Le Monde comme Volonté et comme Représentation

(idéalistes). La théorie idéaliste du Droit a connu plusieurs visages au cours de l'histoire de la pensée juridique, mais un trait commun les réunis : le Droit trouverait son fondement dans un idéal abstrait. Le Droit serait à puiser dans une représentation parfaite du monde, le bon jugement s'en rapproche le plus. Version religieuse de cette théorie idéaliste, idéal serait à puiser dans la religion, celui du Dieu bon et juste, les préceptes enseignés au nom de ce Dieu sont ceux dont on doit s'inspirer pour

ce qui est, tout au moins par définition, non quantifiable l’argent vide de son contenu, de son essence les choses qui ne sont désormais définies que par une quantité monétaire, leur prix. Cet argent qui est somme toute, en l’absence de toute représentation matérielle, une simple valeur algébrique est fade et sans qualité. En donnant leur valeur aux choses, l’argent leur fait donc perdre leurs qualités propres et les dévalue ; l’individu n’ayant plus que des considérations d’ordres monétaires à l’égard

Le bilan des grèves comme mode d’expression ouvrière est globalement positif. Une majorité de grève se terminent, en dépit de la période de crise qui fait monter le taux d’échec, par un succès ou un compromis. Les grèves poussent aussi à l’organisation et au développement d’un syndicat, même si l’adhésion n’est parfois qu’un feu de paille. « La grève est l’occasion du premier syndicat jamais crée » (Noiriel). En effet, partir de 1870, l’ensemble des pays occidentaux est confronté à un mouvement

PUIS-JE ME CONNAITRE MOI-MÊME ? Immédiatement, une telle connaissance ne semble pas problématique : s’il est une chose, en effet, qui peut m’apparaître comme des plus familières, c’est bien moi-même. Dans la mesure où j’ai conscience de moi-même et où cette conscience accompagne les moindres faits de mon existence, il n’y a rien de plus évident que cette claire présence de soi à soi. En ce sens, l’objet d’une telle connaissance est sans mystère car sans distance. Ainsi, ce

Dissertation : Le peuple : Un souverain sous contrôle ? | Introduction : Selon Antoine de Rivarol, « Il y a deux vérités qu’il ne faut jamais séparer en ce monde : la première est que la souveraineté réside dans le peuple ; la seconde est que le peuple ne doit jamais l’exercer ». Si la Constitution de 1958 opère une conciliation entre la démocratie et le régime représentatif via l’article 3, elle oppose l’exercice de la souveraineté par le peuple, dépendant de l’initiative du chef de

Nature de la volonté Qu’est ce que veut dire "vouloir » ? Pour essayer de faire comprendre ce que c’est que vouloir, nous disons à l’enfant « c’est désirer très fort » ! Cela voudrait dire que la volonté et le désir sont de même nature et qu’il y a entre eux qu’une différence de degré. Nous disons la même chose au sujet de la différence entre le désir et la passion. Certes, désir et volonté sont deux modes de conscience, mais n’y a-t-il pas pourtant entre eux des différences ? On peut désirer

pose son objet comme existant." SARTRE "Je dois distinguer l’idée de ma main de la perception que j’en ai ; les idées des objets sont donc préalables aux perceptions que nous en avons." MALEBRANCHE "L’énigme tient en ceci que mon corps est à la fois voyant et visible." MERLEAU-PONTY 3.L'incoscient "L’interprétation des rêves est la voie royale de la connaissance de l’inconscient." FREUD "Les œuvres d’art [sont] les satisfactions imaginaires de désirs inconscients, tout comme les rêves."

bien qu’il nous paraît qu’une vie heureuse est une vie consacrée au plaisir. On considère communément que si tous nos désirs sont faits alors on est parfaitement heureux. Néanmoins, le désir n’implique-t-il pas toujours des émotions malheureuses comme celle de la frustration, de l’insatiabilité et donc au manque ? Si tout désir implique ce genre de sentiments, la vie heureuse ne serait-elle pas plutôt une vie sans désir, libérée du désir ? Est-il pourtant possible de supprimer le désir ? Ne

disponible à l’égard de vérités qu’elle peut entendre. Or qu’est-ce qu’une vérité qui ne peut être énoncée comme telle que dans la bouche d’une personne qui, parce qu’elle aura réussi à se mettre dans les situations adéquates, sera seule habilitée à la dire ? Qu’est-ce qu’une vérité contrainte d’attendre les conditions favorables de sa reconnaissance comme vérité ? Si une vérité ne peut être reconnue comme telle qu’à certains moments, dans certaines circonstances très précises, cela suppose qu’elle ne détient

solution rationnelle pour que tous soient incités à coopérer ou dissuadés de se dérober à leurs obligations. C’est parce que les lois naturelles ne sont pas spontanément suivis par tous que les hommes ne peuvent s’en remettre à leur propre imperium, comme le stipule le De cive : sans quoi « il n’y aurait absolument aucun besoin d’Etat ou d’une autorité commune coercitive » (VI, 13, p. 177). La seule solution est donc la suivante : non pas un contrat de chacun avec chacun en faveur de l’autre et sous