Le Comparatisme

États ou avec les ONG. Elle étudie aussi les «area studies» (aires culturelles). Au delà de ces disciplines, il faut distinguer trois tendances: * Le comparatisme classique (spatial): on cherchera à comparer des systèmes, de pratiques électorales en Europe ou ailleurs. On cherche des acteurs explicatives des différences. * Le comparatisme historique (temporel): On prendra en compte l’histoire dans la politique. La dimension historique est prise en compte pour toute sorte de décision. *

rechercher les causes sociales. La véritable explication de ce que nous somme et de ce que nous faisons n'est pas au fond de nous même mais au contraire en dehors de nous. Il faut administrer la preuve de la causalité en pratiquant le comparatisme. La sociologie doit copier le modèle des sciences de la nature. Le sociologue voudrait faire des expérience sociales comme les chimistes font en laboratoire. Le Laboratoire est alors la collectivité humaine. Le sociologue fait alors une expérimentation

et surtout pour ceux qui cherchent dans le témoignage de l’ethnologie une source d’inspiration et de confirmation. Frazer a posé les grands principes de la méthode anthropologique moderne malgré le fait que sa théorie, son évolutionnisme, son comparatisme et ses explications par la survivance ne sont pas toujours recevables. L’anthropologie aujourd’hui est déchirée entre les écoles, les tendances et les partis pris. Frazer avait évoqué que le contact culturel, la transmission des arts usuels, des

plan, on peut croire que c'est le débat des lois et des moeurs qui a continué, sur la même pente d'indulgence retenue, dans la même crainte d'un retour à l'ordre moral. Tout au plus, s'y est ajoutée une touche scientifique d'évolutionnisme et de comparatisme. La sociologie montrait, par enquêtes et sondages, que les moeurs avaient changé, et plus vite dans les pays voisins qu'en France. Elle accélérait ainsi le mouvement en coupant les jarrets à la résistance: tout était accompli, et il n'y avait plus

entre les langues européennes. Il y a aussi des parentés entre les langues des religions. Georges Dumézil, linguiste français qui parle vingt langues, étudie l’héritage indo-européen dans les mythes et les religions. Il base ses recherches sur le comparatisme. Tous les peuples indo-européens ont évolué → ces mythes se sont transformés même si la base était commune. L’objectif de Dumézil est de trouver des points communs. Les sociétés indo-européennes étaient organisées sur une base trifonctionnelle

plan, on peut croire que c'est le débat des lois et des moeurs qui a continué, sur la même pente d'indulgence retenue, dans la même crainte d'un retour à l'ordre moral. Tout au plus, s'y est ajoutée une touche scientifique d'évolutionnisme et de comparatisme. La sociologie montrait, par enquêtes et sondages, que les moeurs avaient changé, et plus vite dans les pays voisins qu'en France. Elle accélérait ainsi le mouvement en coupant les jarrets à la résistance: tout était accompli, et il n'y avait plus

été pacifique. Du moins, à compter du 18e siècle, il a été en Europe l’occasion de nourrir le développement de disciplines nouvelles qu’on a appelé depuis les sciences de l’homme : anthropologie, ethnologie, sociologie, et tout ce qui relève du comparatisme, entre cultures, sociétés. L’observation attentive d’autres cultures et d’autres mondes sociaux est l’occasion pour les ethnologues de prendre du recul par rapport à leur propre culture, à leur propre monde social. Rigoureusement menée, l’enquête

de la morale) * La tradition juridique asiatique et notamment la tradition chinoise qui est caractérisée par la persuasion et l’acceptation de la soumission L’italien Ugo MATTEI, professeur de droit international qui s’intéresse au comparatisme. Ce professeur va publier en 1997 un article intitulé « Three patterns of Law ». Sa conception consiste en la recherche de l’ « idéal type » : dans chaque système il y a des idéaux, des principes fondamentaux, et ce sont ces principes fondamentaux

parenté comme le langage sont des systèmes de relation/symboliques dans un système plus global engendré par l'esprit humain. On voit ainsi le parallèle entre les deux. Ces lois inconscientes qui ordonnent les systèmes symboliques permettent un comparatisme généralisé. Le travail de C. Levi-Strauss s'applique aussi aux connaissances naturalistes (ce qu'une population donnée connait de son environnement) par exemple. Dans La Pensée sauvage C. Levi-Strauss analyse le caractère systématique des connaissances

l’utilisation du terme « comparatisme » aux termes « littérature comparée » ou « littératures comparées » dans son article sur la littérature comparée à L’Encyclopaedia universalis. V 13. Édition Encyclopaedia universalis. Paris. 1989. p. 908. Il affirme : « Employons provisoirement ce mot puisque les termes plus précis dont on désigne la méthode et ses résultats sont sujets à discussions parfois vives : aux limites de la querelle. » 2-MILAN 2008 à 18h20. 3- Claire JOUBERT. « Le comparatisme comme critique