Le Cogito Pratique Hegel

jusque-là, était dans toutes les philosophies modernes. Husserl était convaincu que tout philosophe devait, au moins une fois dans sa vie, réeffectuer "le cogito cartésien" (cfr. M.C.), c'est-à-dire redécouvrir la première évidence pouvant résister à tous les doutes possibles. Cette évidence première était désignée par Descartes sous le nom de "cogito". Husserl dira de la première évidence de Descartes qu'elle fait partie de l'évidence effectivement première, à savoir le "je pur" ou l'"identité de soi

retordre… mais elle est aussi un authentique exercice de pensée, qui dès qu'on le domine un peu devient à la fois stimulant et gratifiant. Ne vous découragez donc pas, persévérez, car comme dans tout apprentissage, l'essentiel demeure votre propre pratique. Comme le disait Aristote "celui qui apprend à jouer de la cithare, apprend à jouer de la cithare en jouant de la cithare" ou si vous préférez "c'est en forgeant qu'on devient forgeron"… B / Les différentes parties 1 - Unité : Chaque partie correspond

inventée, pour remplacer l'antique science, inspirée d'Aristote, enseignée dans les universités. Cette refondation passe par une nouvelle conception du savoir. Le philosophe soumet à un doute systématique toutes les idées de son esprit (cf texte du cogito par la suite). Il fait ainsi le tri entre les différentes façons de concevoir un objet, pour découvrir celles qui possèdent le plus haut degré de certitude et d'exactitude. Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d’être tiré de la ruche

l’humanité à la connaissance. Ce que nous appelons les lumières les allemands l’appelle le aufklärung ce qui veut dire le fait d’éclairer. A quelle époque commence ce progrès de la pensée. Il donne un rôle essentiel à Descartes qui est l’inventeur le cogito (ergo sum). Discours de la méthode explique comment il est arrivé à certaines connaissance : en oubliant tout ce qu’il avait appris. La grande invention de Descartes est que le sujet par un travail sur lui-même peut accéder à la vérité et en premier

concepts par elle-même, antérieurement à toute langue donnée. De même, l’action révèle du « préconceptuel » : parfois il nous arrive d’agir, de résoudre un problème pratique sans faire appel à la pensée conceptuelle. On peut imaginer que cette pensée est partagée par certains animaux, eux aussi capables de résoudre certains problèmes pratiques. Mais on pourrait encore distinguer le cas de l’homme, qui résout véritablement un problème par la pensée, de celui de l’animal qui procède simplement par essai

scandaleux de remettre au cause des principes aussi importants. Un argument très fort dans ce dernier cas consisterait à dire : vous prétendez le faire au nom de la démocratie mais celle-ci n’est pas la voie de tout le peuple mais de la majorité. Dans la pratique, la question ne se pose pas tant qu’il existe un consensus extrêmement large sur le fait que tout le monde tient à la déclaration des droits de l’homme. Ce consensus date de 1980 seulement. La pensée actuelle consiste à dire que la démocratie est

regarde. Il voit que je le regarde. Je vois qu’il le voit. Il voit que je vois qu’il le voit…L’analyse est sans fin, et si elle était la mesure de toute chose, les regards glisseraient indéfiniment l’un sur l’autre, il n’y aurait jamais qu’un seul cogito à la fois. Or, bien que les reflets des reflets aillent en principe à l’infini, la vision fait que les noires issues des deux regards s’ajustent l’une à l’autre, et qu’on ait, non plus deux consciences avec leur téléologie propre, mais deux regards

concepts par ellemême, antérieurement à toute langue donnée. De même, l’action révèle du « préconceptuel » : parfois il nous arrive d’agir, de résoudre un problème pratique sans faire appel à la pensée conceptuelle. On peut imaginer que cette pensée est partagée par certains animaux, eux aussi capables de résoudre certains problèmes pratiques. Mais on pourrait encore distinguer le cas de l’homme, qui résout véritablement un problème par la pensée, de celui de l’animal qui procède simplement par essai

conclusion. Sur le plan de l’évidence, tout ce qu’on peut tirer de la remarque de Scheler, en effet, c’est que, par théorie de la liberté politique, il y a, au sein de nos sociétés, accroissement dans l’homme de la notion d’homme et, par la pratique de cette même liberté, insatisfaction correspondante. La liberté de fait ne s’est pas accrue proportionnellement à la conscience que l’homme en a prise. De cette observation, on ne peut déduire que ceci : la révolte est le fait de l’homme informé

cet épisode, l’exégète le plus célèbre est sûrement Hegel dans la Phénoménologie de l’Esprit[11]. Pour lui, Antigone est l’esprit de la Nature, elle appartient à la Loi Divine, Créon recherche l’Ordre, c’est son devoir et l’effectivité de la règle. Dans cet épisode se produit une collision, un choc malheureux[12] entre l’éthique d’Antigone et sens du devoir de Créon. Or, ces deux éléments ont leur logique propre et ce que met au jour Hegel, car, Antigone voit de son côté le Juste, car conforme