Le Gallicanisme Parlementaire

dévolues à la Grande Chambre. Les membres du parlement ne sont pas des fonctionnaires, ce sont les plus hauts magistrats du royaume mais formeront un corps. Ils sont très jaloux de leur privilèges. Les rois de France entreront en conflit avec les parlementaires. Le fait qu'ils soient organisés en corps permet qu'il s'agisse d'une institution qui sait prendre ses distances. Il y a donc stabilisation du corps au XIV siècle. A partir du 15 siècle, les nécessités feront apparaitre d'autres parlements en

novembre 1873: « le pouvoir exécutif est confié pour 7 ans au maréchal Mac-Mahon ». Cette deviendra par la suite une tradition républicaine. Les Lois constitutionnelles de 1875 Les causes: l'évolution de l'assemblée et de l'opinion L'évolution parlementaire de l'assemblée: Les monarchistes se divisèrent de plus en plus, chacun imputant à l'un et à l'autre l'échec de le restauration tandis que les républicains évoluèrent. Les orléanistes libéraux se rapprochèrent des bourgeois républicains. Broglie

que met en place Sieyes. Cependant pour lui la représentation n'est pas une aliénation car ce n'est que l'exercice de la svté qui est confié aux représentants et non pas la svté elle même. Il en arrive à identifier la svté nationale à la svté parlementaire car cette délégation n'est pas totale. En effet, la nation confie aux représentants non pas un pouvoir total mais le pouvoirs nécessaire pour maintenir le bon ordre. En aucun cas les représentas ne peuvent dépasser les limites de ce pouvoir. Il

pontificale. Grand schisme d’occident en 1378 : deux papes élus simultanément, un siégeant à Rome et l’autre à Avignon. Cette crise annonce une crise d’envergure européenne qui s’incarnera dans la réforme préparée dès le début du XV. En France, le gallicanisme s’affirme avec une série de textes qui battent en brèche les prétentions à l’universalité du saint siège. Le roi de France est le gardien de son Eglise et décide de son organisation. Refus de la hiérarchie ecclésiastique et du pouvoir de désignation

pouvoir universel va décliner et on va peu à peu voir disparaître la théocratie pontificale. Ce mouvement a marqué l’indépendance du roi par rapport au pape, mais cela a donné naissance à un nouveau courant : le gallicanisme. (28/03/13) B) La naissance du Gallicanisme Le gallicanisme est un terme qui a été utilisé pour désigner l’indépendance du roi de France à l’égard de la papauté, mais cela traduit aussi l’indépendance de l’Eglise gallicane à l’égard de la papauté. Cela ne veut pas dire

il déclare que les évêques de FR sont sujets du roi, qu’ils lui doivent obéissance et que dans toutes les questions temporelles concernant l’activité sociale et politique les ecclésiastique sont soumis au roi de FR → naissance da la théorie du gallicanisme (l’Eglise de FR dépend administrativement du roi de FR). Dans les 2 cas les 2 événements ont eut lieu sous Philippe le Bel, c’est lui qui a fixé les règles pour la suite et au XVème siècle, le royaume de FR est indépendant face à l’Empire et

puisque le Parlement de Paris refuse d’enregistrer et se plaint. Les remarques des parlementaires ne plaisent pas à François 1er qui fait alors une réponse via son chancelier Dupras : il ne tolère guère les remontrances du Parlement. Le Parlement est un fervent défenseur du gallicanisme (autonomie de l’Église de France vis-à-vis du Pape – s’est développé parallèlement à la construction de l’État – le gallicanisme politique défend l’indépendance du pouvoir temporel par rapport au Pape). Pour le Parlement

Pompadour, estimé des Philosophes, désireux de plaire à l'opinion publique, soucieux de concilier les parlements, Choiseul décide de sacrifier les jésuites, dont l'ordre est aboli en 1763. Alliance conjoncturelle de la philosophie et du gallicanisme parlementaire, car les parlements ne sont nullement favorables aux Philosophes, pas plus qu'aux protestants (affaires Calas, La Barre, condamnations de Rousseau). De 1770 à 1774, Louis XV tente de régler enfin la question du parlement et celle

au sein même de la dernière religion car Henri VIII va soumettre au parlement l’Edit de Nantes, ce texte va vouloir conférer aux protestants une certaine liberté ce qui pour les parlementaires catholiques issus de la noblesse ne vont pas admettre, remontrances….. Le roi pouvait outrepasser les positions des parlementaires en adressant les lettres, suspendre la délégation que lui a donné lui-même le parlement. Louis XIV va permettre à arrêter cette rébellion qu’Henri IV n’a pas pu faire, par l’ordonnance

voulu soustraire l'église et la nomination du pape à la domination de l'empire, c'est la « querelle des investitures ». La papauté prétend dominer la France car « les rois sont rois par la grâce de dieu ». La réponse des légistes français est le Gallicanisme, fondé sur les propos du Christ « rendez à César ce qui est à César et à dieu ce qui est à dieu ». 6 La science politique 1-2 Le prélèvement étatique Au moyen-âge plusieurs puissances pouvaient lever l'impôt. Les ressources étatiques provenaient