Le Monologue Shakespearien

drama, etc., but also word lists, dictionaries, etc11 » Si nous prenons en considération cette dernière définition avec la première, que nous propose la deuxième édition de l’Oxford English Dictionary, nous pouvons parler du « corpus Shakespearien » par exemple qui englobe tous les textes écrits par Shakespeare ou considérer une simple liste de proverbes comme un corpus destiné à l’analyse linguistique. Ce genre de corpus a déjà existé avec Otto Jespersen dans son fameux « A Modern English

« L’éloquence est républicaine » !). Plus précisément, la rhétorique toucherait trois domaines plus particuliers : la justice, la politique, et l’éloge ou le blâme. Dans tous les cas, le rhéteur s’adresse à une foule et il parle sous le mode du monologue (Platon blâmera d’ailleurs cette forme de discours, opposée à celle du discours philosophique laquelle consiste en un dialogue entre deux individus seulement, une sorte de face à face des âmes). Le rhéteur doit savoir jouer avec les mots, user des

surpris de ce ton libre et presque amical » 4, « Si le lecteur s’en souvient » 5 les adressent à son lecteur : « Ô mon lecteur » 6, « … qu’un narrateur aime tant à voir chez la personne qui écoute. » 7 L’auteur fait appel aussi aux monologues dans la narration. Ces monologues intérieurs des personnages, ne sont introduits par aucun signe graphique, et mettent au même niveau l’énonciation du narrateur et celle des personnages. Citons l’exemple de la scène où Julien perçoit l’évêque d’Agde : « Julien resta

ennemis ») .L ‘adverbe « fort opportunément » qui cautionne l’hypothèse d’un complot et souligne implicitement la coïncidence entre la mort de Phoedime et la réussite des projets d’Hadrien. Ces visions donnent à l accession d’Hadrien des accents shakespeariens : voix du mort contrefaite, atmosphère romanesque visible dans les mentions du décor (« lueur incertaine » « contre faire » « courtine »).Néanmoins , les faits rapportés réduisent les calomnies à des rumeurs comme le montre le vocabulaire péjoratif

d’une argumentation indirecte, qui évite la confrontation sans « masque » : l’auteur est dissimulé derrière un porte-voix, un personnage de récit ou de théâtre, auquel il arrive des aventures, ou qui se révèle sur scène par ses tirades ou ses monologues ; le thème de l’argumentation n’en reste pas moins évident : Tartuffe expose sa fausse dévotion en pleine scène, et représente donc par son caractère même une critique du faux dévot ; Rica par sa naïveté feinte met en valeur les dysfonctionnements

mouvement du tableau. Mais, échappant aux normes de la scène, elle fut considérée comme injouable, à cause de l'incontinence du dialogue qui ralentit une action par elle-même vigoureuse. Le vers y est fort beau. Dans cette pièce qui évoque le thème shakespearien de l'ambition, derrière la figure pleine de puissance du tyran anglais, chacun reconnaissait la silhouette de Bonaparte. ____________________________________________________________ _____________________ “Odes et ballades” (1828) Recueil

mouvement du tableau. Mais, échappant aux normes de la scène, elle fut considérée comme injouable, à cause de l'incontinence du dialogue qui ralentit une action par elle-même vigoureuse. Le vers y est fort beau. Dans cette pièce qui évoque le thème shakespearien de l'ambition, derrière la figure pleine de puissance du tyran anglais, chacun reconnaissait la silhouette de Bonaparte. ____________________________________________________________ _____________________________ “Odes et ballades” (1828)

visage du Bien. 7eme séquence: – Le personnage de Verdoux s'oppose à une figure vulgaire: Annabella, quintessence de tout ce que Chaplin déteste. Il va même l'habiller de façon détestable. – Alors que Verdoux s'exprime avec un accent anglais shakespearien pur, Annabella a un horrible accent américain. Il faut lire en elle la haine que Chaplin pour tout ce que l'Amérique favorise. C'est très symbolique puisque c'est la seule femme qu'il n'arrivera pas à tuer. – Il évoque le coté absolu de l'argent

que cette communauté de sujet est d'un autre côté profondément significative. La comédie joue avec le feu -- et s'en moque; sa jouissance est périlleuse. La tradition française, il est vrai, n'a jamais adopté (sauf dans le drame) la tendance shakespearienne à laisser volontiers comédie et tragédie se côtoyer; l'univers du Tempest, sans Prospero, penche vers l'abîme; Shylock ne plaisante guère quand il réclame sa livre de chair. Mais cela n'empêche pas la comédie d'être à tout moment voisine de la

faire une bonne copie sans citer d’extrait particulier du texte théâtral, les citations précises sont toujours les bienvenues mais à condition qu’elles soient commentées, même brièvement, et pas seulement paraphrasées. Ainsi, citer dix vers d’un monologue de Médée pour la seule « beauté du geste » laisse le jury assez froid. - Attention aux nombreuses citations inexactes : on a lu trop d’alexandrins inexacts et rendus boiteux. Par ailleurs, on ne dit pas que l’on cite « un vers » quand on cite un