Le Génie Selon Kant

(Pascal, Schopenhauer, Freud). D'autres, comme Kant, opposent la recherche du bonheur et la réalisation de la loi morale : on ne peut pas chercher à être heureux en suivant la loi morale ; néanmoins, on ne peut pas parler d'une condamnation de la recherche du bonheur. Nietzsche, lui, la critique comme une fuite devant le tragique de la réalité, lui préférant l'expérience de la joie. Épicure (IIIe siècle av. J.-C.)[modifier | modifier le code] Selon Épicure, le bonheur a deux faces : une face négative

c’est beaucoup plus que cela pour Platon. Faisons le point : Ame = Idée Platon se pose la question de l’un et du multiple et il donne partiellement tort à Parménide et a Héraclite et partiellement raison aux deux. Il n’est pas de leur avis. Selon Platon, les êtres humains ont accès à deux mondes : le monde sensible, bougeant qu’ils accèdent avec les sens > Héraclite Le monde intelligible, parfait, immuable, des idées qu’ils accèdent avec l’intelligence > Parménide Platon confirme donc

philosophie qui lui était propre, bien que très largement inspirée de celle de Kant, comme il le disait lui-même. Il s'agit d'une forme très singulière d'idéalisme athée. Ce qui signifie que pour lui, le monde qui nous entoure, l'univers, doit être envisagé comme une représentation de l'esprit, que la pensée est une réalité. Un principe très important dans la philosophie de Schopenhauer est la Volonté. La Volonté selon Schopenhauer est ce que l'on utilise pour penser objectivement. Il en dit même

l'expérience. C'est une proposition que l'on peut penser les yeux fermés et les oreilles bouchées. Exemple: un cercle carré, c'est absurde: pas besoin de savoir de quel cercle il s'agit. Ces notions définies, on peut formuler la question posée par Kant dans la première page de l'introduction. Il esquisse ce qui est la thèse centrale du kantisme. Il la présente comme une simple hypothèse ("il se pourrait bien que...") parce qu'il ne l'a pas encore démontrée. La démonstration, c'est la Critique de

des choses.             Or, si je sais que ce que je perçois est réel grâce à des qualités premières qu’autrui perçoit à l’identique, je peux catégoriser ces perceptions dans une grille d’interprétation de la Nature selon quantité, qualité, modalité et relation. C’est ainsi selon Kant qu’avec mon imagination transcendentale et le cadre apodictique de mon expérience – de l’espace et du temps, sans lesquels je ne peux pas me représenter l’expérience – que je peux à partir d’une réalité objective déterminer

d'interférence: on obtient l'ombre avec de la lumière (cf théorie ondulatoire). Cette sévérité se comprend au regard d'un rôle indispensable de l'imagination. Pour que la raison marche en tête, 2ème préface de la Critique de la raison pure (image de Kant) et interroge la nature, il faut un élan, il faut une puissance d'invention. Dans le cas de Newton, il faut bien imaginer la chute de la lune sur la terre, ou la chute de l'océan sur la lune, mais tout ceci sous la condition que la pensée conceptuelle

spontanément l'artiste libre de créer selon son envie et son plaisir des œuvres qui peuvent parfois paraître inutiles. Cette vision réductrice renvoie à l'idée que l'art peut se passer de règles. Il faut distinguer l'art de l'artisanat et de la production industrielle puisqu'une œuvre d'art n'est dans l'absolu ni reproductible ni utilitaire. Généralement, dans le domaine de l'art, le concept ne préexiste pas à l'oeuvre, qu'il faut d'ailleurs distinguer du produit fabriqué selon des contraintes techniques

soi est défendue par plusieurs courants : Les rationalistes, tels que Descartes, pour qui l'homme est avant tout un être de conscience et de raison. Le sujet est pensant et conscient de soi : il a notamment la faculté de dire « je », comme le montre Kant. De plus, le sujet est immédiat avec lui-même : la conscience de soi est indépendante de toute extériorité ou toute médiation. Enfin, le sujet est unifié : grâce à la permanence de la conscience, le sujet peut unifier toutes ses représentations, malgré

que n'importe quoi peut-être de l'art? Comment peut-on dès lors définir l'œuvre d'art, si rien ne la distingue d'un objet quelconque? Qu'est-ce qu'une œuvre d'art ? * * * A. L'œuvre et l'idéal Dans la Critique de la Faculté de juger Kant propose une définition classique de l'œuvre d'art , à partir de l’activité créatrice qui le manifeste. L’art est humain et non pas un produit de la Nature. Si la Nature produit des effets, elle ne crée pas des œuvres. L’œuvre d’art suppose une liberté

nature, la partie est perdue d’avance. Mieux, ce qui nous enchante c’est à l’inverse que la nature semble imiter l’humain. Kant donne l’exemple du chant du rossignol. En toute rigueur, seul l’homme chante. Ses trilles semblent imiter le chant d’un amoureux. Par contre on sourit à l’habileté d’un homme qui siffle comme un rossignol, on ne s’émerveille pas. Le talent n’est pas le génie et c’est trop ou trop peu accorder à l’art que d’être une imitation. Parfaite ou imparfaite, cela ne change pas la nature