Le Langage Libertin

Choderlos de Laclos, écrivain et militaire de carrière. Le roman connaît un immense succès de scandale car il met en scène deux nobles pervertis, manipulateurs et libertins : la Marquise de Merteuil et Le Vicomte de Valmont. Ces derniers décident de séduire leurs victimes pour mieux les conduire à leur perte. Ainsi, le Vicomte de Valmont, libertin sans morale, part à la conquête de la Présidente de Tourvel, femme mariée, croyante et prude. Parvenu à ses fins, il rompra brutalement, causant la mort

puisque la quête du libertin est une conquête de l’autre, accompagnée d’une main mise sur l’autre et sur la réalité. En début de roman, et bien qu’il s’avoue extrêmement séduit par la beauté et les qualités de Mme de Tourvel, il s’agit bien, pour Valmont, de la la conquérir malgré elle, et donc de la piéger par des gestes, des actes et un langage fabriqués, et même pré-fabriqués. Cet objectif sert avant tout à imposer sa volonté de puissance, à combler sa propre vanité de libertin (on dirait aujourd’hui

dangereuses de Choderlos de Laclos, Le Rouge et le noir de Stendhal et enfin Bel-Ami de Guy de Maupassant. . La notion d’ambition recouvre différentes formes et le personnage de la femme semble être un moteur de l’héroïsme. Elle est, chez le héros libertin qu’est Valmont bien différente de celle de Julien Sorel, personnage incarnant la jeunesse de 1830. Enfin l’ambitieux Georges Du Roy de la fin du 19e siècle est le reflet de la société de son temps. Dans quelle mesure, dès lors, l’ambition romanesque

inexplicables", qui n'ont pas une réelle valeur argumentative.  B) Le conquérant -"Les hommages et les tributs où la nature nous oblige" l.12. Cette phrase révèle la référence morale du séducteur. "Hommages et tributs" sont des termes qui appartiennent au langage de la conquête guerrière que la classe aristocratique menait. L'hommage désigne l'acte par lequel le vassal se déclarait l'homme de son seigneur en lui promettant une fidélité et un dévouement absolus. Le tribut désignait une contribution forcée imposée

Molière, libertin signifie « affranchi », dégagé des conventions et des règles communément admises par la société. Cette liberté se traduit par un certain matérialisme et à travers une morale du plaisir. Dom Juan est un libertin de mœurs. Molière le démontre surtout dans la première partie de la pièce. Sganarelle l’affirme dans l’autoportrait qu’il fait de son maître (I, 1), Dom Juan le confirme lui-même dans sa tirade (I, 2) où il fait l’éloge de l’inconstance. Dom Juan est un libertin parce qu’il

constituent un signe du paradigme passionnel de la fiction ; mais il y a aussi celles recherchées par le romancier et versées par le lecteur, qu’on a coutume de subsumer sous le concept poétique de pathétique. Dans un cas, les larmes figurent le langage des passions imitées, dans l’autre, elles témoignent de l’utilité morale authentique, de l’efficacité poétique du roman sur le lecteur. Ces deux sphères ont-elles partie liée ? Ce qui se découvre valable du point de vue du dispositif romanesque de

1975, (la mort du père) En quoi peut-on dire que cet extrait conjugue des registres différents et lesquels ? ENTRETIEN Expliquez le titre du roman. Dissertation : Pourquoi et dans quelle mesure les mots du narrateur et des personnages, leur langage, participent-ils, autant que la trame narrative (l’histoire racontée), à la création de l’univers romanesque? L'examinateur m'a interrogé sur le document complémentaire La Promesse de l'aube. Questions sur les textes de la séquence 1 SEQUENCE

Le séducteur se présente comme un objet du désir, soucieux d’établir une justice entre les femmes. Il passe donc de la position de victime à celle de juge impartial.III – UN AUTOPORTRAIT A / Le portrait d’un libertin 1 ) Don Juan illustre à merveille la figure du libertin du XVIIème siècle. Il revendique une liberté absolue de mœurs et d’esprit (remise en cause de l’institution du mariage ). 2 ) Dom Juan insiste surtout sur son côté esthète. En effet, il se dépeint comme un amateur de belles

ordre hiérarchique, avec un blâme pour chacun. La servante correspond, avec son franc-parler, au type traditionnel chez Molière, hérité de la commedia dell’arte. Pour les les jeunes gens au-delà des reproches (un fils indigne pour Damis, une fille libertine et hypocrite pour Mariane), leur faible résistance face aux reproches révèle déjà leur faiblesse. Elmire est la seconde épouse d’Orgon, la première étant « défunte ». Le reproche qui lui est adressé est double : « dépensière », elle gaspille l’argent

une image afin d'être adorée de tous, c'est pour cela qu'elle pèse ses mots avant de parler, et a appris à se contrôler (comme on peut l'observer dans la lettre XVIII). Ainsi, par la recherche du bonheur, se développe le libertinage. En effet, un libertin, aspire à avoir une liberté de pensée, apprécie la réflexion, il ne croit en rien (en particulier au sujet de la religion), refuse toute contrainte, et ne dépend de personne. On voit bien que ce phénomène se retrouve totalement dans le roman, avec