Le Jugement Esthétique

que sa réponse à la question « Qu’est-ce que les Lumières ? » noue explicitement la thématique de l’émancipation intellectuelle à la mise en œuvre d’un certain courage, ou d’une audace : Sapere aude ! (Aie le courage, l’audace, d’avoir du goût, du jugement, de te servir de ton propre entendement !) — telle est selon Kant la devise des Lumières. Outre l’importance de cette problématique du courage (aude !) dans son lien à l’émancipation intellectuelle, il convient d’épingler un second élément dans la

la confiance, ainsi ce méfier c'est ne pas faire confiance. Mais alors pouvons nous faire confiance à ce qui semble être ; soit qqch de simplement visuel ? Ce sujet peut se problématiser sous différents angles : épistémologique, éthique ou encore esthétique. Nous devons d'abord identifier de quelle point de vue philosophique nous allons centrer notre étude, c'est à dire déterminer quelle approche nous semble la plus intéressante sur le plan philosophique, puis en considérant ce point de vue la se

– auteur romantique, lui-même dandy passionné (Du dandysme et de Georges Brummel, publié en 1844). Honoré de Balzac s´occupait du dandysme et dans ses romans et dans son Traité de la vie élégante, mais préférait le mot fashionable ou élégant. Son jugement du dandy n´était pas tout à fait favorable: en se faisant dandy, un homme devient un meuble de boudoir, un mannequin extrêmement ingénieux qui peut se poser sur un cheval ou sur un canapé qui mord ou téte habilement le bout d´une canne; mais

chapitres entiers aux techniques et méthodes favorisant la réussite des images". Autrement dit, la photojournalistique doit répondre à des critères précis. Il est également précisé que la valeur informative prime sur la valeur esthétique de l'image. Cette valeur esthétique n'a que trop peu d'importance. Dans les années 30, ce qui semble être les prémices de la photojournalistique n'ont pour but que d'illustrer un texte journalistique, elle "simpose comme une déclinaison visuelle du journalisme écrit"

belle, mais je dis qu’elle est belle parce que je la trouve belle ». C’est dire que le jugement de gout sur le beau est très subjectif. C’est vrai que l’appréciation de la beauté d’une œuvre est subjective (puisqu’il dépend du type rapport que le sujet entretien avec l’objet), mais qu’est-ce qui anime notre sentiment de beauté ? Qu’est-ce qui se passe en moi à chaque fois que je trouve une œuvre belle ? Mon jugement est-il influencé par l’intérêt, par la connaissance que j’ai de cet objet, ou par le

C'est le jugement qui se trompe, en attribuant à la perception plus de signification qu'elle n'en a. L'esprit ou l'imagination est coupable, et non la perception. C'est pourquoi un travail d'éducation de la perception est essentiel afin d'éviter les illusions venant de l'esprit. CEduquer la perception artistique 1La fonction esthétique de la perception La perception doit être éduquée afin de remplir au mieux sa fonction esthétique. D'ailleurs, l'étymologie grecque du mot « esthétique » le rattache

dissertation est le sujet de type II des épreuves du Bac de français, elle s'appuie sur une citation d'auteur ou sur une question. Dans le domaine littéraire, une dissertation peut porter sur une œuvre particulière, un auteur, un genre, un mouvement esthétique, sur une conception de la littérature, sur ses relations avec les autres arts, etc. La dissertation pose toujours un problème auquel le devoir doit envisager d'apporter des solutions. Un sujet de dissertation n'attend jamais du candidat de réponse

limites comportent elles ? Dans un premier temps la thèse de Hegel s'avère juste notamment avec la définition de la beauté. Cette dernière se définit comme le caractère de ce qui est beau c'est-à-dire ce qui plait à l'œil ou qui provoque un sentiment esthétique. Par conséquent la beauté n'est pas qu'une notion purement intelligible c'est-à-dire clair, compréhensible comme pouvait le penser Platon. Si cela était le cas, la reconnaissance du beau serait alors une affaire d’instinct. On pourrait donc se contenter

définirait donc d’après ce critère par sa gratuité si le terme gratuité n’est pas ici pris au sens de superficialité. La distinction proposée par Kant a au moins le mérite d’isoler dans certaines œuvres le caractère proprement esthétique de l’usage fonctionnel (ex : la qualité esthétique d’une cathédrale ne tient pas au fait qu’on puisse bien y prier, celle du repas gastronomique n’est pas dans le fait d’être nourrissant.) En faisant de la beauté le critère qui permet de définir l’art, l’esthétique installe

n'y en a point de moins respecté dans le monde ; car on dit qu'aussitôt qu'il a décidé, le peuple casse ses arrêts, et lui impose des lois qu'il est obligé de suivre. Il y a quelques temps que, pour fixer son autorité, il donna un code de ses jugements. Cet enfant de tant de pères était presque vieux quand il naquit ; et quoiqu'il fût légitime, un bâtard, qui avait déjà paru, l'avait presque étouffé dans sa naissance. Ceux qui le composent n'ont d'autre fonction que de jaser sans cesse : l'éloge