Le Masque Lorenzaccio

Thèmes essentiels : L’illusion et l’instabilité, les métamorphoses du monde et des êtres Les déguisements, les masques et les miroirs, les jeux sur l’identité Les incertitudes du bonheur toujours menacé Procédés d’écriture : -l’antithèse, les effets

Extrait acte I, scène 4 de Lorenzaccio, de Musset : Une cour du palais du Duc LE DUC. (…) Cardinal, écoutez un peu ces messieurs qui disent que le pape est scandalisé des désordres de ce pauvre Renzo, et qui prétendent que cela fait tord à mon gouvernement. LE CARDINAL. Messire Francesco Molza vient de débiter à l’académie romaine une harangue en latin contre le mutilateur de l’arc de Constantin. LE DUC. Allons donc, vous me mettriez en colère ! Renzo un homme à craindre ! le plus fieffé  poltron 

sa façon d’être, son ennui, son désœuvrement, son désespoir. Pour montrer son refus du monde qui l’entoure, sa révolte contre les normes bourgeoises, il vit souvent une vie de débauche : drogue, alcool, conquêtes sont son quotidien (par exemple, Lorenzaccio, de Musset, ou d’Albert, de Gautier). Il privilégie la bohème. La seconde incarnation du héros romantique présente encore sensiblement les mêmes caractéristiques, sauf qu’il est mû par un profond sentiment d’injustice sociale, injustice qu’il tente

divers sentiments, voit se succéder dans ses pensées le conflit entre l’honneur et l’amour. Principal ressort des tragédies classiques, le dilemme laisse transparaitre les conflits intimes et livrent les déchirements intérieurs. Le monologue de Lorenzaccio, dans la pièce romantique de Musset, offre lui aussi un conflit personnel intense puisque ce personnage hésite à tuer l’effroyable Duc, ce qui ferait de lui un meurtrier. Il s’épanche alors devant le spectateur, conscient que cet acte, nécessaire

1550 ; Amours de Cassandre,1552 ; Sonnets pour Hélène, 1578) ; Du Bellay (Les Regrets, 1558 ; Les Antiquités de Rome, 1558), Baillif, Jodelle..  l’illusion et l’instabilité, les métamorphoses du monde et des êtres  les déguisements, les masques et les miroirs, les jeux sur l’identité les incertitudes du bonheur toujours menacé D’Urfé (L’Astrée,1607-1619) ; D’Aubigné (Les Tragiques, 1616) ; Corneille (L’Illusion Comique,1636) ;Viau (Œuvres poétiques,1621) Corneille (Le Cid,1637)

de symbolisme ou encore plus tard sous le nom de surréalisme, qui furent trois époques majeurs du romantisme noir.A chaque fois, sous couvert d'une évasion dans un monde sombre et irrationnel, ce "mauvais genre" vient nier les idéologies, défier le masque des conventions morales et braver l'oppression des religions, tant celle des Eglises que celle du progrès. "Croyez-vous aux fantômes ? Non, mais j'en ai peur" : ainsi répondait Mme Du Deffand à son ami Horace Walpole. Homme des Lumières, il est aussi

le grotesque. Revendiquer la liberté d’imagination. Exprimer l’intensité des émotions face à la nature. Théâtre, romans, poésies ouverts à tous les jeux formels. L’illusion, l’instabilité, les métamorphoses du monde et des êtres, le déguisement, le masque, les miroirs , les jeux d’identité, l’incertitude du bonheur toujours menacé. Antithèses, effet de contraste, hyperbole, amplification des sentiments, complexité de l’intrigue romanesque. D’AUBIGNE (1616) CORNEILLE (l’illusion comique 1636)

l’exaltation du sentiment amoureux  la fuite du temps et la mélancolie  la beauté féminine, reflet de la splendeur de l’univers  l’immortalité de la poésie  l’illusion et l’instabilité, les métamorphoses du monde et des êtres  les déguisements, les masques et les miroirs, les jeux sur l’identité les incertitudes du bonheur toujours menacé Procédés d’écriture T. More (L’Utopie,1516), Erasme (Eloge de la folie,1509), Ecrivains & Rabelais (Pantagruel, 1532 et œuvres Gargantua,1534) ; Montaigne (Essais

monde auquel il ne s'identifie plus : en proie au «vague des passions» il s’accuse lui-même ou, le plus souvent s’en prend à la société qui ne le comprend pas, à «l’esprit bourgeois» : le romantique est avant tout un anticonformiste qui provoque pour masquer son malaise. - Complaisance à la mélancolie : l’homme est voué à la souffrance. Le romantique finit par s’enfermer dans la tristesse dont il semble avoir besoin ! Le thème du déclin, de l’automne et de ses tempêtes, est un lieu commun de l’esprit

auteurs romantiques comme Musset par exemple. Effectivement il a développé l'idée d'un théâtre à lire sous la formule « théâtre dans un fauteuil ». Cela traduit son choix d’écrire un théâtre destiné à être lu chez soi et non pas représenté. Sa pièce Lorenzaccio fait partie de ce recueil. En effet, elle a été écrite en 1834, mais ne sera représentée qu’en 1896. Sa pièce Les caprices de Marianne fait également partie de ce recueil. Mais, un autre grand auteur s’est également illustré dans ce genre de pièces