Le Malheur Selon Epictete

éloigner du bonheur. Il faut donc distinguer les désirs « vains », les désirs « naturels » mais non-nécessaires et les désirs « naturels » et « nécessaires » pour le bonheur (sérénité de l’âme, « ataraxie »), pour la tranquillité du corps et pour vivre. Selon Epicure (voir aussi page 436 sur le bonheur), il faut donc une « diététique » des désirs, un calcul des plaisirs où on cherche le plus possible à ne désirer que des désirs nécessaires pour notre bonheur. C’est un art de vivre pour atteindre de manière

qui signifie, en français ancien, « heur », c’est-à-dire « bonne fortune », ou « chance ». A ce titre, le bonheur ne serait-il pas lié au hasard ? Sommes-nous, par conséquent, réellement responsables de notre propre bonheur, comme de notre propre malheur, si l’un et et l’autre dépendent du hasard, s’ils sont aléatoires ? Le hasard ne saurait cependant justifier intégralement la qualité d’une existence. Il semble que certains événements, contribuant à notre bonheur ou, inversement, le contrariant,

de la toute puissance du temps, et de sa propre impuissance ; puis jouissant de | |son pouvoir d’accélérer ou de ralentir le temps, voire de le créer ou de le supprimer tout bonnement ; il nous faut à présent | |dire combien nombreux sont les malheurs que nous inflige notre être temporel. | |   Car comme l’a si bien dit Pascal : | | Nous ne tenons jamais au

Etre sage, c’est cesser d’éprouver tout désir. Tel est le point de vue des Stoïciens par exemple. Il faut cesser de vouloir que les choses arrivent comme je le veux mais vouloir que les choses arrivent comme elles arrivent comme le dit par exemple Epictète. C’est bien aux stoïciens que Rousseau s’adresse lorsqu’il nous invite à renoncer à « diminuer nos désirs ». La sagesse stoïcienne est pour une large part une école de résignation. Il faut apprendre à se soumettre à un ordre du monde indifférent

pas le bonheur, dont notre absence de désir de vérité et de volonté nous prive. Et si l'on délivre un prisonnier en le contraignant à voir derrière lui, il préfèrera retourner à son univers familier qu'il croit seul réel. La démarche du philosophe selon Platon consiste, poussé par le Divin, à trouver la volonté de quitter, douloureusement, le monde des apparences pour découvrir la réalité. Le soleil ardent (la connaissance, la vérité) va le brûler au départ car il n’y est pas accoutumé. Par les chemins

« perfection qui s'ajoute par surcroît comme à la fleur de l'âge s'ajoute la beauté. » La question qui se pose alors pour Aristote est de savoir quelle est la fonction propre à l'homme, la finalité qui lui procurera le bonheur. Cette fonction est selon lui la raison, l'activité de l'intellect. Mais chacun peut trouver du plaisir dans certaines activités particulières où sa nature se réalise pleinement : « Ceux qui trouvent du plaisir à s'exercer à la géométrie deviennent meilleurs géomètres

qui signifie, en français ancien, « heur », c’est-à-dire « bonne fortune », ou « chance ». A ce titre, le bonheur ne serait-il pas lié au hasard ? Sommes-nous, par conséquent, réellement responsables de notre propre bonheur, comme de notre propre malheur, si l’un et et l’autre dépendent du hasard, s’ils sont aléatoires ? Le hasard ne saurait cependant justifier intégralement la qualité d’une existence. Il semble que certains événements, contribuant à notre bonheur ou, inversement, le contrariant,

de satisfaction plus ou moins intense, un contentement du corps, du cœur et de l’esprit ; c’est une fin, un idéal en soi que seule la durée caractérise. De plus, il n’est pas inné, c’est à nous de le créer, par l’effort, la volonté comme le dit Epictète : « N'attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites. Décide de vouloir ce qui arrive... et tu seras heureux », ce qui vient contredire l’étymologie du mot bonheur du latin « bonun augurium » qui signifie bonne augure et donc veut

s'interrogeant sur le bonheur, la réflexion rencontre... * L’existence et le temps si le bonheur est le but de l’existence, alors tout ce qui concerne l’existence a à voir, de près ou de loin, avec le bonheur. Mais l’existence apporte aussi son lot de malheurs : peut-on être heureux malgré la fuite du temps, et malgré la mort ? * Le désir le bonheur est précisément lié à la notion de désir : qu’on pense le désir comme un ingrédient du bonheur, ou bien qu’on le pense comme un obstacle au bonheur.

sans obligation ? *Définitions* * *homme* : Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des homini¬dés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. * *libre* : sans entrave, en faisant ce que j'ai décidé de faire, maître