Le Malheur Selon Epictete

prévient : « Il y a en chacun de nous une espèce de désirs terribles, sauvages, sans frein, qu’on trouve même dans le petit nombre de gens qui paraissent être tout a fait réglés , et c’est ce que les songes mettent en évidence. » Selon Platon, la seule chose éminemment désirable est la vérité. Mais ce désir qui est à la source de la connaissance ne partage absolument rien avec les mauvais désirs qui naissent de l’union de l’âme avec le corps. Or tout ce qui assaille le corps, les

soumis. Spinoza affirme également que le désir est l'essence ou le « conatus » de l'homme car il lui apporte l'énergie nécessaire pour « persévérer dans son être ». Le conatus (du verbe latin conor, qui signifie « s'efforcer » ou « tendre vers ») selon Spinoza est « l'effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être ». « Le Désir est l'essence même de l'homme, c'est-à-dire l'effort par lequel l'homme s'efforce de persévérer dans son être. » Éthique, Spinoza, 1677 Non seulement le

philosophes de sont époque. Il parait donc intéressant d’étudier ce texte développant ses idées, dans lequel nous verrons qu’il décrit l’effet positif que le désir a sur les hommes et en corolaire, le malheur que procure une absence de désir. Ainsi l’objet du désir serait le désir. Pour décrire le malheur que procure une absence de désir, Rousseau prend l’exemple d’une personne qui « n’a plus rien à désirer ». Il affirme que si quelqu’un n’avait plus rien à désirer il perdrait tout ce qu’il possédait

rencontre une femme dans la rue, et que cette perception (image, représentation) déclenche en moi un désir. Mais il arrive aussi que ce soit le désir qui produit une représentation ou suscite une pensée. Par exemple, dans le rêve, c’est notre désir (selon Freud, en tout cas) qui produit des images mentales. Il en va de même dans la création artistique. Ces influences réciproques s’entremêlent dans le cas de l’action « en finalité » : le désir d’une certaine fin (ex : une maison) stimule notre raison

rencontre une femme dans la rue, et que cette perception (image, représentation) déclenche en moi un désir. Mais il arrive aussi que ce soit le désir qui produit une représentation ou suscite une pensée. Par exemple, dans le rêve, c’est notre désir (selon Freud, en tout cas) qui produit des images mentales. Il en va de même dans la création artistique. Ces influences réciproques s’entremêlent dans le cas de l’action « en finalité » : le désir d’une certaine fin (ex : une maison) stimule notre raison

rencontre une femme dans la rue, et que cette perception (image, représentation) déclenche en moi un désir. Mais il arrive aussi que ce soit le désir qui produit une représentation ou suscite une pensée. Par exemple, dans le rêve, c’est notre désir (selon Freud, en tout cas) qui produit des images mentales. Il en va de même dans la création artistique. Ces influences réciproques s’entremêlent dans le cas de l’action « en finalité » : le désir d’une certaine fin (ex : une maison) stimule notre raison

fondateur de la psychanalyse, il exerce au XIXème siècle, en tant que neurologue, en Autriche. Il a cherché à comprendre pourquoi certaines personnes souffraient de troubles psychiques, sans qu'ils n'aient pourtant de lésions organiques au cerveau. Selon lui, l'origine des maladies psychiques sont des conflits qui se trouvent dans l'esprit de la personne qui souffre. Pour expliquer sa thèse, il a forgé un concept : « l'Inconscient ». L’Inconscient se trouve dans notre psychisme sans que nous le maîtrisions

ils tendent tous à ce but. » d’après les Pensées de Pascal. Chacun veut être heureux, mais comment y parvenir ? La notion de bonheur varie d’un individu à un autre, en fonction de sa nature et de son environnement et même d’un moment à l’autre selon son vécu et ses aspirations. Certains pensent pour être heureux afin de construire leur bonheur et de l’entretenir : Avoir un projet de vie, apprendre à se connaitre pour faire les bons choix ou plus simplement organiser un week-end avec des amis

conseil de sagesse, il est absurde de désirer l’impossible. Pour la morale stoïcienne le monde a un ordre et les désirs veulent bouleverser cet ordre. Descartes résume les idées des stoïciens « vaincre ses désirs plutôt que l’ordre du monde », donc selon eux il ne faut pas bouleverser ce que l’on ne peut pas bouleverser il faut vaincre ses désirs. L’homme est condamné à être malheureux (cf. Platon), l’homme aspire à quelque chose que l’on ne peut pas nous donner. La véritable félicité n’est pas dans

soumettre désirs et passions au contrôle de la raison, appuyée par la volonté. Les désirs sont essentiels à la vie, mais ils ne doivent pas gouverner notre âme. Le stoïcien Epictète affirme dans son œuvre Manuel qu’ « il y a des choses qui dépendent de nous et d’autres qui ne dépendent pas de nous ». La plupart des malheurs et des souffrances des hommes viennent du fait qu’ils confondent ce qui dépend d’eux (« la croyance, la tendance, le désir, le refus ») de ce qui ne dépend pas d’eux (« la santé