Le Cogito Cartesien

Le cogito fait parti de ces évidences. L'existence humaine se manifeste comme une évidence qui a valeur de certitude. Cette évidence, il l'appelle l’évidence objective. Le cogito est donc le socle fondamental de l'épistémologie cartésienne, c'est-à-dire que sans cette évidence objective du cogito, le sujet devrait se résoudre à abandonner toute ambition de connaissance. Le Cogito est un raisonnement philosophique par lequel Descartes déduit l’être et l’existence à partir de la pensée (cogito, ergo

les déclinaisons directes. L'industrialisme, le financiarisme et le consumérisme aussi. Toute la pensée de Descartes se construit sur ce fameux point d'appui qu'est la première et seule certitude directement accessible : "Je pense donc je suis" (Cogito ergo sum). Cette certitude première, fondamentale pour Descartes, est absurde et fausse. Elle est absurde dans la simple mesure où le premier terme (Je pense) est un terme de mouvement puisque toute pensée est d'abord un changement, un jaillissement

certitude absolue, selon Descartes, cette conscience est évidente par la simple application du doute méthodique : la remise en cause de l’existence de cette conscience est pensée et donc conscience. Elle est donc à la base de toute pensée : cogito cartésien « Je pense donc je suis », mais aussi à la base de la conscience du monde : caractère fondateur - la conscience de soi permet une prise de conscience du monde. En effet, avoir conscience de nous-même correspond à avoir conscience d’être dans

Eva GOMEZ T.Mendel René Descartes théorise au 17ème siècle l’existence d’un Cogito qui constituerais l’essence du sujet ainsi que sa seule certitude selon ce philosophe. Cette conception du sujet donne à ce dernier une souveraineté complète sur ses pensées, ses actions et sa conscience de manière générale. De nombreux philosophes reprennent alors cette thèse et contribuent à la démocratisation de la théorie du moi. Dans un ouvrage intitulé Rien a craindre Julian

D’après Descartes, l’homme ne peut se mentir à soi même car dans méditations métaphysiques il prouve l’unité de la conscience et le faite que l’homme soi en perpétuel dialogue avec celle-ci. Descartes pose ainsi une vérité fondamental : l’existence du cogito « je ».Selon lui la conscience de soi est la certitude au doute, « la terre natal de toutes vérités » l’homme ne peut donc pas se mentir car si il sait la vérité, et qu’il sait qu’il se ment, la dissimuler à sa conscience est impossible. Et si la

sera tenté d'être indulgent avec lui-même. Par nature, cette expérience exclut autrui. Elle n'est pas une démonstration, qui serait universelle, intersubjective, qui vaudrait pour autrui, qui s'imposerait à n'importe qui. Cet acte qu'est le "cogito" ne peut être effectué qu'à la première personne, pour son propre compte. L'évidence de mon existence, moi seul puis l'éprouver. Elle est du domaine de la subjectivité, de l'intériorité. Elle n'est pas une démonstration, ni quelque chose qui puisse

source subjective (l'individu singulier). Cependant, c'est précisément cette visée à l'universel excluant la moindre concession à la particularité qui est l'essence même de la philosophie. Chaque fois que le «Je pense, donc je suis» (Cogito, ergo sum) cartésien est mis en question, c'est qu'il y a doute quant au «je», sujet des verbes «penser» et «être»: si ce «je» n'était que celui de Descartes, il prouverait certes à Descartes qu'il est ou existe, du moins aussi longtemps qu'il pense, mais il

Bergson pose un vrai problème : contrairement à ce que pourrait laisser penser le cogito cartésien, la conscience n'est pas donnée une fois pour toutes, et elle peut se perdre. Bergson nous garde de réduire la conscience à n'être qu'un phénomène uniforme et constant qui se situerait toujours au même degré.   Avec Bergson Reconnaissons que la conscience peut être paralysée par la force des préjugés de l'éducation, du conditionnement. Elle risque donc souvent de sombrer dans son contraire : l'inconscience

En mathématiques, il est à l’origine de la géométrie analytique. Certaines de ses théories ont par la suite été contestées ou abandonnées. Son cogito marque la naissance de la subjectivité moderne (l’acte fondateur de sa philosophie est un mouvement de retour à soi et d’affirmation d’une vérité première que l’être humain découvre en lui-même. Le cogito occupe un rôle fondateur dans l‘établissement de la connaissance).  Sa méthode scientifique affirme constamment une rupture par rapport à la scolastique

le comprendre, se référer à Descartes, quand il oppose la définition aristotélicienne de l’homme comme « animal raisonnable » à son propre énoncé du cogito ( « je pense, donc je suis »). La définition d’Aristote repose sur des présupposés explicites : il faut, pour la comprendre, savoir préalablement ce qu’est un animal, ce qu’est la raison. Le cogito en revanche repose sur des présupposés implicites : on ne peut pas penser, dit Descartes, sans savoir, plus ou moins confusément, ce qu’est la pensée