Bérénice ╚►autre tragédien du XVII° ? Corneille (1° moitié du XVII°) Le Cid, Tite et Bérénice, Cinna 2° Remarques sur la forme Rimes et vers ╚►nombre de syllabes ? Alexandrins (12 syllabes) en rimes suivies, ton élevé ou « sublime ». RETENONS : Forme proche du poème pour toucher, émouvoir d'où nécessité d'analyser les procédés rhétoriques. RAPPEL : Tragédie développe une action qui a pour but d'émouvoir

dictionnaire contribue cependant à fixer et à homogénéisé la langue (encore très marqué à l’époque par le régionalisme). L’académie française partie aussi à la vie littéraire en prenant position dans les débats de l’époque. Lors de la querelle du cid, elle rédige la demande à Richelieu. Elle intervient également lors de la querelle des anciens et des modernes. L’académie française c’est surtout occupé de préserver une certaine idée de la langue et s’est plus distingué par rapport à son conservatisme

de la raison et de l’ordre que les dramaturges classiques respectent la règle des trois unités (action, temps, lieu), de la vraisemblance et de la bienséance. Boileau, l’art poétique, Chant I Quelque sujet qu’on traite, ou traite, ou plaisant ou sublime, Que toujours le bon sens s’accorde avec la rime, L’un l’autre vainement ils semblent se haïr, La rime est un esclave et ne doit qu’obéir. L’lorsqu’ la bien chercher d’abord on s’évertue, L’esprit à la trouver aisément s’habitue, Au joug de la raison

naissance dès le début et se poursuivent jusqu’au dénouement 3. Le développement de toutes les intrigues est en germe dès l’exposition 4. Chaque intrigue accessoire exerce une influence sur le déroulement de l’intrigue principale. (à ce moment, Le Cid n’y satisfait pas puisque l’amour de l’Infante pour Rodrigue n’a pas d’influence sur l’amour Rodrigue-Chimène) III.B.2 L’exposition Il faut que le premier acte contienne tous les éléments nécessaires à la compréhension de la pièce. Dans Tartuffe,

Vivre en ses parents le reste de son âge. (clausule) Signalons, pour terminer, qu'il existe aussi une période dont les membre successifs augmentent régulièrement (ou diminuent régulièrement) de volume, comme dans les déplorations de Don Diègue, dans Le Cid de Corneille : « Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! ». Dans ce cas, on parle d'une période rhopalique (du grec rhopalos, la « massue », dont une extrêmité, la masse, est beaucoup plus grosse que l'autre, le manche). (ii) Le parisosis est

proclamée : celle de retrouver sa place, sa grandeur d'âme dans une cité intolérante en matière de religion (comme dans Polyeucte), ou démolie par la guerre (Horace) ou encore dominée par des moeurs obsolètes (les pères de Chimène et Rodrigue). Avec Le Cid, nous assistons à la naissance du éros, à cette métamorphose d'un être ordinaire en être extraordinaire, et Corneille nous dévoile toute la difficulté de cette transformation. Dans Horace, le éros se trouve confronté à la solitude causée par son égo