Le Langage Chez Ionesco

méchant. Il est possible de donner La seule qualité ou Le seul défaut de chaque personnage ; ainsi on retrouve la figure de l’asocial avec Argan, celle de l’hypocrite avec Béline, Angélique est vertueuse, Béralde raisonne, Toinette est impertinente… Chez Tchekhov, Hemingway, Oscar Wilde, Brecht… ou tout autres écrivains étrangers on ne peut trouver cette stricte séparation des passions. Ainsi, avec Shakespeare, on a des caractères entiers, l’impression d’ensemble est donc claire, puisqu’elle est semblable

joue avec les mots et les expression figées : « ceux qui ont le pain quotidien relativement hebdomadaire. »7 Ce jeu avec la langue est caractéristique pour ce « prince du réalisme poétique »8 mais « il ne s’agit pas seulement d’un jeu gratuit sur le langage, il s’agit aussi de perturber les habitudes et d’amener à un questionnement sur le sens des mots. »9 L’usage de la langue et la communication humaine peuvent sembler tellement automatiques que les locuteurs peuvent être ne plus conscients du sens

Une leçon dramatique comique La Leçon d’Eugène Ionesco commence avec l’arrivé d’une jeune fille, qui souhaite passer son doctorat total chez son professeur. Le professeur va d’abord tester les connaissances de la jeune fille, malgré les miséreux avertissements de la bonne. Le tuteur va totalement ignorer les avertissements de la bonne et poser des questions très basic et simples à son élève et s’extasiant devant chaque bonne réponse. L’élève au début très sur d’elle et dynamique, va au fur

surprendre un spectateur ou un lecteur habitué à une conception plus traditionnelle du théâtre ? (action, personnages, situation, langage...). Nous verrons les convergences et les différences que sous entendent les documents du corpus. On peut voir dans ses trois textes certaines différences et certaines convergences. Le premier texte, extrait de « La comédie du langage » de Jean Tardieu en 1951, est un dialogue entre deux personnages. Le deuxième texte, extrait de « En attendant Godot » de Samuel

1) L’importance du langage non verbal : Au théâtre il y a le langage verbal et le langage visuel et sonore, ce dernier est le plus important. Le langage visuel et sonore s’appuie sur les didascalies mais pas seulement, cela dépend aussi du metteur en scène. Par exemple dans Les chaises d’Ionesco on remarque qu’il y a plus de didascalies de paroles de personnages (« il serre la main invisible » langage gestuel, « son des trompettes » langage sonore). Ce genre est donc unique car c’est à la fois

tragique dans la pièce de Racine. Dans le très célèbre chapitre VI de La Poétique d'Aristote, celui-ci affirme que « La tragédie est donc l'imitation d'une action noble, conduite jusqu'à sa fin et ayant une certaine étendue, en un langage relevé d'assaisonnements »[6] - ce « langage relevé d'assaisonnements » s'exprime en grec par la datif èdusmenô logô, datif qui peut recouvrir plusieurs valeurs, complément de moyen, de lieu (comme ici) ou d'accompagnement. Ce datif caractérise la praxis, l' « action »

o«  Je ne suis pas beau » Rhinocéros, Acte III, Ionesco Bérenger a assisté à la transformation de tous ses amis, de Daisy. Il est seul. Scène finale. Comment l’auteur dénoue-t-il sa farce finale ? I. La solitude radicale et tragique de Bérenger. * La solitude : * Monologue : classique pour exprimer la solitude car il y a une évolution de l’action : tous les personnages sont rhinocéros Bérenger n’a plus d’interlocuteur à part un accessoire (le miroir) qui lui rappelle qu’il

l’absurdité fondamentale de tout, est résolument moderne. L’expression romantique du mal de vivre mute en désarroi désespéré chez Lorenzaccio. La vie derrière le masque est une sinistre plaisanterie. Nous sommes tous de pitoyables comédiens. Ce que Musset dénonce aussi de manière très particulière dans cette pièce est la forme ultime et la plus pernicieuse du masque : le langage. « Ah ! les mots, les mots, les éternelles paroles ! S’il y a quelqu’un là-haut, il doit bien rire de nous tous ; cela est

tragédie met en scène des personnages nobles ou de rang élevé (rois, princes, seigneurs...) prouvant leur héroïsme dans une lutte contre le destin, contre la fatalité (qui peut être la volonté des dieux chez les Grecs, ou le pouvoir des hommes chez Corneille, ou encore leurs propres passions chez Racine). [ ex : dans Phèdre , de Racine, l'héroïne doit lutter contre un amour interdit ]  Placés devant des choix très difficiles (c'est ce qu'on appe lle le dilemme tragique ), ces personnages

formules courtes - La référence aux textes anciens - Questionner le lecteur (le faire réfléchir, développer chez lui un esprit critique) - Utilisation de formes fixes (sonnet) - Emploi fréquent d'images (comparaisons, métaphores ..) - Registre lyrique - Accumulations, antithèses - L'exagération, hyperboles, mise en abyme - la quantité ( parallélismes, ..) - Utilisation de règles - Langage soutenu en tragédie - Emploi de l'art des formes d'éloquence - Littérature d'idées - Utilisation de l'ironie