Le Génie Selon Kant

Le sujet de Philosophie sujet 1 :L'art peut-il se passer de règles ? Le corrigé en Philosophie sujet 1, Bac S :Notions étudiées : art, technique, liberté, loi.Auteurs en référence : - Kant et le génie- Alain, Système des Beaux-Arts- Hegel, Esthétique (critique de l’art comme copie)Plan proposé :- L’art, c’est la liberté- Sans règles, pas de création possible- Nouvelle règle : refuser les règlesCe sujet invitait à penser le rapport entre art/technique, travail et art/liberté. L’artiste est-il un

Le génie est le talent ( don naturel ) qui donne à l'art ses règles. Dans la mesure où le talent, comme pouvoir de produire inné chez l'artiste, appartient lui-même à la nature, on pourrait aussi s'exprimer ainsi : le génie est la disposition innée de l'esprit ( ingenium ) par l'intermédiaire de laquelle la nature donne à l'art ses règles. Quoi qu'il puisse en être de cette définition, qu'elle soit simplement arbitraire ou conforme au concept que l'on est accoutumé à associer au mot de génie (

permettent de créer d'autres objets qui eux auront cette utilité immédiate, l'art n'a aucune utilité. Il ne satisfait pas plus le besoin Kantien du confort qu'un besoin réel, comme le font la nourriture ou la boisson. Tandis que l'artisan crée son objet selon un plan conçu à l'avance, et déterminé par l'utilité de son objet, et s'inspire donc d'objets déjà crées, l'artiste suit des règles différentes. Il ne peut pas respecter de plan défini, faute de quoi sa création ne serait pas de l'art. Chaque tableau

alternative : Faut-il penser que l'artiste, avant de se définir par certaines compétences techniques, se définit par le génie ; ce qui impliquerait que l'activité artistique ne saurait se réduire à une activité dont la réussite ne dépend que de la conformité de l’œuvre à ce que l'on voulait qu'elle soit ? Plus encore, faut-il penser que l'artiste ne se définit que par le génie c'est-à-dire par une certaine spontanéité, originalité (hors des règles) ; ce qui impliquerait que la production artistique

vraiment humaine, cad à but non simplement utilitaire) et une œuvre d’art (cad celui de la spécificité d’une œuvre d’art par rapport aux autres produits de l’activité humaine tels que les objets techniques, les produits industriels, les objet artisanaux) selon 2 perspectives : ● D’une part, l’art peut être envisagé du point de vue de l’acteur (cad l’artiste). La question se posant alors est la suivante : l’artiste est-il si différent de l’artisan, est-il créateur génial ou reproducteur habile ? Finalement

technique ne suffit pas, qu'il y a un « truc », quelque chose d'extraordinaire, d'hors du commun qui vient s'ajouter au processus de production. Pour E.Kant, le génie dépasse les règle traditionnelle de la production, il se distingue de l'artisan par le « don », il est l'artiste qui crée en fonction d'aucune règle définissable, communicable. Selon Platon, pour créer il faut être pris d'une trance créatrice, une sorte de fièvre, de « délire ». Si Mozart aurait su expliquer comment il réalisait une symphonies

6 1. La question de l’objectivité : le beau et l’agréable (Kant) __________________________________ 6 2. Le rapport à la volonté : le beau et le jo li (Schopenhauer et Niet zsche) ________________________ 7 3. La norme du goût (Hu me)__________________________________________________________ 8 C. La création artistique ____________________________________________________ 8 1. Le 2. La 3. Le 4. La 5. La mythe de l’inspiration (Kant) _____________________________________________________ 8 création

[l’homme] force une terre à nourrir les productions d’une autre, un arbre à porter les fruits d’un autre. » Faut-il dès lors définir la culture comme anti/contre-nature, comme une violence exercée sur la nature ? 2. L’Homme entre nature et culture Kant, dans ses Réflexions sur l’éducation, vers 1800 nous dit que « L’homme est la seule créature qui doive être éduquée. » ⇒ Par éducation, on entend plusieurs choses : les soins (l’alimentation, depuis l’état de nourrisson), la discipline (que reçoit

paraît fondamentale de différencier beauté et vérité : la beauté est d'ordre sensible, elle concerne l'apparence sensible des choses et donc s'adresse aux sens, mais aussi à l'émotion, au désir. La vérité au contraire concerne directement l'intellect. Kant déclarai"Le beau est ce qui plaît sans concept". Cette ultime définition nous donne des enseignements précieux. En effet, elle suggère l’immédiateté de la compréhension et de l’admiration d’une œuvre d’art. Le plaisir issu de la contemplation semble

3. La finalité de l’art Dans son Cours d’Esthétique, Hegel se pose la question de savoir quel est la fin que l’artiste se propose en créant des œuvres. Platon, Aristote et Kant s’accordent donc tous les trois, à une différence près, sur le principe de l’imitation de la nature. Pour le premier l’art une réplique de la nature, mais une réplique « maladroite » puisqu’elle n’est pas en mesure de copier parfaitement le prototype. Dit autrement, l’imitation du vrai, ne peut en aucune manière